Beaufort. Caroline du Sud. USA

 

Situé à 600 milles de Miami sur la route qui mène au nord des USA, le port de Beaufort mérite une escale. Rien à voir avec la Floride, ici c’est tranquille, tout est bâti sur du bois, maisons, ports, pontons, et les gens sont plus cools…

Carte entrée Beaufort en Caroline du sud.
Carte entrée Beaufort en Caroline du sud.

L’escale est appréciée par ceux qui montent et doivent passer le fameux cap Hatteras qui ouvre le passage du Chesapeak. A Beaufort on trouve du carburant, juste avant le port de plaisance sur les Watter Ways.

Avant d’en arriver là il faudra pointer en venant du large, sur 34°40 Nord et 76°40.2 Ouest. Là vous entrez dans le chenal des cargos parfaitement balisé. Laissez la verte à bâbord et la rouge à droite.
Selon la marée, vous aurez à subir des courants sérieux, il suffit de regarder les bouées pour s’en convaincre. Les autochtones sont grands amateurs de pêche, ils partent en mer loin au large à bord parfois de petits canots… fortement motorisés, il est vrai. Il faut dire également que sur l’ensemble des USA il est de bon ton de contracter une assurance « remorquage » au prés d’une des compagnies spécialisée. Pour 150 dollars par an, en cas de panne, un « remorqueur » vient vous chercher et vous ramène au port. C’est aussi valable pour tout échouage et ce sur l’ensemble des côtes des USA et même des Bahamas…

Poste de carburant et d'eau.
Poste de carburant et d’eau.

Une fois dans le chenal, vous suivez les bouées sur environ un mille nautique et vous prenez le chenal qui va sur la droite. Attention de bien rester au milieu du plan d’eau qui est assez étroit à cet endroit. Les fonds sont d’environ 3m mais remontent vite sur les rives à un mètre environ. Vous verrez sur votre bâbord un port de pêche traditionnel avec des chalutiers crevettiers avant d’arriver sur le fameux Watter Ways canal qui relie la Floride à Newyork à peu prés. Le port est tout en long sur la rive gauche en montant le canal. Sur la droite se trouvent des bouées de mouillage mais on peut en cherchant bien trouver un trou pour planter son ancre. Le poste à carburant est assez caché, on le voit juste à l’entrée du port à hauteur d’un bar (voir photo).

Le plein de gasoil à quai.
Le plein de gasoil à quai.

Une serveuse vient vous aider pour faire le plein qu’il faudra aller payer dans le bureau de la marina 300 mètres plus loin à pieds. On peut aussi faire le plein d’eau gratuitement par la même occasion. Eau potable et buvable…

La petite ville de Beaufort est accessible en marchant, des commerces divers s’y trouvent, c’est un endroit charmant, nettement plus intéressant que Charleston plus au sud.

José Arocena.

USA Floride West Palm Beach

 

Au nord de Fort Lauderdale et de Miami, l’escale de West Palm Beach en Floride permet un repos hors des grandes cités et à prix raisonnable pour peu que l’on mouille.
L’entrée à West Palm Beach est facile, bien indiquée, balisée comme presque toujours aux USA. En entrant laisser les bouées rouges à tribord, les vertes à Bâbord, c’est comme ça sur l’ensemble de la région y compris les caraïbes.

Passes de West Palm Beach.
Passes de West Palm Beach.

La bouée d’approche située sur 26°46.32N et 80°01.44W vous place en face de la passe qui peut être très fréquentée les fins de semaines mais aussi en tout temps vu qu’elle est utilisée par les cargos et les ferrys sans oublier le paquebot casino qui prend la mer deux fois par jour…

Carte entrée avec trace. West Palm beach
Carte entrée avec trace. West Palm beach

Prendre le cap à l’ouest et enfiler les bouées tranquillement. Il peut y avoir du courant aux vives eaux, le canal des « Watter Ways » qui permet de remonter les Etats Unis à l’abri de la mer contribue à ces mouvements perpétuels. Laisser « Peanuts Island » sur votre droite et ralentir à moins de 5 noeuds aux approches des nombreuses marinas. Pour s’y rendre, appeler sur le canal 16 VHF et demander une place. En longeant l’île et le port de commerce vous trouverez une marina, la « Riviera Beach Marina » ou vous pouvez faire le plein de carburant et d’eau.

Poste carburant West Palm Beach.
Poste carburant West Palm Beach.

Là encore attention au courant qui peut être traître. Les marinas sont bâties sur des poteaux en bois, le béton étant rare dans les US en bord de mer. Pour mouiller en toute tranquillité et gratuitement, traverser le chenal pour remonter les Watter Ways vers la ville de West Palm Beach cap au sud. Sur la rive côté droit se trouve le chenal, côté gauche vous pouvez mouiller un peu partout par environ 3m de fond de sable et de bonne tenue. Il y a beaucoup de place et on peut rester bien éloignés les uns des autres. Aux changements de marées, souvent le vent et les courants se disputent laissant les bateaux travers au vent voir vent arrière. Une position bizarre au mouillage mais confortable car le fetch est assez faible sauf par orages qui peuvent être violents. Presque toujours en fin d’après midi.

