Polynésie Moorea

Moorea vue de Tahiti.
Moorea vue de Tahiti.

En Polynésie française dans les îles du vent, juste devant Tahiti se trouve l’île de Moorea. Parmi les mouillages de Moorea, il en est un fort agréable, facile d’accès.

Moorea carte
Moorea carte

Pointer sur la position 17°28 Sud et 149°52 Ouest.

Vous serez sur un alignement de 157° éclairé de nuit et visible facilement de jour.

Vous arrivez sur la passe Tareu qui aboutit dans la superbe baie de Opunohu, celle là même qu’embouqua le capitaine Cook en son temps.

Moorea carte mouillage avec trace.
Moorea carte mouillage avec trace.

Vous avez une série de balises Babord et Tribord, trois de chaque, à suivre pour éviter les récifs habituels dans ces coins.

On peut mouiller un peu partout dans la baie mais la partie la plus agréable se trouve juste sur bâbord en entrant. On mouille par 2 à 12m de fond, au choix, dans de l’eau translucide.

Attention de ne pas monter sur le récif du banc Touria signalé par une balise.

Une fois mouillés autour du point 17°29.4 S 149°51.1W vous trouverez sur tribord une plage avec de l’eau douce et une petite épicerie qui vend notamment du pain frais.

Il est courant qu’en saison les baleines entrent dans le mouillage avec leur baleineau pour y passer un moment avant de repartir, inutile d’aller sur eux en annexe, ils n’apprécient pas, allez y à la nage, les baleines sont placides en général.

José Arocena.

Tahiti et Raiatea

 

Tahiti.

Nous sommes a Tahiti depuis le 2 aout 2011 après une navigation superbe depuis les Tuamotu, tout en douceur et à bonne vitesse.

Approche de l'île de Tahiti.
Approche de l’île de Tahiti.

Nous allons commencer à dé ouvrir les lieux et déjà nous avons retrouvé des voiliers amis perdus de vue depuis les Marquises…

A bientôt.

 

TUAMOTU atoll Apataki

Mer agitée tuamotu
Mer agitée tuamotu

Apres 60 heures et 550 milles de navigation musclée entre les Marquises et l’archipel des Tuamotu, nous sommes arrivés au petit matin devant l’atoll de Apataki ou nous avons attendu 13h locales pour entrer dans la passe.

amuitz
amuitz

Durant trois jours le vent d’est, sud-est fort et la mer croisée parfois de 4 à 5 mètres nous a permis de replonger dans la navigation hauturière après des mois dans la douceur des Marquises.

Atoll apataki
Atoll apataki

La passe de Apataki est relativement facile à embouquer, encore que par fort vent et houle, le courent ne s’inverse à marée basse que trois heures après l’étale. Il va falloir que l’on se plonge dans l’écoute attentive des usages locaux de la passe pour bien comprendre le mécanisme qui permet de se pointer au bon moment au bon endroit, seule forme d’une entrée et sortie en sécurité de ces atolls énormes.

Amuitz apataki
Amuitz apataki

A Apataki nous avons traversé d’ouest en est la partie sud pour nous rendre devant le chantier Apataki Carénage tenu par la famille d’Alfred. Un petit chantier bien sympathique qui rend de nombreux services dans une zone, il faut le reconnaître, bien loin de la civilisation…

Bénitier tuamotu
Bénitier tuamotu

Dans le lagon nous avons pêché à la traine un barracuda. Bien entendu les barracudas sont ciguatérés et il ne faut pas les manger. Tony, le fils d’Alfred nous a demandé de lui donner le poisson pour nourrir un gros requin qui a ses habitudes. En voyant notre barracuda il nous a dit que finalement c’est un « bon » barracuda que l’on peut manger. Pas de taches noires sur sa robe, pas de dents qui sortent a l’extérieur de la mâchoire… Nous l’avons mangé et allons bien.

Depuis, les jours ont passé et le charme continue d’être aussi fort.

Fanfan a choisi une perle cultivée par Alfred,

Perles tuamotu
Perles tuamotu

nous avons ramassé des coquillages sur le platier, rencontré des amis, fait de belles plongées, de superbes fêtes etc etc…

Si vous pointez Google map vers 15°33.458 sud et 146°14.523 ouest vous nous verrez juste en dessous !

Apataki Fanfan
Apataki Fanfan
Perle pour Fanfan
Perle pour Fanfan

La vie aux Marquises.

