Changement de zone de navigation pour Amuitz qui est passé de la Grèce vers notre Atlantique traditionnel… Quelques images en vrac du bord d’Amuitz entre Preveza en Grèce, la Galice dans le golfe de Gascogne et l’arrivée en Bretagne (19 mai 23 juin). François a accepté de m’accompagner dans cette virée de 2500 milles avec au programme entre autres, la mer Ionienne, le détroit de Messine, la Sicile, la Sardaigne, l’Andalousie, le détroit de Gibraltar, l’Algarve, la remontée du Portugal avec ses fameux Alizés de nord et la Galice, dernier rdv avant de rejoindre la Bretagne. Le golfe de Gascogne a été bien musclé avec un front de SW qui nous a menés du cap Finistère jusqu’aux iles des Glénan. Stephane et Fanfan nous ont concocté la météo pour que ce convoyage se passe au mieux… ils sont venus nous rejoindre à bord. Amuitz se repose au chantier du Corniguel à Quimper.
Catégorie : Route d’Amuitz.
GRECE 2023
Mer Ionienne…
Un peu frais pour le mois d’Avril, mais les navigations ont commencé 🙂
Petite visite dans cette cité « île » proche du golfe de Patras…
Gros grain sur le mouillage…
Aprés la pluie, vient le beau temps…
GRECE 2022
Amuitz retrouvé.
Après une trop longue absence nous voici ce mois de mai/juin 2021 de nouveau au près d’Amuitz en Grèce.
Nous avons testé de nouveaux coins, futurs mouillages 🙂
Le pavillon « local » des marins francophones a été envoyé.
Le long séjour en chantier comporte toujours son lot de petites tracasseries techniques qu’il faut régler… La mécanique ne se fait que rarement oublier. Notre moteur Perkins a démarré au quart de tour mais c’est le refroidissement qui fait des siennes. Un coude d’échappement a rendu l’âme. La pièce de remplacement est partie de Bretagne vendredi dernier, et tarde a arriver au chantier. En attendant la liste de choses à faire diminue doucement. Le moteur Hors bord ne voulait pas démarrer… un démontage et nettoyage d’un gicleur plus tard, il ronronne comme au premier jour. C’est un Yanmar Malta 🙂
Et un peu de ponçage de coque 🙂
Amuitz vu d’en bas… les voiles à poste.
La pièce que nous attendions depuis une douzaine de jours a fini par arriver… et du coup la mécanique a retrouvé ses droits. Un grand merci à Sébastien et Stephane pour l’envoi de la pièce de dépannage. Une fois nettoyée, vérifiée et repeinte, elle a été jugée bonne pour le service et remontée sur le moteur. Nous avons lancé la Perkins et voici une fuite d’eau supplémentaire que je n’avais pas repérée… Le durit qui relie le faisceau de refroidissement était fissuré et fuyait abondamment. Problème, impossible de retrouver une pareille pièce dans le secteur. Fort heureusement le système « D » fonctionne bien et j’avais une panoplie de chambre à air de différents diamètres. Un peu dur à ajuster mais c’est fait. La fuite est contenue et le moteur ronronne… 🙂
Après le travail nous prenons quelques jours en fin de semaine pour visiter le coin, ce qui nous change des points de vue maritimes… Petit tour à Lefkada.
En annexe à la rame…
La pêche du jour…
Qui reconnait Amuitz?
Traversée de la Méditerranée à bord d’un « Cocaine 38 », architecte Joubert-Nivelt.
Du sud de l’Espagne vers la Grèce, au programme de la saison 2018 à 2020.
Amuitz a quitté son port d’attache du sud de l’Espagne ou il se trouvait depuis presque deux ans.
Avec Fanfan, nous avons préparé le bateau pour une virée Méditerranéenne qui devrait nous mener d’Andalousie aux Baléares puis progressivement vers la Sardaigne, la Sicile, la Calabre et la Grèce.
L’objectif est là. Amuitz va bien, il attend juste un carénage mais pour cela il faudra atteindre les eaux grecques et trouver un chantier local ou laisser notre voilier pour l’hiver.