Mouillage sur la rivière.
Mouillage sur la rivière.

Pour descendre à terre c’est un peu compliqué, les villas de luxe qui bordent le littoral disposent toutes de pontons privés, impossible de se poser. La marina de Riviera Beach demande 10 dollars par jour pour les annexes. Nous avons refusé de payer et pour autant avons utilisé leurs installations quotidiennement mais discrètement!

Pour aller en ville, des bus sont présents… toutes les heures au mieux. En Floride tout est fait pour la voiture, pas pour le piéton qui est mal vu. Vous pouvez également avec une annexe motorisée, remonter la rivière vers le sud et aller en ville. C’est agréable et on peut pose son annexe à la marina située juste après le premier pont ouvrant sur la droite. Trouver un petit coin, laisser l’annexe et vous êtes en centre ville.

Un point intéressant, de West Palm Beach vous êtes à une cinquantaine de milles juste devant les Bahamas…

West Palm beach juste devant les Bahamas.
West Palm beach juste devant les Bahamas.

José Arocena

 

Canal de Panama mode d’emploi.

 

Passage du canal de Panama à bord de « Nan Fong ».

Principe du fonctionnement du canal.

A bord de "Nan Fong"
A bord de « Nan Fong »

40 cargos par jour transitent par le canal de Panama qui relie la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique. Ce trafic est augmenté de manière sensible entre janvier et mai par le passage des voiliers qui empruntent le même chemin, les mêmes écluses que les bateaux de travail.

Pilote à bord.
Pilote à bord.
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Roger et Christine aux « bouts »

Nous avons voulu voir comment se préparait le passage en question et avons embarqué en tant que lamaneurs à bord du catamaran « Nan Fong ».

Fanfan lamaneuse.
Fanfan lamaneuse.

 

Techniquement, les formalités pour un voilier de moins de 15,20 mètres (50 pieds) s’élèvent à 600 dollars, dont 50 dollars de mesure du voilier. Prévoir 850 dollars de caution payable en liquide ou par carte de crédit Visa uniquement, caution restituée deux mois plus tard si vous l’avez payée en liquide et immédiatement en cas de visa.

Visa pour le canal.
Visa pour le canal.

Reste à louer les 4 lignes de 50 mètres à 15 dollars la ligne et à acheter des pneus de voiture qui serviront de pare battages, à 3 dollars le pneu plus un dollar pour s’en défaire une fois côté Pacifique. A bord en plus du skipper, il faut prévoir 4 personnes pour tenir les lignes dans les écluses.

Betty dans les écluses la nuit.
Betty dans les écluses la nuit.

Une fois prêts, un RDV sera fixé par l’autorité du canal.
Les passages pour les voiliers se font désormais toujours en deux étapes. En fin d’après midi le « pilote » vient à bord et vous accompagne sur les trois premières écluses montantes jusqu’au lac Gatun ou l’on s’accroche à une bouée pour passer la nuit.

Quelques moments de répit.
Quelques moments de répit.

Le pilote ne reste pas à bord, un autre arrive le matin, il nous accompagne pour la traversée du lac long d’une trentaine de milles. Reste à passer les trois écluses descendantes, la dernière, celle de Miraflores s’ouvre sur le Pacifique. Le pilote descend une fois le pont des Amériques passé.

Canal de Panama.
Canal de Panama.

Reste à mouiller dans Flamingo, gratuit. La porte du Pacifique passée, il vous rerste à faire les vivres et à lever l’ancre.

José et Betty sous le pont des Amériques.
José et Betty sous le pont des Amériques.

Dernier détail, refuser d’être placé « contre le mur » dans les écluses, des avaries sont pratiquement assurées dans cette configuration.

On trinque le passage dans le pacifique.
On trinque le passage dans le pacifique.

Un grand merci à Josè et Betty pour leur accueil à bord de Nan Fong.

Un autre bateau de plaisance, plus gros, passe le canal. Belle vidéo.

 

San Blas Alitupu

Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Situées par 9°31.19N et 79°03W les « Robeson » forment probablement le groupe d’îles les plus authentiques des San Blas. Peu de voiliers y vont et ceux qui s’y « perdent » ont bien du mal à repartir tant la gentillesse des habitants est grande.

Pris du haut du mât:     Alitupu iles Robison San Blas
Pris du haut du mât: Alitupu iles Robison San Blas

Pour s’y rendre, de Porvenir en venant du nord ou de la zone de Nargana à l’Est il est conseillé de pointer sur 9°29.46N et 79°01.55W et de passer sous le cayo Guarda. On peut passer à travers les différents barrages de hauts fonds, nous l’avons fait en remorquant un énorme Ulu rempli d’eau venant de la rivière et en panne de moteur…

    Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Pour simplifier, les îles Robeson, situées au font du golfe de San Blas sont restées les plus vraies. Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’alcool, des sourires, des gens aimables.

    Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Je n’en dis pas trop, il ne faudrait pas que le coin devienne à la mode…

San Blas Banedup et Nuinudup

 

2008.

Carte san blas banedup Cayo limon
Carte san blas banedup Cayo limon

Situé par 9°33.8N et 78°51.6W le mouillage de est Limon Cays composé de Banedup et de Nuinudup fait partie de nos préférés tant par sa beauté que par son accès facile, ses fonds superbes, sa boulangerie Kuna et son pain délicieux, mais oui, (1 dollar les 10 petits pains).

Banedup san blas
Banedup san blas

Parfois le mouillage se remplit fortement et l’on compte plus de 30 voiliers sans que pour autant on soit gênés. Les bateaux aux faibles tirants d’eau s’avancent laissant la place derrière pour ceux qui calent beaucoup.

ile banedup san blas
ile banedup san blas

L’arrivée est facile, si l’on vient de Porvenir en passant par le canal Eden on passe par le point GPS 33°00N et 78°52.4W avant de tourner sur bâbord cap 56° sur 0.9 milles. Vous êtes devant l’entrée du mouillage bordé par des hauts fonds de chaque côté mais bien visibles. Une fois dedans on peut soit rester sur tribord et longer l’île de Nuinudup, les fonds sont clairs, autour des 10 12 mètres de fond de sable de bonne tenue. Soit mouiller au milieu sur des fonds variables de 2 à 8 mètres. Enfin on peut en suivant la couleur de l’eau s’avancer bien devant l’île de Nuinudup (celle qui est à tribord) et mouiller dans des fonds de quelques mètres et avoir devant soi juste la barrière de corail à un mille devant.

Fanfan et sa copine Kuna
Fanfan et sa copine Kuna

Mouillage tranquille, agréable, spacieux et avec peux de nord Américains qui préfèrent s’agglutiner à Hollandais cay. Rien que pour cela le coin vaut le déplacement.

Vous trouverez de l’eau douce dans des puits sur l’île, vous pourrez brûler les ordures en regroupant plusieurs bateaux, des pêcheurs vous proposeront du poisson chaque jour pour quelques dollars, des langoustes de même en période d’ouverture de la pêche et même en dehors…

Pêcheurs au filet à Banedup.
Pêcheurs au filet à Banedup.

Sur Banedup (l’île qui se trouve devant sur bâbord) une famille vit désormais à l’année, Anisio le boulanger dispose d’une petite épicerie et sa famille coud des molas. Nous avons équipé sa case de deux panneaux solaires orientables et installé des interrupteurs aux différents points d’éclairage, ils sont ravis même s’ils ne savent pas dire merci. Il paraît que c’est un mot inconnu des Kuna, même si « Nuedi » qui signifie « bonjour » sert aussi pour les remerciements…

Pour les mateurs de chasse sous-marine, la barrière de corail est un bon coin, pagres, barracudas, carangues etc.

 

J.A

Clandestinos au Panama.

 

Clandestinos.

Voilà, il ne nous manquait que cela, devenir des clandestins en Amérique centrale !

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En arrivant par la mer aux îles San Blas qui sont une « comarca autonoma de Panama », une région avec autonomie, nous avons fait notre « entrée » au Pays, notre entrée au Panama. Un bureau existe sur l’île de Porvenir, les formalités ont été normalement menées avec en prime une taxe dite de « Over Time », ce qui correspond pratiquement aux horaires et jours d’ouverture, les jours « normaux » étant souvent dénués de fonctionnaires.

Nous rentrons officiellement au Panama le 7 janvier 2008 avec une autorisation de trois mois de séjour. Les textes en vigueur prévoient alors qu’une extension du visa peut être obtenue sur demande pour une durée de trois mois supplémentaires à l’issue du visa initial.

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C’est donc en avril, le 7 exactement que nous nous apprêtons à. Demander nos trois mois de plus, comme l’ont fait avant nous nombre de voiliers.
Mais voilà, entre temps les textes ont changé et on ne renouvelle plus les visas…nous dit-on juste avant d’aller au prés de l’immigration à Colon.

Un coup de fil au consulat de France à Panama pour en être sûrs. Résultat, le consulat n’est au courant de rien et ils s’en contre foutent ! Merci. Heureusement que l’on n’a pas besoin d’eux dans l’urgence…

Finalement c’est bien officiel et terminé pour le renouvellement des visas pour les européens, en tous les cas pour les ressortissants français. Et voici comment on devient clandestins au Panama avec un billet d’avion en poche et quelques semaines à tenir avant de quitter le territoire du Panama en payant une amende proportionnelle à la durée du dépassement du visa initial.

Fin avril, tout s’est bien terminé, nous avons réussi à normaliser notre situation plus facilement que prévu, mais ce n’est pas une règle…

 

San Blas Green island

Carte green island san blas
Carte green island san blas

Situé par 9°28.8N et 78°38W les îles de Green Island (Kanlildup, Kuigaladup et Waisaladup) forment un des plus jolis mouillages des San Blas, proches de Nargana, ils offrent un arrêt facile avant de poursuivre vers les îles de Coco Bandero et la route vers l’ouest de l’archipel.

