Rémi et Nora, Marinelak…

Habituellement nous naviguons seuls, tous les deux Fanfan et moi. Qu’il s’agisse d’un petit tour, d’une traversée de l’Atlantique ou des Caraïbes, c’est à deux que nous assumons les bons et moins bons moments des navigations.

L’exception confirmant, parait-il, la règle, nous avons décidé d’élargir notre cercle à l’occasion de la virée en Pacifique. Le pari était risqué. Nous connaissons et avons entendu parler de nombreux cas, ou les équipiers complémentaires venus pour ces occasions, avaient fait basculer un équilibre fragile faisant regretter amèrement le choix du renfort providentiel…

Il nous fallait donc faire tout simplement le bon choix.
Trouver le ou les personnes pouvant se libérer 2 mois ou plus et ayant une envie d’en découdre, ne serait-ce qu’avec eux mêmes en traversant le plus grand océan du monde.
La chance a voulu que notre choix se soit porté sur Nora et Rémi, deux amis basques en compagnie de qui nous n’avions jamais navigué le moindre mille. Concernant Nora c’était normal, sa connaissance maritime se limitait alors à un reportage côtier sur le voilier de Didier Munduteguy juste le temps de goûter aux joies du mal de mer. Rémi avait dans sa jeunesse navigué un peu sur un bateau de passagers et semblait plus aguerri, même si tout restait à faire.
Je leur envoyais un message électronique indiquant qu’ils avaient gagné une traversée du pacifique à la voile dans moins d’un an. Leur réaction a été immédiate, il ne leur restait plus qu’à se libérer durant deux mois et demi, le temps de traverser mais aussi, tant qu’à faire, de découvrir quelques îles du bout du monde.

Rémi et Nora sont arrivés à Panama, chargés de matériel pour le bateau, matériel que nous leur avions confié à Bayonne. Tout blancs, fatigués, décalés par le voyage, ils ont découvert la vie à bord au mouillage juste quelques petits jours car je voulais partir au plus vite malgré des prévisions météo faiblardes. 28 jours de mer plus tard, nous touchions terre aux Marquises au petit matin. Rémi et Nora ont écrit leurs impressions sur le site.

Aujourd’hui ils ont quitté Amuitz après deux mois et demi à bord. Deux mois et demi ou ils sont devenus un peu des marins, pris des habitudes de bateau, se sont parfaitement adaptés à cette vie particulière qui est notre quotidien depuis tant d’années!
Les quarts de nuit, la veille, la pêche, la vaisselle et les douches à l’eau de mer avec rinçage à l’eau douce, sans dépenser trop d’eau… la promiscuité 24h sur 24 dans un lieux clos. Heureusement Fanfan, la cuisinière du bord s’est décarcassé pour nous faire sentir en croisière gastronomique de luxe.

Bravo à Rémi et à Nora qui vont retourner à Bayonne, journalistes terriens!!!

Désormais lorsqu’ils parleront de voile et de mer, ils sauront de quoi il s’agit…

Milesker zueri.

Critique du système touristique au Pérou.

5 semaines de « vacances » hors du bateau et un bilan personnel mitigé.

Le Pérou tout d’abord. Terre historique d’Amérique du sud, tout part en vrille. Le gouvernement de droite actuel tout comme les anciens depuis au moins Fujimori (qui est en prison), les gouvernements vendent le pays au privés. Tout y passe, les mines, l’énergie, les transports ferroviaires, la santé, le tourisme etc, tout est entre les mains de capitaux étrangers. Le pays semble artificiellement aller « mieux », le temps d’engloutir les capitaux retirés des privatisations avant de sombrer rapidement dans un marasme que l’on voit venir à toute vitesse. Et ce n’est pas « la crise » qui sera la principale cause.

Le pays dispose d’atouts historiques et touristiques (moindres que ceux de Bolivie) et tout y passe pour cueillir le touriste qui fera le déplacement. Une ville comme Cousco est devenue en peu de temps un attrape couillons ou les « tours » innombrables vous proposent des visites toujours payantes de vieilles pierres qui encore voici quelques années pouvaient se voir librement.