Avant d’en arriver là, nous avons quitté nos amis suisses Roland et Claire ainsi que Steve qui connait la Méditerranée sur le bout de son voilier avec lequel il a écumé le moindre recoin… Ses conseils nous seront probablement précieux vu qu’en matière Méditerranéenne nous sommes toujours des débutants.
35 heures, c’est ce qu’il nous a fallu pour rejoindre l’île de Formentera dans le sud des Baléares. 35 heures de moteur et voile avec toujours la brise Diésel présente pour couvrir les 240 milles entre les deux ports.
Une petite virée tranquille, idéale presque pour une remise en selle, il manquait quand même un peu de vent.
Le pilote automatique NKE a fait merveille, on compte beaucoup sur notre troisième fidèle équipier.
Une bonite en partant et un gros poisson qui a tout cassé juste en arrivant dans les Baléares, un bilan maigre en matière de pêche. Croisé une jolie petite tortue, des millions de méduses et des dauphins en quantité.
Nous avons pris une bouée dans la partie du parc maritime de Las Salinas, bouées qui sont pour le moment gratuites et deviendront payantes au premier juin.
FORMENTERA. BALEARES.
Demain nous allons aller à terre, nous devons faire quelques courses et rendre visite à Gaelle, la roscovite locale.
De Formentera nous sommes partis le 26 mai 2018 avec peu de vent et une mer qui s’est formée au fur et à mesure que l’on remontait l’archipel des Baléares vers le Nord Est.
Avant que la météo ne se gâte, nous avons trouvé le voilier « Virgen del Mar » 1957 qui était recherché semble-t-il depuis deux semaines, à 30 milles au large de Palma. Le signalement a été donné aux autorités qui ne semblaient pas prendre très au sérieux notre information…
Ciel totalement couvert, mer hachée et brise Diésel au programme. Finalement nous sommes arrivés sur le port de Mahon dans l’île de Minorque, point recherché pour sa situation favorable pour un départ ultérieur vers la Sardaigne. Durant la nuit nous avons croisé de prés un cargo d’environ 180 mètres qui n’était pas signalé par l’AIS… comme quoi !!!
MAHON. MINORQUE. BALEARES.
Nous avons trouvé le mouillage de la Taulera qui est parfaitement protégé de la mer et de certains vents.
Une excellente nuit de repos a été appréciée après le remuage en tous sens de la nuit dernière.
Le bricolage mécanique n’a pas manqué, deux petites heures pour régler un souci de régime moteur.
Mardi 29 mai 2018.
Petit tour sur le port de Mahon, charmante petite bourgade huppée ou se coutoient les grands paquebots et quelques yachts de luxe mais aussi des voiliers de voyage. La saison n’a pas encore débuté, ce qui nous va bien…
Un plein de gasoil, un peu d’eau, et nous voici revenus à notre mouillage dans l’attente du départ pour la Sardaigne…
Mercredi 30 mai 2018, nous quittons le mouillage de Mahon sur l’île de Minorque au lever du jour. Une petite traversée d’environ 200 milles que nous démarrons au moteur comme d’habitude en Méditerranée…
Fort heureusement cette fois-ci Éole a été de notre côté et nous a permis de naviguer une grande partie du temps à la voile à bonne vitesse.
La pêche a été difficile car plusieurs fois la ligne a cassé à cause de la vitesse. Heureusement à l’occasion d’un court passage sans vent, nous avons pu pêcher un petit thon germon qui nous convient à merveille.
Finalement c’est sur l’île Sarde de San Pietro, dans la partie sud Ouest que nous avons terminé notre virée du jour. Une place à quai pour 24 heures, un petit tour à terre, une bière pour Fanfan « Spina » et nous voici de retour à bord, suivis par 230.000 moustiques qui, le soir tombé, s’acharnent sur tout ce qui bouge pas trop et dispose d’un peu de sang frais…
CARLOFORTE. SARDAIGNE. ITALIE.
Deux pavillons de courtoisie, le sarde et l’italien.
Ce 1er juin 2018, après une nuit au calme, l’activité a repris et le va-et-vient des ferrys semble être de mise.