Le secteur est mal pavé et il convient de ne pas trop se fier aux cartes, qu’il s’agisse des raster diverses ou des CM93 largement utilisées. Le géoréférencement est moyen et souvent en plus des sondes fantaisistes on peut trouver des patates de corail à moins de deux mètres de la surface sur une route indiquant 20m de fond…

green island san blas
green island san blas

L’approche se fait à vue, plusieurs mouillages sont possibles. Si l’on aime le vent et les batteries bien chargées, on ira sur la partie située entre Kanlildup et Kuigaladup, des fonds de plus de 10m mais du sable de bonne tenue. Les fonds sont beaux, l’eau propre etc… vous êtes aux San Blas quand même, ne l’oublions pas.

Green island (isla verde) san blas
Green island (isla verde) san blas

Si vous voulez vous retrouver au calme, sans une ride, dans de l’eau qui reflète les cocotiers, mouillez sous le vent de Kanlildup, vous aurez en prime une île déserte rien que pour vous.

Ne pas oublier également que l’ensemble des îles des San Blas offre des possibilités énormes de mouillage, en dehors des guides divers. N’hésitez pas à chercher un passage perso.

San Blas Nargana-Corazon de Jesus.

Carte avec trace enntrée sanblas corazon de jesus.
Carte avec trace entrée san blas corazon de jesus.

Situé par 9°26.6N et 78°35W le mouillage de Nargana-Corazon de Jesus est un des deux points les plus utilisés pour le ravitaillement en vivres et pour recevoir des visiteurs venus de Panama en avion.

Amuitz au mouillage sanblas corazon de jesus
Amuitz au mouillage sanblas corazon de jesus

Les deux villages reliés par un pont qui vient d’être rénové totalement début 2008 disposent de plusieurs « épiceries » ou l’on trouve selon les arrivages, quelques légumes frais, de l’épicerie de base, boissons et par fois des fruits. On peut également faire de l’eau en demandant le service aux locaux qui vous apporteront le dit liquide « mañana » ou même le surlendemain… Pres du pont côté ouest vous trouverez un petit restaurant sympatique, de l’essence et même du gasoil à prix Kuna, cher et en petite quantité, le galon kuna étant une mesure locale nettement moins volumineuse que les galons « normaux » pour peux que la norme existe en matière de galons.

corazon de jesus
corazon de jesus

L’approche de Nargana est assez simple mais il faut garder l’œil ouvert si l’on arrive par la partie ouest de l’île. Deux cailles affleurent sur la route qu’il faut atteindre en visant le point de passage GPS 9°26.6N et 78°35.8W. Faire un cap de 116° sur un demi nautique puis 65° sur 0.22 milles. Bien regarder autour de vous mais cela passe sans soucis.

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Le mouillage tient correctement et reste protégé de la mer même par fort vent. Une taxe de 5 dollars sera perçue des votre arrivée, par Nargana si vous restez mouillé à l’ouest du pont et par Corazon de Jésus si vous optez pour la partie est du mouillage, la plus proche de l’aérodrome. Deux avions se posent chaque matin en provenance de Panama city, l’aller retour coûte 104 dollars (début 2008) et l’on peut prendre les billets surplace.

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Panama Porto Belo.

 

Porto Bello, Panama.

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Depuis quelques jours Amuitz a planté son ancre dans la baie de Porto belo située entre les San Blas et Colon.

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Le mouillage en période d’alizés est parfait, l’entrée est facile et c’est le départ pour un ravitaillement sérieux en vivres que l’on peut effectuer en bus en se rendant sur la ville de Sabanitas à 1 heure de trajet.

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Comme nous sommes en période de Carnaval, Porto Belo se remplit chaque jour, carnaval étant une semaine ou l’on travaille peu, « on » étant les panaméens.

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Porto Belo est une cité historique, c’est ici que l’argent, des lingots de 30kg, s’entassaient dans les rues, sous la surveillance des conquistadors qui avaient pillé la région de l’Amérique centrale et attendaient le grand départ annuel des galions qui tentaient de rentrer en europe.

Porto belo
Porto belo

De cette période il ne reste que quelques vestiges des fortifications, quelques canons qui pointent encore vers la baie profonde ou ils protégeaient ces fortunes dérobées.

Fort de Porto Belo
Fort de Porto Belo

Dans quelques jours nous repartirons vers les San Blas terminer notre séjour. Les français disposent d’un visa de trois mois (les Etats-uniens et les Canadiens 1 mois…

Porto Belo
Porto Belo

San Blas Chichimé

 

Chichimè.

°Situé par 9°35N et 78°528W le mouillage de Chichimé dans la partie centrale des San Blas est l’un des plus courus par son éloignement du continent et par son paysage de cocotiers sous une barrière de corail et des fonds clairs. Situé entre deux îles, « Uchutupu Pipigua » et « Uchutupu Dummat ».