Les restaurants « européens » sont partout, les vendeurs de tout poils sont plus pesants que ceux du souk de Marrakech, c’est dire. Impossible de faire deux pas sans être assailli et dérangé par des rabatteurs de salons de massages en tout genres. Certes les péruviens sont divers et des que l’on quitte un tant soit peu le monde du tourisme (pas facile) on retrouve des gens « normaux ».

Le fameux Machu Picchu, ville Inca redécouverte il y à un siècle fait partie des passages obligés ou presque. Là encore tout est fait pour plumer le touriste, train hors de prix, logements de très basse qualité, restaurants aguicheurs, le tout dans un village situé en bas du dit Machu Picchu et ou l’on doit passer une nuit pour pouvoir se rendre sur le sommet des 5h du matin et assister avant la cohue, au réveil de la montagne de l’Inca.

Le souci dans tout ce panorama c’est la trop forte concentration de touristes et l’immense tentation de tout faire payer, même pour marcher le long d’un simple sentier. Du coup, un site superbe comme celui du Machu Picchu qui rapporte des sommes importantes chaque année, se dirige tout droit vers sa propre perte. En effet, il ressort des études sérieuses que le site est entrain de souffrir physiquement du passage de tant de personnes qui peu à peu défoncent les sentiers, déchaussent les pierres, polluent le site qui va tout droit vers le chaos. Tout ayant une fin ce n’est sommes toutes pas plus important que cela, façon de voir les choses…

Il semble que le succès de l’opération et les forts revenus qu’il engendre vont être les causes directes de l’hécatombe. Impossible en effet de limiter, voir de fermer le site pour le sauvegarder, comme il faudrait le faire. Comment faire admettre à une société privée de se passer de revenus substantiels au nom de la sauvegarde du Machu Picchu. Cette société dont le but est justement de réaliser le maximum de bénéfices pour le seul bien des actionnaires…

Une seule solution, nationaliser le Machu Picchu (5ème merveille du monde…) et limiter très fortement l’accès au site. Une solution qui n’est absolument pas dans l’air du temps.

La Bolivie c’est comme le Pérou en plus grandiose, plus immense et pour le moment plus préservé.

Nous avons passé quelques semaines sur l’altiplano autour des 4000 mètres d’altitude.

Les boliviens sont chaleureux, simples (dans le bon sens du terme) cordiaux, vivent aussi du tourisme dans certaines zones, mais rien à voir avec le Pérou.

La majorité d’indiens qui composent la société boliviène sont fiers de leur président Evo Morales, un des leurs.

Là encore il suffit de parcourir le pays pour s’en convaincre, le réseau routier de la Bolivie est entrain de subir une mutation immense. Des travaux sont entrepris d’un bout à l’autre du pays dans des conditions difficiles mais avec un financement complet de l’Etat qui comme le dit le slogan politique du président « cumplimos nuestras promesas » (on respecte nos engagements).

Le secteur minier a été nationalisé, même chose pour l’énergie, les tarifs pour le consommateur ont baissé (…) c’est une réforme en profondeur qui est mise en place. Le tourisme est concerné et l’on apprécie la découverte de paysages uniques au monde, souvent dans des parcs nationaux.

A l’approche de 5 semaines de ballades le bilan est encore flou mais il me tarde vraiment de remonter à bord d’Amuitz. Décidément je ne suis pas fait pour vivre en altitude.

J.Arocena

[https://www.facebook.com/Amuitz.autour.du.Monde]

Amuitz et Lasai au Pérou et Bolivie.

Et oui, c’est par dessus les montagnes que les équipages d’Amuitz et de Lasai sont en ce moment au Perou et en Bolivie pendant cinq semaines.

Une ballade longuement préparée par le quatuor qui va comme souvent, improviser sur la route…

Restera ensuite le retour dans les îles des San Blas pour une navigation que nous espérons aussi réussie que les précédentes.

Pour le moment après une période d’acclimatation à l’altitude, tout va bien.

Nous avons passé deux semaines au Pérou, le Pérou qui est devenu un énorme parc d’attractions touristique. Bien pire qu’au Pays basque en été, c’est dire…Seul compte l’argent.

quelques photos en vrac.

[https://www.facebook.com/Amuitz.autour.du.Monde]

Vidéos d’Amuitz

Au tour du monde à la voile à bord de AMUITZ, du Pays basque au Pays basque, en passant par les îles…

Thailande, mouvements de voiliers dans un chantier en accéléré. Sortie de l’eau, transversal et remise à l’eau…

Chantier naval en Thailande 2014.