Pas de pompe à carburant sur le port…
Le foot…
Un peu de bricolage à bord avec l’étau monté sur une marche de la jupe, face au vent pour éviter de trop salir…
Au revoir la Sardaigne et rebonjour pour les étapes de nuit, deux d’affilée pour faire le tour du sud de la Sardaigne et filer vers l’Est et rejoindre une des îles les plus au large de la Sicile. Un petite île du nom de Ustica située à 30 milles au large de Palerme. Une petite île tournée vers la plongée bouteilles ou nous avons pu trouver un petit coin de quai (payant) pour y passer quelques jours, le temps que la météo nous permette de poursuivre vers Messine…
C’est comme ça que l’on voit apparaitre après deux jours de mer, l’île de Ustica.
USTICA. SICILE. ITALIE.
De bonnes rencontres durant les voyages… des amis catalans Quim et Joan avec qui vous avons passé une excellente soirée à bord de Amuitz…
Joan est un spécialiste du Ginn Tonic, une préparation qu’il maitrise…
Sur la fresque en dessous, vous aurez reconnu Amuitz dans le poisson bleu…
De l’île de Ustica en Sicile au port de Rochela Ionica en Calabre.
L’étape de l’île de Ustica terminée, avec de la mer qui est entrée dans le petit port ouvert à l’Est Sud est, rendant le repos difficile, nous avons repris la mer toujours cap à l’Est en profitant d’une petite traine d’Ouest qui devait nous mener vers les volcans.
Le vent qui était établi et la mer qui allait avec nous a permis d’allonger la foulée mais pas assez pour arriver sur l’île de Vulcano de jour, pour y mouiller.
Finalement nous avons décidé de poursuivre et de profiter de bons vents, ce qui est une denrée rare. C’est au matin suivant que nous avons approché le détroit de Messine. Un appel VHF de la tour de contrôle du dit détroit nous a « autorisé » à emprunter la voie extérieure au DST. Des cargos en tout genre, paquebots, barges, transbordeurs et autres bateaux de pêche se croisent constamment, sans oublier les quelques voiliers de notre genre.
La descente du détroit est assez longue mais poussés par un courant et 25 noeuds de vent contraire, nous avons étalé sans encombres le détroit de Messine.
La remontée sur la partie gauche de la Calabre, a été moyennement appréciée.
Un très bon vent pour commencer mais à 20 milles du port de Roccela ionica, nous sommes en mer Ionienne, c’est un coup de vent de Nord qui nous accueille pour la fin de la journée.
CALABRE. ITALIE
Finalement le vent s’est calmé et c’est en pleine nuit que nous sommes entrés dans le port, pas rassurés car les guides nautiques annoncent des fonds qui s’ensablent, ce qui est, semble-t-il de l’histoire ancienne. Des lumières de police, ambulances, des dizaines de gens dans des tenues blanches, allongées par terre, on ne comprenait pas bien ce qui se passait dans le port.
Des rafales de vent nous ont accueilli mais finalement avec l’aide d’un gars du port qui ne voulait parler qu’en anglais, alors que mon italien est presque parfait, no ? Les lumières c’était pour les secours d’un groupe de réfugiés syriens qui venaient d’arriver par la mer… dur dur pour eux mais semble-t-il qu’il n’y avait pas de victimes. La noria d’ambulances s’est terminée vers minuit, l’heure pour nous d’aller se reposer un peu.
Ecologiste à fond, Fanfan a entrepris ce matin de nettoyer les abords du port…
Au fait, ici le printemps est bien arrivé…
Prochaine étape, direction la Grèce à quelque 200 milles toujours vers l’Est avec un peu de nord si possible…
De Roccela Ionica région de Calabre (Italie) à l’île de Paxos en mer Ionienne (Grèce).
Nous avons quitté le port de Roccela Ionica mardi 12 juin 2018 au lever du soleil pour atteindre en 34 heures l’île grecque de Paxos sur la mer ionienne.
Une courte traversée de 180 milles marquée par un manque de vent, et ce malgré les 20 à 25 noeuds annoncés par la météo…
Nous nous sommes rabattus sur la pêche et avons capturé deux thons qui nous ont permis de renouer avec la cuisine variée et de qualité que Fanfan parvient chaque jour à inventer avec les moyens du bord, qui sont immenses…
Une nuit calme, totalement étoilée et sans lune, l’idéal pour observer les astres, les satellites divers et variés et même quelques étoiles filantes toujours intéressantes à voir passer.