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Plusieurs îles hautes, des montagnes luxuriantes, des baies profondes, des villages planqués dans les vallées, des fruits à profusion, mangues, bananes, pamplemousses, uru, citrons, oranges, noix de coco. Et surtout les marquisiens et leur langue.

Atai et José
Atai et José

Pas le Tahitien, non, le marquisien qui est selon eux, fort différent… Tout ceci avec trois moyens de transport, le Pickup 4×4 dernier modèle, le cheval et la pirogue à balancier. Les tahitiens sont avenants, souriants, serviables. Plus vous vous éloignez des villages des îles « capitales », plus les gens sont tranquilles et prennent le temps de vous écouter et d’échanger. Certes la vie locale est chère pour l’étranger qui ne dispose pas d’un bout de terrain pour cultiver et d’une pirogue pour pêcher.

Lidia
Lidia

Tous les produits que l’on imagine indispensables en métropole et qui sont des produits de luxe en Polynésie, tous ces produits coûtent cher. Très cher. Certes il a fallu les faire venir de loin, mais quand même.

Fanfan en V1
Fanfan en V1

Nous avons eu l’occasion de rencontrer des marquisiens sur plusieurs îles et c’est à Ua Pou dans une petite vallée que d’excellents contacts se sont noués. Nous avons découvert la cuisine marquisiène variée, à base de légumes, fruits, gibier et poisson. Nous avons aussi partagé nos habitudes alimentaires du pays basque en les invitant à bord à l’occasion d’un dimanche en famille.

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Autant de bons moments heureux avec toujours les enfants qui jouent, rient et vivent sans soucis. Les Marquises, il faudrait y passer quelques années pour mieux apprécier et s’imprégner de leur culture riche de millénaires.

Nora avec les copines marquisienes
Nora avec les copines marquisienes

On commence tout juste…

 

Des photos en vrac.

Marquises Tahuata

 

Situé dans le sud des Marquises en Polynésie française, l’île de Tahuata est l’une des plus intéressantes notamment en raison de ses eaux claires, de ses plongées, ballades et de la gentillesse des habitants, point relativement commun aux îles des Marquises.

Marquises Tahuata carte
Marquises Tahuata carte

Le premier mouillage celui de Hanamoenoa situé dans la partie nord ouest de l’île est souvent occupé par nombre de voiliers, surtout en période d’arrivage entre avril et juin.

Marquises Tahuata carte détail
Marquises Tahuata carte détail

Tout juste à côté de ce mouillage se trouve un autre, Ivaiva Iti qui est toujours vide.
Le fond de 10 mètres de sable d’excellente tenue permet un mouillage tranquille face à une plage déserte ou seuls vivent en semaine, un groupe de 4 travailleurs ramasseurs de copra.

Plage cocotiers Tahuata marquises
Plage cocotiers Tahuata marquises

Les abords sont composés de roches volcaniques et de coraux avec possibilité de plonger en apnée entre poissons locaux et requins pointe noire paisibles.

Pour y accéder rien de plus simple. En venant de l’île de Hiva Oa on passe le canal du bordelais dans le sens du vent, d’Est vers l’Ouest. Plus bas l’approche est claire et franche. Viser le point GPS 9°54,75 S et 139°06,5 W face à la plage. Mouiller dans des fonds de 10m sans aller trop prés de la plage afin d’éviter la visite des moustiques.

A terre vous trouverez des citrons, pamplemousses et mangues, après avoir demandé aux gens habitant dans les cabanes si vous pouvez en ramasser, ce qui sera possible.

José Arocena

Traversée du Pacifique

 

Deux fois plus étendue que l’Atlantique, la traversée du Pacifique aura également été pour nous deux fois plus longue en temps. Peu de vent en général entre les Galapagos et la Polynésie.

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Finalement une traversée de 4035 milles au compteur en 28 jours de mer, juste de quoi apprécier les journées qui passaient rapidement.

Amuitz dans le Pacifique
Amuitz dans le Pacifique

Le 13 mars l’équipage est au complet à bord, Nora et Rémi venus du Pays basque viennent vivre une première traversée…

Malgré des prévisions météo favorables en théorie, nous avons démarré sans vent un dimanche. Des baleines soufflent devant nous assez loin, nos deux lignes de pêche d’entrée de jeu nous ramènent deux petits thons. En soirée le vent finit par venir doucement et nous sortons du golfe de Panama gavé de cargos en tout genre. L’équipage souffre un peu du mal de mer, mais rien de sérieux.