5000 milles entre la Nouvelle Calédonie et l’Asie. Juillet/Aout 2013.

Parfois on fait de belles rencontres en Nouvelle Calédonie, comme ce requin blanc…

Chipirons a l'encre sur Amuitz - kewego
Chipirons a l’encre sur Amuitz

Aviron mer 48 rameurs aux iles Samoa du Pacifique sud - kewego
Aviron mer 48 rameurs aux iles Samoa du Pacifique sud –

Festival des Marquises.

Perles et nacres de Tahiti -
Perles et nacres de Tahiti –

Transatlantique à la voile RM 1350
Transatlantique à la voile RM 1350

Tahiti douche la cascade sympa. - kewego
Tahiti douche la cascade sympa.

Preparation du Kaku, fruit arbre a pain aux Marquises
Preparation du Kaku, fruit arbre a pain aux Marquises

Voile aux Tuamotu - kewego
Voile aux Tuamotu

Croisiere en catamaran dans les îles San Blas du Panama. - kewego
Croisiere en catamaran dans les îles San Blas du Panama.

Fanfan fait du bateau moteur à Douarnenez en Bretagne - kewego
Fanfan fait du bateau moteur à Douarnenez en Bretagne

essai du voilier Cruising Bird premiere sortie au pays basque - kewego
essai du voilier Cruising Bird premiere sortie au pays basque

pluies tropicales sur AMUITZ au Panama - kewego
pluies tropicales sur AMUITZ au Panama

Bateau qui roule et cata qui ne roule pas... - kewego
Bateau qui roule et cata qui ne roule pas…

Ikurrina (drapeau basque) hissé sur le RM 1350 - kewego
Ikurrina (drapeau basque) hissé sur le RM 1350

Cruisingpartner premiere sortie avec technique voile - kewego
Cruisingpartner premiere sortie avec technique voile

Electronique sur le voilier de cruisingpartner - kewego
Electronique sur le voilier de cruisingpartner

Plongée pour retrouver les clefs sous l'eau. - kewego
Plongée pour retrouver les clefs sous l’eau.

Retour de chasse sous marine aux San Blas Panama - kewego
Retour de chasse sous marine aux San Blas Panama

grain de pluie aux San Blas - kewego
grain de pluie aux San Blas

Canal de Panama sur Chiringuito - kewego
Canal de Panama sur Chiringuito

Perou pont de l'Inca Machupicchu, puente del inca - kewego
Perou pont de l’Inca Machupicchu, puente del inca

Perou routes dangereuses pour Machupicchu, carreteras de peru - kewego
Perou routes dangereuses pour Machupicchu, carreteras de peru

coca mode d'emploi, perou. - kewego
coca mode d’emploi, perou.

musique precolombienne inca Perou - kewego
musique precolombienne inca Perou

Procession San Judas Tadeo Lima Peru. - kewego
Procession San Judas Tadeo Lima Peru.

Encore mieux que Bidegorry…à Douarnenez.

Traversée atlantique, Caraibes et cote est des Etats Unis  a la voile sur AMUITZ - kewego
Traversée atlantique, Caraibes et cote est des Etats Unis a la voile sur AMUITZ – kewego

Amuitz, Agur gure itsasuntzi ederra... - kewego
Amuitz, Agur gure itsasuntzi ederra…

Coriphene aux Bahamas sur AMUITZ - kewego
Coriphene aux Bahamas sur AMUITZ

Au sec en Cata aux USA - kewego
Au sec en Cata aux USA

Mauvais temps aux San Blas - kewego
Mauvais temps aux San Blas

Catamaran dans les iles des san blas - kewego
Catamaran dans les iles des san blas

La cuisine de jean paul a Panamarina - kewego
La cuisine de jean paul a Panamarina

Canal de Panama - kewego
Canal de Panama

amuitz aux Bahamas - kewego
amuitz aux Bahamas

amuitz en atlantique peche du thon - kewego
amuitz en atlantique peche du thon –

Amuitz et Mailys in the Road USA 2008 - kewego
Amuitz et Mailys in the road