Pas une baleine, peu d’oiseaux à part un « moineau » au petit matin qui après avoir fait deux fois le tour d’Amuitz a préféré poursuivre sa route solitaire à plus de 40 milles de la première terre!
Des dauphins en revanche nous font toujours une visite, divers groupes allants d’un couple voir un solitaire a une bande d’une 50aine venus surfer sur la vague d’étrave.
GRECE.
L’approche de la Grèce s’est faite sans encombres, les cargos croisés ont tous respecté les distances de sécurité, comme nous le faisons également. L’A.I.S permet facilement de vérifier tout cela sans avoir à mettre en place de fastidieux calculs.
L’arrivée sur l’île de Paxos, dans une crique située tout au nord est un spectacle grandiose. Des dizaines de voiliers mouillés en tous sens, certains avec des bouts à terre, d’autres non, mais le tout dans une eau turquoise et tiède garantie…
Amuitz parti de Aguadulce le 20 mai 2018 à mouillé son ancre par 3 mètres de fond de sable le Mercredi 13 juin 2018. Tout va bien à bord.
Ce jeudi matin nous nous sommes rapprochés du petit village de Lakka sur l’île de Paxos.
Fanfan fait des conserves de thon car nous n’arrivons à tout manger…
Quelques vues du mouillage et de l’île…
Au loin l’île de Corfou dans sa partie sud.
Amuitz au premier plan…
Des bougainvilliers qui poussent par tout et qui s’imposent…
Fanfan veut le même au Pays basque, ça va pas être facile.
Le coin est vert… et le vert on connaît bien au Pays basque, il suffit d’arroser… 🙂
Après la pluie le beau temps…
Toujours dans le même secteur grec mais sur le continent, le port de Preveza ou nous avons cherché un chantier pour hiverner Amuitz.
Cul à quai dans le port, une ancre au fond, cela devient habituel mais risqué quand le voisin qui s’en va, remonte ton ancre emmêlée et que tu n’es pas là pour remouiller… Finalement il n’y avait pas de vent et on s’en est bien tirés.
Autrement, le plein de gasoil c ‘est pas à la pompe mais un « pompiste » vient avec sa petite camionnette et voilà…
Preveza c’est l’endroit pour faire son entrée officielle au Pays, même si la Grece est en Europe, c’est comme ça…
Nous avons rencontré de drôles de coutumes, comme ces pavillons de courtoisie composés de petites culottes…
Nous avons été voir un peu du côté du continent, en repérage et pour changer des zones touristiques. On peut en trouver, ce qui nous rassure un peu…
A Igoumenitsa, pas de voiliers ni de plaisanciers, mais c’est bien mieux ainsi…
De bonnes défenses sont indispensables.
Notre voisin de quai…
Pas loin de là, une petite baie planquée avec quelques bateaux, le havre parfait loin de tout.
Fin de journée le 22 juin 2018. La journée la plus longue de l’année…
Fanfan s’est mise à la cuisine… du bon pain croustillant.
Corfou, île du nord de la mer Ionienne.
Nous poursuivons nos mouillages divers et variés.
Retour à Lakka sur l’île de Paxos avec Stéphane.
Toujours les mouillages avec amarres à terre…
Petite balade sur l’île.
Escale en ville à Preveza.
Tout a une fin, et les vacances de Stéphane aussi… notre fiston est donc reparti, en taxi, bus, bateau, avion et voiture, rejoindre la Bretagne d’ou il était venu…
Nous revoici « seuls », l’occasion d’aller un dimanche, voir les rites locaux. Comme c’était en dehors des horaires d’ouverture, nous avons juste jeté un oeil rapide, sans prières…
du coup, la fureur du ciel ne s’est pas faite attendre et nous a envoyé aussi tôt,
de gros nuages noirs chargés de vent pour une mise en garde destinée aux mécréants…
Derrière Preveza un énorme golfe s’ouvre avec de nombreux mouillages, villages et le tout dans une tranquillité étonnante pour un mois de Juillet…
De l’eau douce… et Amuitz à quai.
A bord d’Amuitz nous sommes des partisans de culture locale. Fanfan ne manque jamais une vérification personnelle de la production autochtone…
Petite échoppe de vente d’Ouzo…
Le plus difficile c’est de se faire comprendre.