Les jours se suivent, les quarts de nuit aussi, des quarts de 3 heures qui laissent largement de quoi se reposer. Au bout de 5 jours nous croisons notre premier cargo a moins de deux milles de l’étrave, des dorades coriphenes agrémentent l’ordinaire qui ne l’est jamais avec Fanfan aux fourneaux.

Rémi révise...
Rémi révise…

Des contacts radio sont maintenus avec le voilier Lasai resté aux San Blas.
Au bout de 8 jours nous touchons terre aux Galapagos essentiellement pour renouveller notre carburant car nous n’en avions pas pris en réserve. La encore c’est l’île de Isabela dans le sud qui est choisie. Un peu de légumes frais, du gasoil pas cher et le ballet des Otaries autour du voilier.

Arrain freskua.
Arrain freskua.

Le mouillage est délicat car bordé de récifs qui découvrent à marée basse avec en prime du courant traversier venant par dessus le récif à marée haute. Ayant entendu les difficultés rencontrées par les plaisanciers avec les autorités locales et un certain racket ou presque, nous avons opté pour l’opération « pas vu pas pris » et voilà. Une escale gratos, a ne pas faire, bien entendu.

Galapagos
Galapagos

Notre régime de bananes acheté à Panama étant fortement entamé, c’est un autre régime aussi immense qui monte à bord, il sera le bien venu pour la traversée de plus de 3000 milles.

Facile...
Facile…

Le jeudi 24 mars au matin on lève l’ancre et on file cap au sud. Initialement nous pensions aller sur les Gambier et ce n’est qu’au bout d’une semaine de mer que nous avons opté pour les Marquises, les vents de Sud nous ont gêné aux entournures et nous n’avions pas envie d’être gênés…

Du coup nous avons filé plein ouest durant 20 jours, plein ouest façon de parler vu que nous avons fait des zig-zag tout le long, suivant les vents qui sont les seuls qui commandent vraiment. Heureusement nous avions un spi à bord, il a été a poste durant 5 jours et 5 nuits.

Aux Galapagos nous avons croisé la route d’une baleine qui est passée à trois mètres de nos étraves, impressionnant. Elle était entourée d’un banc de thons qui avait attiré notre attention. Malgré 4 lignes de traîne, aucun des thonidés n’a voulu venir à bord.

Finalement le 13 avril, en ayant ralenti sérieusement pour arriver de jour, nous avons abordé l’île de Hiva Oa dans le sud des Marquises. Une île haute avec des montagnes tout autour et des sommets de plus de 1200 mètres. Un mouillage assez exposé avec un port ou arrivent les goélettes, les cargos qui ravitaillent les îles de Polynésie.

Les Marquises après 28 jours de mer.
Les Marquises après 28 jours de mer.

Bilan satisfaisant pour cette traversée du Pacifique. Pas de soucis durant ces 28 jours de mer avec un équipage toujours de bonne humeur.

Nettoyage d'Amuitz
Nettoyage d’Amuitz

Pour la petite histoire il était prévu que celui qui verrait le premier la terre aurait une double ration de rhum… Le rhum était excellent et tapait fort surtout après un mois sans alcool à bord.

Pavillon Polynésien.
Pavillon Polynésien.

 

Galapagos océan Pacifique.

 

Nous sommes aux Galapagos dans l’île située plus au sud, Isabela.

Une navigation depuis le Panama marquée par des vents faibles et changeants qui nous a pris 8 jours pour parvenir au mouillage de Puerto Villamil.

Un peu plus tôt nous avons franchi la ligne de l’équateur et nous naviguons désormais dans l’hémisphère Sud

L’occasion pour Rémi de nous montrer ses talents naissants de boulanger à bord.

Pain à bord au large des Galapagos.
Pain à bord au large des Galapagos.

Durant cette première semaine de mer nous avons pêché une dorade coriphène et de nombreux thons.

Dans quelques jours des que la météo nous le permettra, nous remettrons le cap vers le Sud Ouest.

Amuitz reprend la mer jeudi 24 mars des Galapagos vers la Polynésie après une courte escale dans le pays des otaries, pingouins et autres iguanes.

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Tout va bien à bord d’Amuitz, nous espérons qu’une bonne météo sera au rendez vous.

En principe dans trois semaines nous devrions toucher terre soit aux Marquises soit aux Gambier si tout va bien.