Carte chichime san blas entrée
Carte chichime san blas entrée

Son entrée n’est pas compliquée mais on se doit de contourner une première caille que l’on laisse à tribord avant d’entamer l’entrée de Chichimé. La caille est reconnaissable par un îlet minuscule situé tout contre et planté de 5 cocotiers.

Une fois de plus, les cartes sont mal géoréférencées, il convient d’ouvrir l’oeil car l’erreur peut être proche et fatale.

Le plus simple est de se caler sur la longitude 78°53.25 W et de faire du nord jusqu’à la latitude 9°35.2N sans se laisser surprendre par un passage qui n’en est pas un, juste un peu avant. La couleur des fonds est évidente, ne pas craindre de raser la caille nord qui déferle. Une fois sur ce point, c’est un cap à l’Est direct qui vous mènera dans le mouillage. Les fonds sont clairs, de sable, mais un peu forts, entre 9 et 13 mètres d’excellente tenue.

Bien mesurer le cercle d’évitage avant de mouiller et penser aux possibles renverses de vent. Ne pas mouiller au pied du récif en se disant que les vents établis le sont pour toujours, ce n’est pas le cas et tout peut changer très vite.

Barriere de corail.

Deux superbes thons en arrivant a 6 noeuds de vitesse.

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Le voilier « Stelie 4 » était avec nous.

Stélie 4 et les visites des Ulus des Kuna.
Stélie 4 et les visites des Ulus des Kuna.

Nous avons fait « du frais », la lancha venue de Colon est appréciée…

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Kuna Yala, San blas.

 

Kuna Yala.

Les îles Sanblas, le pays des Kunas.

Amuitz mouillé à Mamitupu
Amuitz mouillé à Mamitupu

Parmi les beaux coins du monde il en revient un qui reste gravé dans les mémoires des navigateurs, les îles Sanblas. En général elles sont visitées trop rapidement par les candidats au passage du canal de Panama, qui veulent passer vite le dit canal et retrouver face à eux un nouvel océan, le Pacifique.

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Nous avons opté pour une visite de luxe axée sur la durée, la seule à nos yeux qui vaille la peine pour bien pénétrer le pays et effleurer un peu la, vie des indiens Kuna. Une visite de quelques mois qui sera le point fort de notre navigation cette année 2007/2008.

Femmes Kuna
Femmes Kuna

Les îles San Blas sont étalées d’est en ouest et sont habitées par quelques milliers d’indiens qui ont la particularité d’être de petite taille et d’avoir pu conserver leurs traditions presque intactes avec les années.

Test de lunettes offertes par Amuitz.
Test de lunettes offertes par Amuitz.

Nous sommes rentrés aux San Blas par la partie Est à hauteur de l’île de Mamitupu. Tupu signifie île. Mamitupu est une des dernières îles restées encore totalement traditionnelles. Les femmes portent toutes la tenue composée de Molas, le village travaille chaque jour dans des champs situés le long d’une rivière qu’il faut atteindre à bord des Ulu, les pirogues taillées dans les troncs d’arbre et mues à la pagaie ou à la voile. Pas de moteurs, pas d’électricité, pas de confort. Seule concession faite au modernisme, un tuyau porte de l’eau douce au village, de temps en temps, lorsqu’il n’est pas cassé. Dans ce cas, les hommes vont chaque matin et remontent la rivière pour chercher de l’eau et la ramener dans des bidons au village. Chaque matin à peine le jour levé, les Ulu partent en silence à la pagaie, lentement, vers le continent, pour revenir en début d’après midi. Les pêcheurs pêchent autour de l’île, les enfants vont à l’école et apprennent le Kuna mais aussi parfois l’Espagnol et l’Anglais, lorsque le professeur en a les capacités. Le soir vers 18h, la nuit tombe et le village reste dans le noir. Parfois une lampe a pétrole vient teinter de jaune une hutte. Le village est composé de huttes en bois recouvertes de palmes. Pas de mobilier dans les maisons, des hamacs.

Molas
Molas

Les enfants sont aimables, souriants, beaux, des enfants sans soucis qui jouent avec des jouets qu’ils confectionnent eux même. Toute cette harmonie ne fonctionne que sur la base d’une discipline assez forte. Le chef du village, le Saila, réunit les habitants chaque semaine dans la maison du congreso ou se règlent tous les problèmes de société allant des impôts aux conflits plus ou moins forts. Une « police » locale existe, elle est armée d’un bâton aux épines piquantes qui sert aux punitions…

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Les San Blas c’est aussi et surtout des dizaines et des dizaines d’îles inhabitées, plantées de cocotiers et bordées de récifs coralliens.

Nous sommes entrain d’en tester quelques unes. Nous vous en parlerons plus tard.

José et Fanfan

Colombie l’Or des conquistadors…

 

A Carthagène on peut visiter des joailliers, spécialisés dans les émeraudes.