Après dégustation, c’est le choix…
Notre virée Méditerranéenne de 2018 est terminée. Amuitz a été mis au sec dans un chantier (voir la vidéo) ou il devrait passer l’hiver en douceur. Le printemps prochain sera l’occasion de découvrir d’autres coins de Grèce, il y en a beau coup…
Aout 2017 île Tristan et Douarnenez.
Petit tour à Treboul, Douarnenez et visite de l’île Tristan grâce à une marée basse et à la permission d’accéder à l’île gérée par le conservatoire du littoral. Une fois par mois tout au plus, on peut atteindre l’île à pied et se promener autour de ce haut lieu historique de la cité douarneniste. Cette année le festival du film de Douarnenez projetait un film, « Marée noire, colère rouge », de René Vautier. L’histoire tristement célèbre du naufrage et des suites de l’Amoco Cadix…
Copie de Bretagne Tourisme:
A quelques encablures de Douarnenez, l’île Tristan ressemble à un petit paradis secret, un confetti de terre émergeant des eaux du port. A la fois proche et lointaine, sereine et intrigante, l’île réserve de nombreuses surprises. Pour les découvrir, il faut retrouver Gilles, garde communal. Lui seul a les clés de ce havre enchanteur, propriété du Conservatoire du Littoral.
Pour rejoindre l’île Tristan, le rendez vous est donné sur le port de Tréboul. Un bateau électrique assure la liaison entre le continent et l’île. Gilles nous attend sur la digue, à l’entrée de l’ancienne sardinerie qui accueille aujourd’hui la salle d’expo du conservatoire du littoral et des agents du parc naturel marin d’Iroise. Et oui, la vaste façade entre mer et verdure abritait une des 34 conserveries qui ponctuaient le littoral. La maison de maîtres voisine était occupée par un usinier. Un site de travail plutôt étonnant !
L’activité sardinière a laissé place à des balades plus contemplatives. Gilles, qui vit ici depuis 30 ans, nous montre le chemin…et nous demande de respecter la nature. Les allées bordées de murs de pierre, de cyprès et d’ormes traversent une mosaïque de lieux et d’atmosphères, insoupçonnable du continent. Sur ce socle de granite, d’environ 7 ha, un verger a été implanté. 2 bœufs profitent de l’ombre des pommiers, poiriers et cognassiers. Au-dessus des flots, les landes d’ajoncs et de bruyères s’exposent aux embruns. Parfois, leur végétation est trouée pour mener à un blockhaus construit par les militaires allemands. Ces ouvertures rendues à la paix offrent de superbes points de vue sur la baie de Douarnenez ou sur le Menez-Hom.
Plus étonnant, ce jardin exotique ! Sur quelques mètres carrés, des plants ramenés de lointaines escales ont trouvé leur eden, bien abrité derrière de hauts murs où s’attardent quelques lézards. Crée en 1911, ce joyau botanique s’épanouit entre bambous, camélias, magnolias, myrtes du Chili, fuschias de Nouvelle-Zélande… L’histoire nous fait d’autres clins d’œil avec ce corps de garde du 19e s., remanié pour accueillir le gardien du phare, sa femme et ses 6 filles. Telles des princesses, elles disposaient d’une terrasse et de douves franchies par un pont-levis ! Au détour d’un muret ou d’un arbre majestueux, Gilles continue de distiller de croustillantes anecdotes.
Un secret demeure cependant bien gardé : un trésor aurait été caché par le Seigneur de la Fontenelle. Ce maître de guerre sanguinaire a utilisé l’île vers 1595 pour y installer ses hommes et fomenter ses pillages sur le littoral. Personne n’a retrouvé le butin accumulé. Le véritable trésor est peut-être le plaisir éprouvé en découvrant la sérénité et les beautés de l’île ! Il nous faut malgré tout quitter la magie de ces lieux ; la marée n’attend pas ! Au moment de partir, un courlis nous salue.
Texte : Annick André
Pérou et Bolivie 2009
Petite ballade au Pérou et en Bolivie en 2009 en compagnie de Benat et Marie Claude du voilier Lasai.
Quelques photos en vrac, entre le Pérou et la Bolivie.