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Traversée Pacifique: équipage renforcé sur AMUITZ

 

Départ pour Amuitz de Panama vers la Polynésie.

Nora et Rémi, nos équipiers de choc pour la traversée du Pacifique sont arrivés à bord vendredi 11 mars.

Nora et Rémi, nos équipiers.
Nora et Rémi, nos équipiers.

Nous sommes au complet, les vivres sont faits et refaits, les pleins d’eau et de carburant aussi, sans oublier notre «cadeau» venu du Chili, un superbe tonneau en chêne réalisé par Sébastien Villard, un tonnelier chilien avec du bois venu de France. Le tonneau est rempli de rhum comme il se doit.

Un peu de frais avant de démarrer la traversée.
Un peu de frais avant de démarrer la traversée.

Notre «zarpe» de sortie du territoire a été signé samedi et le départ est prévu pour dimanche 13 mars avec une petite météo de quelques jours plutôt favorable, merci Philippe, pour quitter le secteur de Panama cap au Sud Ouest.

Le tonneau de rhum...
Le tonneau de rhum…

Nous aurons l’occasion de temps à autre de vous donner des nouvelles, mais nous sommes partisans de «pas de nouvelles, bonnes nouvelles».

Canal de Panama

 

Nous venons de passer le canal de Panama pour aller naviguer du côté Pacifique fin février 2011.

Tout s’est déroulé comme il se doit.

Benat et Marie Claude du voilier basque Lasai nous ont accompagné dans la manoeuvre et confectionné des tenues « basques » ainsi qu’un immense Ikurrina.

Amuitz dans les écluses de Panama.
Amuitz dans les écluses de Panama.

Voir la vidéo de la traversée du Canal.

Derrière un cargo dans les écluses de Panama.
Derrière un cargo dans les écluses de Panama.
Sous le pont des Amériques.
Sous le pont des Amériques.

 

 

Le lac Titicaca

 

Environ 4000 mètres d’altitude, le lac Titicaca entre Bolivie et Perou nous a permis une escapade tranquille avec un petite navigation pour nous rendre sur l’île du soleil (isla del sol).

Nous avons choisi de naviguer sur le côté bolivien du Titicaca, deux jours avec une nuit sur le haut de l’île, nuit bien méritée après 6 heures d’une marche à plus de 4000 mètres, beaucoup pour nos poumons de marins…

Quelques photos « souvenirs ».

Traversée de la mer des Caraïbes

 

Cela fait une bonne semaine que nous sommes au Panama après avoir traversé la mer des Caraïbes en 5 jours sans soucis.

Mer des Caraïbes.
Mer des Caraïbes.

Nous avons quitté l’île de Great Inagua dans les Bahamas puis plongé vers le sud ouest en passant entre Cuba et Haïti ou nous avons été contrôlés par radio par les Coast Guards étasuniens puis sommes passés pas loin de l’île de Jamaïque.

Cartes nautiques Fanfan
Cartes nautiques Fanfan

Des belles destinations que nous gardons au chaud pour d’autres virées. Ensuite plus de terre jusqu’au Panama. Une journée de vents forts avec mer formée, de belles pêches constamment.

Joli Thazard
Joli Thazard

Dorades coryphénes, Thazards, thons, de quoi manger de la bonne chair fraîche tout les long de la descente mais bien plus tard encore.

Globalement depuis la prise en main de la nouvelle monture nous avons parcouru plus de 3000 milles, il faut ça pour dompter l’engin.

Une bonne semaine que nous sommes à Panama, pas vu le temps passer tant le travail à bord est prenant. Nous sommes en ce moment à Colon, rendez vous administratifs, avitaillement et autres détails de la vie de nomade.

Bonite.
Bonite.

Tout va bien à bord, l’équipage et le bateau se portent bien…

Exocet.
Exocet.

En fin du bon pain…

Fanfan boulangère.
Fanfan boulangère.

Dans quelques jours nous repartons aux îles San Blas pour retrouver des amis, Kuna et autres…

Panama, San Blas, Mamitupu.

 

Mamitupu. Kuna yala (San Blas) Panama.

Position 9°11.2N 77°58.6W.

 

carte san blas maitupu
carte san blas maitupu

Pas de cartographie de détail pour cette partie Est de l’archipel des San Blas, terre autonome des Kuna sur le littoral du Panama.

mouillage san blas mamitupu.
mouillage san blas mamitupu.