On peut aussi, dans la vieille ville, visiter le musée de l’or…

Un superbe bâtiment d’époque, parfaitement restauré, qui propose un aperçu de quelques pièces d’or, œoeuvres d’art d’époque, qui ont échappé aux convoitises sans fin des conquistadors…

Pour ne pas bavarder inutilement, voici quelques photos prises surplace.

Colombie Carthagene.

 

Cartagena de las indias.

Nous y sommes.

Après quelques déboires mécaniques, des vents et courants contraires mais nous y sommes.

Fanfan et la nouvelle ville
Fanfan et la nouvelle ville

Pour entrer dans la cité il faut savoir que les espagnols, fondateurs de la ville, avaient bâti un mur barrant l’entrée de la baie afin d’en interdire l’accès et par la même occasion permettant aux « ennemis » de s’échouer sur ce récif sous marin.

Entrée dans Cartagena de las indias.
Entrée dans Cartagena de las indias.

Heureusement une trouée a été réalisée permettant aux bateaux calant 2 mètre maximum, voir la photo des bouées d’entrée, de passer à travers le piège et éviter ainsi de faire le tour d’une quinzaine de milles. Nous sommes passés bien au milieu avec des fonds de 3,50 mètres…

Passe avec 2m de fond.
Passe avec 2m de fond.

Carthagène est une grande ville moderne, port de commerce et militaire mais dispose également d’un centre historique superbement restauré. On vous en parlera une fois visité.

Amuitz va bien, mouillé par 13 mètres de fond avec 70 mètres de chaîne, tout prés de la vieille ville restaurée, une réussite architecturale. Quelques photos en vrac.

Colombie Gairaca, 5 baies.

 

11°19.2 N 74°06.4 w

Probablement le plus beau mouillage de la cote colombienne jusqu’à présent.

Sur un ensemble de 5 baies, la troisième est de loin la plus protégée de la mer malgré des rafales violentes la nuit.

On y entre facilement de jour comme de nuit, pas de dangers particuliers et l’on peut mouiller sur des fonds de 9 mètres avec 60 mètres de chaîne sans gêner les voisins.

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Entrée baie Gairaca.

A terre quelques cahutes qui se veulent des restaurants ou l’on mange du poisson ramené chaque jour par des pêcheurs locaux, une dizaine tout au plus.

En fin de semaine et durant les vacances c’est une zone touristique mais très limitée faisant parti d’un parc national avec des constructions en dur interdites.

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Flottille pêche locale.

Une fois pied mis à terre Reinaldo arrive vous accueillir et vous présente sa demeure en planches, modeste comme les autres, il collectionne les souvenirs des voiliers de passage en particulier les cartes de visite. Nous avons ainsi pu retrouver nombre de copains qui étaient passés ici.

Chez Reinaldo.
Chez Reinaldo.

Thierry de New Life étant à l’article de la mort par manque de Cocacola, nous avons trouvé dans un établissement local la boisson salvatrice qui a requinqué le bonhomme qui n’apprécie guerre d’autres boissons, pas même le Pepsi…

New Life et Amuitz au bistrot.
New Life et Amuitz au bistrot.
Thierry en manque de Coca.
Thierry en manque de Coca.

Colombia, puerto Bolivar.

 

Puerto Bolivar. 12°15N 071°57W.

Puerto Bolivar.
Puerto Bolivar.

Situé dans une immense baie, Puerto Bolivar est un port privé charbonnier. Comme nous étions sans moteur et sans vent permettant de progresser vers l’ouest, nous avons obtenu l’autorisation de mouiller à l’intérieur de l’enceinte du port le temps que les vents tournent à l’est. Nous sommes entrés à la remorque de New Life.

Remorqué par New Life.
Remorqué par New Life.

L’autorisation était assortie d’une interdiction d’aller à terre, ce qui était compréhensible vu que nous étions au beau milieu d’un port de commerce en pleine activité. Nous sommes restés une semaine, c’est long une semaine sans mettre pied à terre surtout pour Marvin et ses 5 ans ! Les garde côtes étaient là pour s’assurer que nous respections bien les consignes du directeur du port.

Contrôle des douanes.
Contrôle des douanes.

Du coup nous avons assisté au chargement d’un certain nombre de cargos de 60.000 à 200.000 tonnes, chargements ultra rapides vu que les 200000 tonnes a été chargé en moins de 36 heures entre le moment de son arrivée et de son départ. 3 remorqueurs
portuaires pratiquement neufs sont à poste ainsi qu’un service de pilotage, de lamanage et de plongée sous-marine.

Les charbons de Colombie.
Les charbons de Colombie.

Un dispositif de wagons emmène le charbon sur le port, d’énormes grues à godets chargent des tapis roulants qui serpentent et finissent dans les cales des cargos. Un autre petit quai permet de recevoir un bateau en attente et un second à l’intérieur qui vient livrer du matériel, des conteneurs et autres engins destinés à la mine de charbon.

200.000 tonnes de charbon.
200.000 tonnes de charbon.

Les cartes météo ont été fidèles à la réalité, la tempête tropicale qui est devenue le cyclone « Noël » a provoqué des vents contraires venant d’ouest, remontant de Panama jusqu’à nous.