Les instruments à vent des Incas.
La Paz.
Cusco.
Seuls au Machupichu…
Le chemin de l’Inca.
On tamponne les passeports…
On passe en Bolivie.
Train de luxe.
Lac Titicaca.
La nuit il fait froid sur le lac Titicaca.
Tour en 4×4 lacs et Salar Uyuni.
4910 mètres au dessus de notre bateau…
Hôtel construit en blocs de sel…
Le désert de sel de Uyuni.
Ville de Sucre.
Potosi.
Affichage des résultats d’examens scolaires.
Baléares 2017
Petite ballade sur le sud des îles Baléares en Méditerranée.
Quelques photos.
ça décoiffe…
Xipirons excellents 🙂
Le mini potager de Fanfan…
Iazko eztia.
Technique, technique…
Notre carène et la chaîne de mouillage.
On se laisse pas abattre 🙂
Steph au boulot 🙂
Quand le grand génois termine en vrac en pleine nuit dans la cabine avant…
Météo difficile entre Vanuatu et Nouvelle Calédonie.
Caraïbes: San Blas taxes de mouillage prohibitives…
Aout 2015.
Une des escales les plus authentiques qui existe autour du monde se trouve dans la partie ouest de la mer des Caraïbes, dans les îles des San Blas ou Kunayala comme le nomment les indiens autochtones Kuna.
Faisant partie de l’état du Panama, le séjour dans les eaux de la « Comarca autonoma de Kuna Yala » se faisaient sans trop de soucis en payant une taxe symbolique de quelques 20 dollars dans l’année plus parfois des taxes locales de 10 dollars/mois dans certaines iles.
Le « Congreso General », sorte de gouvernement autonome des Kuna vient de voter très officiellement ce mois-ci, toute une batterie de mesures basées sur diverses taxes dont certaines concernent les voiliers qui passent ou séjournent dans les eaux des San Blas.
La principale mesure contraignante concerne la mise en place d’une taxe de 5 dollars par pied carré et par mois, pour tout bateau séjournant dans n’importe quel endroit de la comarca…
A été décidé en même temps que toutes les îles pourront taxer à hauteur de 10 dollars le droit de mouillage. S’ajoute à cela les 100 dollars de droits d’entrée au Panama.
Du coup le séjour au Panama, plus exactement dans les San blas les 7 mois d’une saison d’alizés coutera bombon…
Pour mémoire, lors que nous y étions entre 2008 et 2010 nous avons payé en tout moins de 80 dollars pour l’année.
Petit détail, le charter, le kite et la plongée avec bouteilles sont toujours interdits aux San Blas…
Les bons coins ou l’on reste tranquilles loin de tout se font de plus en plus rares et le vagabond globe flotteur devra disposer de plus en plus de revenus.
José Arocena.
Vénézuéla île de la Tortuga.
Détails techniques pour accès à la Tortuga.
L’île des flibustiers, le trésor caché du capitaine Flint, les récifs, les cartes qui ne correspondent pas avec le point GPS encore aujourd’hui (…) la Tortuga nous a accueilli durant une dizaine de jours. On vous rassure, le trésor reste toujours à découvrir…
En faisant route de La Blanquilla vers La Tortuga en compagnie de « Aquilon » nous avons été suivis à de nombreuses reprises par des dauphins.
La Tortuga est une petite île d’une dizaine de milles avec un lagon sous le vent et des mouillages au vent ! Peu de fonds, pour ainsi dire pas d’habitants permanents, quelques pêcheurs et une piste en terre pour recevoir la visite des gens aisés de Puerto Lacruz et de Caracas.
Ces derniers logent dans des cases en bois, un maximum d’une vingtaine de personnes durant les périodes de pointe en fin de semaine ou durant le carnaval.
Le mouillage est calme, un peu rouleur mais venté durant une grande partie de notre séjour. Particularité, la venue d’une flottille de vedettes de luxe durant le week-end du carnaval. Pas de soucis avec eux, ils ne se mêlent pas aux voiliers et restent entre eux bien au chaud !
Nous avons trouvé sur le bord de la plage magnifique, un tas d’ordures qui n’est jamais ramassé.
un paquet de cigarettes venant de Suisse etc. Nous avons demandé aux gardes côtes si on pouvait faire disparaître les immondices en les brûlant. Refusé ! Le tas reste là.