Pour s’y rendre, deux guides font référence, l’ancien mais toujours d’actualité « The Panama guide » de Nancy Schwalbe Zydler et de Ton Zydler et le dernier né « The Panama cruising guide » de Eric Bauhaus. Tous deux écrits en anglais, le dernier dispose en plus de photos aériennes, des points de passage GPS plus précis. Malgré cette aide précieuse, il ne faut pas oublier l’élémentaire prudence obligatoire dans ces zones mal ou pas cartographiées. Pour notre part, nous avons fait à l’ancienne en entrant dans les San Blas du large à hauteur de Mamitupu, un bon séjour sur les barres de flèche en scrutant les fonds. Encore que ce ne soit pas toujours suffisant par ici, des algues brunes recouvrent une partie des coraux rendant leur détection à la « couleur » difficile.

San Blas maitupu.
San Blas maitupu.

Si vous venez de Colombie, ce qui est souvent le cas, visez le point GPS 9°13N et 77°56.8 W, vous serez près d’une immense caille qui déferle sur plus d’un nautique. Allez sur 9°12N et 77°56.3 W, plus d’un mille à passer tranquillement avec de l’eau sous la quille, environ 30m. Vous longerez sur bâbord, le récif en question. Pointer sur 9°11N et 77°57.5W, la vous aurez en vue le village mais n’y allez pas en ligne droite, des hauts fonds qui ne déferlent pas toujours se trouvent sur votre route. Pointer sur 9°10.9N et 77°58.4W, vous êtes à 0,4 milles du mouillage. La encore des cailles se trouvent un peu partout. Il faut bien longer la côte et arrondir sans couper directement sur le mouillage.
Une fois sur place, les fonds de sable entre 6 et 10 mètres sont de bonne tenue, il y a de la place et on peut aller à terre prés des deux châteaux d’eau et laisser son annexe sur un petit ponton. L’île est accueillante, il faut aller le voir le Saila (chef) et s’acquitter de 5 dollars de taxe de mouillage.

San Blas montagne mamitupu.
San Blas montagne mamitupu.

Les habitants souriants vous demanderont constamment de tout, « Pastillas » (Bombons) café, sucre, huile, riz, cigarettes, revues, journaux etc…Ils vous proposeront contre des dollars quelques fruits et du poisson. Mamitupu ne dispose pas d’électricité et les 1200 habitants dont 350 enfants sont restés dans la plus pure tradition, comme il y a quelques dizaines voir centaines d’années. Pas de moteurs dans les pirogues, pas de téléphones portables, pas de télé… s’il y en avait une, c’est celle-ci.

Souvenirs des USA…

 

Quelques mois passés aux USA nous auront laissé des souvenirs divers et variés…

Heureusement même dans les moments les plus froids, des amis étaient là, « vieilles » rencontres ou nouvelles, elles ont contribué à nous permettre de passer sans trop de mal, des semaines de froid intense ou il gelait à l’intérieur des cabines le matin…

Photos en vrac, ils se reconnaîtront.

 

Les Mailys.
Les Mailys.

 

Jim et José.
Jim et José.
John du "Gaucho".
John du « Gaucho ».
Marvin de "New Life"
Marvin de « New Life »
La glace à l'intérieur d'Amuitz.
La glace à l’intérieur d’Amuitz.
Tim,Marianne,Nansea,Marry,Fanfan,Bobby,Luck,Jim.
Tim,Marianne,Nansea,Marry,Fanfan,Bobby,Luck,Jim.
Contrôle des hélices.
Contrôle des hélices.
Corso lumineux à Charleston.
Corso lumineux à Charleston.
Cargo.
Cargo.
Crevettiers américains.
Crevettiers américains.
Trampoline explosé par une vague.
Trampoline explosé par une vague.
Roger, Christine, Géné, Lilou... par internet.
Roger, Christine, Géné, Lilou… par internet.

Route vers le Sud et thons à la traine.

 

Mais oui, Amuitz descend doucement vers le sud.
Une descente pénible le long des côtes Etatsuniennes pas forcément très faciles.

Thon aux USA.
Thon aux USA.

Heureusement le gulf stream est dans le coin et les poissons aussi. Cela nous change de la bouffe nulle à chier des US.

 

peche aux USA
peche aux USA
Un peu de poisson sur la route vers le sud.
Un peu de poisson sur la route vers le sud.