Pour passer le temps nous avons décidé de sortir faire un tour en annexe, on n’avait pas le droit d’aller à terre mais rien ne nous interdisait d’aller en annexe… Avec Fanfan et Marvin nous avons été pêcher un peu à la traîne.

Pêche à la traîne en annexe.
Pêche à la traîne en annexe.

Une première « touche » a cassé notre ligne et provoqué une belle entaille dans le doit de Fanfan, la seconde ligne mise en service a permis de ramener un superbe Barracuda que Marvin à ferré sans blêmir,

Marvin pêcheur.
Marvin pêcheur.
Et un barracuda...
Et un barracuda…

il faut dire que la bête était un peu plus grande que lui.

Pas rassuré le Marvin de New Life.
Pas rassuré le Marvin de New Life.

Pour ne pas se laisser aller nous avons mangé et bu, du bon pain frais sorti du four et du poisson.

Colombie Cabo de la Vela

 

Cabo de la Vela.

12°12.45N 72°11.50 W

Un des endroits qui peuvent être difficiles à passer sur la côte colombienne et qu’il vaut mieux passer bien au large où alors, comme nous l’avons fait, sans trop de vent.

L’approche est sans difficultés, Pointer sur 12°12.45N 72°11.50 W, arrondir la pointe avant de faire cap à l’Ouest et de s’approcher du village de pêcheurs qui se trouve à deux nautiques du cap. Les fonds sont clairs et remontent doucement jusqu’à deux mètres. On peut mouiller plus ou moins prés du cap, tout dépend de l’état de la mer.

Ciel d'Orage
Ciel d’Orage

Nous avons mouillé entre la pointe du cap et le village des pêcheurs qui sont venus nous saluer.

Langoustes
Langoustes

langouste

Ici les pêcheurs utilisent des barques fines avec des moteurs internes qu’ils lancent en tirant un cordage qu’ils ré enroulent à chaque fois.

Bateaux de pêche.
Bateaux de pêche.

La différence entre pêcheurs du Vénézuéla et de Colombie est flagrante, au Vénézuéla ils disposent de bateaux fortement motorisés et plus récents qu’en Colombie ou l’on sent que le pêcheur est pauvre pour de vrai.

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Nous avons capturé un thazar avec les leurres que nous a envoyés René Ganglof qui les fabrique lui-même et qui va très bientôt faire partie du sérail des navigateurs qui partent en mer pour longtemps…Il va naviguer avec son épouse sur un Kendo 43, excellent voilier robuste et fait pour tailler les mers.

Un thazar..
Un thasar..

Ses leurres, nous en avons testé un à fond, capturent des dorades Coryphènes et des Thasars mais pas encore de thons.

Le mouillage est tranquille et isolé.

Cartes de la british Hydrographic office N° 2267 C.

Colombie Punta morro hermoso.

 

10°57N 75°02W

Une petite lagune bien à l’abri au bout d’une langue de sable qu’il faut contourner sans écouter les cartes qui sont fausses sur ce point.

La partie a éviter est située à l’intérieur des 3 points suivants : 10°56.5 N 75°03.15W, 10°56.1N 75°02.9 W, 10°56.9N 075°02W. Suivre ces trois points et vous serez au fond de la lagune mouillés par 4m de fond de vase puante.

L’escale agréable si ce ne sont les moustiques, prévoir un bon produit ou faire comme les locaux, mélange d’huile et de gasoil et ça marche…

Accueil à terre.
Accueil à terre.

La baie est super protégée par un avancement sur prés d’un mille. A terre tout est organisé pour accueillir les touristes des cités voisines qui viennent en bus ou voiture les fins de semaines. Des petites paillotes font office de parasols ou l’on peut prendre place et commander boissons fraîches ou bons poissons. Juan Carlos est là pour vous servir, aimable et parlant même le français.

Parasols locaux
Parasols locaux

La sécurité est assurée par tout le monde mais il ne semble pas qu’il faille craindre sur ce plan.

Nous avons profité quelques jours en attendant le vent… pour couper les cheveux de Marvin à la tondeuse, maintenant qu’il est grand (5 ans) il accepte de bon coeœur et la coupe lui donne un aire canaille !

Marvin chez la coiffeuse.
Marvin chez la coiffeuse.
Marvin, tondu.
Marvin, tondu.

Il a appris en quelques minutes le fonctionnement du kayac de Fanfan et s’en débrouille tout seul (sous l’œil de Patricia…).

Marvin en Kayac
Marvin en Kayac

Avant d’arriver il faut passer par la rivière Magdalena et ses courants. On a eu de la chance car à la place des troncs d’arbre nous avons navigué entre les « patates » de pelouse.

Le "fleuve" Magdalena.
Le « fleuve » Magdalena.

Une trouée dans le ciel et c’est l’occasion de se souvenir des méthodes d’avant le GPS..

A l'ancienne...
A l’ancienne…

Colombie Rodadero

 

Rodadero, cité balnéaire touristique pour les colombiens, cité que nous avons atteinte à la voile contre les vents, nous commençons à en avoir l’habitude.