La Tortuga vue du haut du mât…
Mouillage idyllique aux San Blas en 2015.
Un mouillage superbe en février 2015 pendant qu’en Europe le froid sévit. Iles des Sanblas dans les Caraïbes du Panama.
Retrouver notre parcours.
Vous pouvez déplacer la carte, agrandir l’image, vous rapprocher des endroits ou nous sommes allés.
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Panama, escale technique et marina.
Une marina au coeur de la nature, un chantier de carénage et de mise au sec avec stockage, une voilerie, mécanique, restaurant, chambres climatisées… Panamarina passe à la vitesse supérieure.
Depuis une quinzaine d’années, Panamarina est le havre pour nombre de voiliers qui font escale à Panama, sur la côte caraïbe entre les ïles des Sanblas et le canal de Panama à Colon.
Idéalement situé et protégé, ce « spot » que nous avions déjà présenté précédemment, avec une mode d’emploi pour entrer dans la marina
Voir article, ce spot vient de renforcer son offre, répondant à une demande chaque jour plus pressante.
Désormais en plus de la marina, un chantier de mise au sec moderne est en place et opérationnel. Une cinquantaine de voiliers peuvent être mis à terre pour un carénage ou pour un stockage durant la saison des pluies.
Une remorque hydraulique très bien pensée et mise au point, permet la mise au sec des voiliers sans aucun souci. Des monocoques jusqu’à 2m de tirant d’eau et des catamarans jusqu’à une douzaine de tonnes. de quoi contenter une grande partie de la demande classique.
Un magasin d’accastillage permettant l’achat surplace du matériel nécessaire et à bon prix pour les carénages est en cours de constitution. La voilerie tenue par Alain est aussi en pleine activité. De plus ceux qui souhaitent passer quelques jours dans un bungalow climatisé le temps du carénage pour bien se reposer la nuit, trouveront surplace une offre intéressante, en plus du bar restaurant.
En clair, Panamarina propose désormais une offre complète au plaisancier de passage, excellente initiative…
Pour contacter la marina:
panamarina1@yahoo.com
Navigation à bord de Fleur de Lampaul en Norvège.
Le nord de la Norvège sur Fleur de lampaul.
Comme chaque année depuis quelque temps, le voilier Fleur de lampaul passe une partie de l’hiver dans le nord de la Norvège ou il accueille des skieurs de randonnée qui peuvent s’adonner à leur sport favori.
Au début du printemps, le Fleur de Lampaul rentre vers ses bases de Saint Vaast la hougue en Normandie.
En chemin, nous avons eu l’occasion de découvrir notamment les superbes paysages et zones des navigation des Lofoten.
Arrivée en avion sur une île des Sanblas au Panama.
Arrivée en avion sur une île des Sanblas au Panama.
Cap sizun, escale en Bretagne.
Début d’été agréable en Bretagne, dans ce coin proche du raz de Sein, entre Audierne et son port de pêche spécialisé dans le bar de ligne et la baie de Douarnenez, de l’autre côté du raz et des courants exigeants.
Une escale agréable et quelques photos finistériennes.
Penang, l’île chinoise du détroit de Malacca.
Située dans le nord est du détroit de Malacca en Malaisie, la vieille ville chinoise de Georges Town sur l’île de Penang vaut le détour historique.
Ancienne possession de la compagnie des indes britannique, elle était la plaque tournante du trafic d’opium. Les anglais s’étaient spécialisés dans le trafic d’opium, ils approvisionnaient la Chine voisine malgré l’interdiction officielle… De cette manière, les navires « pirates » de la couronne très britannique sont parvenus à équilibrer la balance des paiements en barres d’argent, seule monnaie alors admise par les chinois pour le paiement du thé et de la soie.
Aujourd’hui il ne reste plus grand chose de cette époque, sauf bien entendu, le quartier chinois et les chinois, descendants des commerçants de l’époque bénie pour eux, du trafic d’Opium. L’opium qui venait par ailleurs, du sud de l’Inde.
Amuitz en Thailande.
Pour répondre à la demande générale, quelques photos de notre ballade en Thailande.