Cela dit ça caille encore un peu, nous avons trois couches en haut et en bas, pas mal non?

Encore bien habillés.
Encore bien habillés.
Pétole molle, parfois...
Pétole molle, parfois…
Fanfan s'occupe à bord.
Fanfan s’occupe à bord.

Dans quelques jours les Bahamas…

USA ça caille ferme.

 

Pour ceux qui pensent que la vie en voilier n’est faîte que de soleil, cocotiers etc… voici la dure et cruelle vérité du moment à bord de Amuitz.

Froid aux USA a bord d'amuitz
Froid aux USA a bord d’amuitz
Givre sur la table du cockpit
2° le matin et moins la nuit…
Givre sur les hublots.

Nous sommes au mouillage depuis dimanche soir (hier) et c’est bien le mouillage car bientôt ce sera le départ vers le sud comme les oies qui passent chaque soir au dessus de nos têtes.

Les panneaux solaires orientables permettent de récupérer un max de soleil.

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Amuitz aux USA en attendant Obama…

Deltaville
Deltaville

Pendant qu’Amuitz se refait une beauté, on se promène dans Deltaville USA Virginie la veille de l’élection de Obama…

Nous avons retrouvé « NewLife » qui apres un départ pour le sud est revenu avec un souci d’inverseur. L’occasion de faire la fête pour Marvin, citrouilles, Halloween etc…

Marvin de New Life et sa citrouille.
Marvin de New Life et sa citrouille.
Marvin déguisé pour Halloween
Marvin déguisé pour Halloween

Avec Bernard de Mailys nous avons été invités à bord du bateau de Jim et Nancy nos copains canadiens (pas québécois) avec qui nous améliorons notre « ingliche ».

Repas avec nos amis Canadiens.
Repas avec nos amis Canadiens.

Deltaville, une bien jolie cité qui doit voter fortement contre Obama vu que l’on trouve pas de panneaux en sa faveur. Nous avons croisé un noir qui bossait dans une superette…

Fanfan Deltaville USA
Fanfan Deltaville USA

C’est joli comme tout,

Boite aux lettres Deltaville
Boite aux lettres Deltaville

Et les facteurs publics, mais oui, la poste est restée publique aux USA… disposent de belles boites, non?

Fanfan va a la poste publique
Fanfan va a la poste publique
Boite aux lettres Deltaville
Boite aux lettres Deltaville

Des églises de toutes tendances un peu partout, plus facile à trouver qu’une boulangerie.

 

USA: la tempête tropicale Hanna rencontre Amuitz.

 

Dans les Caraïbes, la saison 2008 est marquée par le nombre des cyclones, leur puissance et leur fréquence rapprochée.

Les pays comme Haïti et Cuba ont souffert plus que jamais et ce malgré les précautions d’usage et les évacuations en masse des populations menacées.

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Carte tempête tropicale

Ces cyclones qui naissent en Atlantique ou dans les Caraïbes terminent leur course en s’épuisant une fois entrés dans les terres. Leur « moteur » s’alimente dans les eaux chaudes, les différences de température permet à la « machine » de se déplacer, grossir, redémarrer et changer de cap à loisir.

Cette année, comme nombre de plaisanciers, nous avons déplacé notre voilier afin de sortir de la zone dite cyclonique. Les assurances obligent souvent à ces transhumances répétées.

Pour changer nous avons décidé de remonter au lieu de descendre vers le Vénézuéla ou Panama. Nous avons terminé dans une belle région, dans le Chesapeake dans l’Etat de Virginia aux USA.

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Carte tempête tropicale

Bien en dehors de la zone cyclonique, à l’abri dans une marina, nous avons suivi de loin les déplacements des cyclones, en particulier Hanna.

Hanna qui après avoir dévasté Haïti a viré sur la droite et entrepris une remontée vers le nord en longeant les Bahamas au large de la Floride.

Les spécialistes météo de la NOAA ont très vite prévu que Hanna allait passer juste au dessus du Chesapeak…

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Amuitz Deltaville tempête tropicale

Nous avons donc pu vérifier les prévisions de la météo NOAA qui 5 jours avant avait vu juste.
Hanna requalifié tempête tropicale est passé juste au dessus de notre voilier, Amuitz qui était bien au chaud sous la surveillance efficace de Bernard du voilier Maylis.

Les vents sont repartis, 50 noeuds et des pluies fortes. C’est ainsi que finissent les cyclones dévastateurs des Caraïbes.