Entrée sur Rodadero.
Entrée sur Rodadero.

Mouillés devant la plage côté gauche de celle-ci, nous y avons passé une nuit et profité pour faire quelques courses en ville, des fruits et légumes qui nous faisaient défaut depuis note départ de Aruba.

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Eaux brunes.

L’étape suivante est délicate, elle doit nous mener sur le fleuve Magdalena qui charrie les troncs d’arbres et autres détritus en permanence avec d’autant de force que cette saison des pluies qui n’en finit pas a été violente en Colombie causant des morts et d’importants dégâts matériels à l’intérieur du pays.

New Life au mouillage.
New Life au mouillage.

Les touristes locaux viennent nous voir en pédale et se font pendre en photo avec Amuitz en second plan. Ils sont étonnés que l’on puisse vivre à bord d’un voiler…

Visite des locaux.
Visite des locaux.

Panne moteur en Colombie.

A la remorque de New Life.
A la remorque de New Life.

Comme tout arrive un jour, c’est la panne moteur qui cette fois-ci est venu accompagner notre voyage. Nous étions au début de la Colombie quand notre bon Yanmar s’est mis en rideau.

Seuls à Bahia Honda
Seuls à Bahia Honda

Bien entendu les vents étaient contraires, le courant aussi et nous étions loin de toute terre habitée par autre chose que pas des indiens qui pêchent sur des troncs d’arbre creusés, mus par des morceaux de voile et des pagaies.

Orages mais pas désespoir.
Orages mais pas désespoir.

Fort heureusement nous étions en compagnie du voilier « New Life » qui nous a remorqués à l’intérieur de la baie sauvage Bahia Honda devant laquelle nous étions tombés en panne.

On mouille sous voiles, comme dans le temps...
On mouille sous voiles, comme dans le temps…

Orages, remorquage, mouillage à la voile, cela sort de l’ordinaire.

La baie immense n’étant absolument pas protégée des vents d’ouest, nous avons décidé le lendemain de rejoindre Puerto Bolivar à la voile en tirant des bords.

New Life au près.
New Life au près.

 

Venezuela Los Monjes

 

Pour aller des îles ABC (Aruba, Bonnaire et Curaçao) vers la Colombie il y a deux possibilités. Soit partir au large et d’une traite de trois ou 4 jours de mer atteindre la cité de Carthagène située par 10°24 nord et 75°32W, soit faire du cabotage dans un secteur pas toujours évident.

Los Monjes Vénézuéla.
Los Monjes Vénézuéla.

C’est la seconde solution que nous avons choisie, le voilier New Life et nous-mêmes.

New Life
New Life

Partis de Aruba le 24 octobre 2007 avec un bon vent portant, nous avons été accompagnés toute la journée par des orages tropicaux importants qui ne nous ont pas lâché une minute ou presque.

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Nous avons également pu mettre les lignes de pêche à l’eau, trois poissons nous ont amélioré fortement le menu, une bonite, un thon et une dorade coryphène. Nous avons pu donner du thon à New Life qui avait cassé sa ligne sur du gros.

MaiMai
MaïMaï
Thon
Thon
Thon.
Thon.

Sur la route de la Colombie un petit groupuscule d’îlots appelé « los Monjes » permet une halte pour la nuit en demandant l’autorisation aux gardes côtes Vénézuéliens qui occupent la partie la plus occidentale de leur pays.

Particularité de ce « mouillage », on doit s’accrocher à un cordage qui barre la petite baie et mouiller son ancre sur l’arrière ou l’avant selon que l’on choisisse de mouiller face au large ou cul au large.

Mouillage délicat.
Mouillage délicat.

Des pêcheurs en profitent pour se reposer comme nous, aux « Monjes » Petit détail qui gâche le séjour, un groupe électrogène qui fournit l’énergie au petit phare et aux besoins des 25 soldats des Gardes côtes, tourne 24h/24 et transforme le mouillage en usine bruyante.

Monjes, ouvert à l'Ouest.
Monjes, ouvert à l’Ouest.

Parfois le vent qui habituellement est de secteur Est passe à l’Ouest en fin de saison cyclonique, ce qui était le cas lors de notre passage. Le mouillage devient alors presque intenable, la mer entre librement dans l’abri qui n’en est plus un. De même nous avons bataillé 45 minutes en pleine nuit pour récupérer notre ancre arrière qui s’était prise dans un câble d’acier qui traînait dans les fonds de 19 mètres.

Colombie toute proche.
Colombie toute proche.

Le mouillage des Monjes 12°21N et 70°54W a ne faire qu’avec du vent d’est établi.

Douanes-garde côtes du Vénézuéla.
Douanes-garde côtes du Vénézuéla.

Les gardes côtes viennent à bord, on va les chercher à terre plus exactement, pour qu’ils effectuent u contrôle de sécurité dans une ambiance détendue avec une bière appréciée par les contrôleurs en uniforme.