On n’a pas aimé

Tous les tracas divers et variés ainsi que les coups de gueule…

Pour éviter de n’évoquer que les points positifs, cette rubrique rassemble les points négatifs du voyage. Qu’il s’agisse de lieux, ports, matériel défectueux, comportements etc…

Société Générale…
Chaussures…
Asus…
Abernathy…
Orange.fr…
Photoways…
Cocotte merdique…
Pompe Whale, nulle…
Vols en zone sècurisèe a Navimca. – – –
Les prix flambent au Vènèzuèla. – – –
Spatules françaises qui rouillent – – –
Chaînes qui rouillent – – –
Vedettes passagers – – –
Mouillage casiers – – –
Accastillage – – –
Chantiers Navals – – –
Trop de bruit – – –
Tarifs – – –
Poisson pas frais – – –
Insécurité – – –
Attention mouillages – – –
Les pêcheurs saccagent – – –
gasoil – – –
Carthographie fausse – – –
Jus de fruits – – –
Cyber cafés – – –
Filets dans les chenaux – – –
L’arnaque de la MATMUT – – –
L’arnaque de la Banque Populaire – – –L’Arnaque de Raymarine – – –
Le racket de Madère – – –
Le racket de Mindelo – – –
Techniques de mouillage – – –
Société Générale de Saint Jean de Luz.

Pas aimé, alors pas du tout, l’attitude de la Société Générale de Saint Jean de Luz.
Alors que je devais remplir ma déclaration de revenus et qu’un document de la banque ne m’avait pas été envoyé par cette dernière, je contacte la direction de la SG locale afin de demander le chiffre a déclarer. Après plusieurs courriels et après leur avoir bien indiqué qu’ils ne m’avaient pas envoyé le papier et qu’il n’était pas consultable en ligne sur internet, la banque Société Générale de Saint Jean de Luz dont je suis client depuis des lustres, convient de m’adresser enfin le dit document. Je le reçois et tout va bien. Jusqu’au moment ou une somme de dix (10) euros m’est facturée pour frais de recherche. Bien vu la Société Générale: on commence par ne pas faire son boulot et ensuite on facture en sus, le travail initial rendu sur demande et avec retard. Bravo, on voit bien que le secteur bancaire a repris du poil de la bête et que les bénéfices sont de nouveau au rendez vous. Sur le dos des clients, comme toujours.
ps: somme remboursée suite à la réclamation.

Pas aimé le manque de professionnalisme de la société française JP3 steering spécialisée dans la construction de systèmes de direction pour bateaux.

En juillet 2010 je me déplace à Marans pour chercher des rotules de direction, la société Lagoon m’ayant indiqué que c’était JP3 qui avait équipé le bateau à l’origine. Pour éviter tout problème, j’ai démonté une des rotules que je voulais remplacer afin d’avoir un modèle. Une fois dans les bureaux de JP3 ou j’ai en plus acheté des boitiers de direction, une charmante demoiselle m’accueille for aimablement et se charge d’aller chercher les rotules (100 euros la rotule). Il se trouve qu’il n’en avaient plus. La vieille rotule en main pour y prendre les cotes et les références gravées dessus, elle me propose de les commander chez un confrère qui devrait en avoir. La commande se fait devant moi par téléphone, le paiement par Carte bancaire par avance.

Quelques jours plus tard je reçois chez moi les 4 rotules flambant neuves.

Je retourne au Panama ou le bateau est sorti au sec pour de gros travaux, notamment le remplacement des deux tubes de jaumière et les dites rotules qui ont pris du jeux. Force est de constater que les rotules ne se vissent pas dans les axes… Ne comprenant pas, je fais intervenir localement un tourneur qui me confirme que le pas n’est pas le même.

Une erreur, cela peut arriver même avec le modèle original entre les mains…

La ou le bas blesse, c’est que malgré mes nombreux mails envoyés à la société JP3 steering de Marans, je restais sans réponse aucune. il a fallu l’intervention d’une personne en France puis une «menace» de raconter l’histoire pour avoir rapidement une réponse. Malheureusement leur réponse a été nulle. «sachez que JP3 existe depuis plus de 20 ans, la réputation de notre société n’est plus à faire…» fin de non recevoir, allez vous faire voir.

Merci JP3…

j’ai du refaire tourner notamment 4 axes en inox pour qu’elles s’adaptent au pas de vis erroné commandé par JP3 qui s’en fout, mais leur «réputation n’est plus à faire» heureusement!

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Pas aimé les Cartes visa de la Société Générale.

Vous êtes à l’autre bout du monde et vous voulez effectuer un achat pour le bateau ou acheter un billet d’avion. Une fois l’achat presque terminé, au moment de payer la société Générale vous demande de regarder dans votre téléphone portable car elle va vous envoyer un code de sécurité. Bien entendu vous avez un « chipp » du pays ou vous êtes et pas un portable français. Du coup vous ne pouvez pas vous servir de votre CB… bravo la Société Générale.

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Pas aimé du tout, mais pas du tout, la tenue de nos chaussures de montagne, dites de « qualité »…

Nous avions acheté pour se balader en montagne de temps à autre, deux paires de MEINDL goretex, réputées comme étant de bonnes chaussures.

Nous avons fait une sortie ou deux en montagne à vaches puis rangé les dites chaussures à l’abri de la lumière dans leurs boites.

Quelle n’a pas été notre surprise en ressortant les chaussures MEINDL et SALOMON pratiquement neuves. Nous avons marché 15 minutes avant que les semelles ne se délitent, le plastique qui attache les semelles à la chaussure est parti en poussière, génial.

Deux paires de MEINDL et une de SALOMON qui finissent à la poubelle, heureusement il restait de vieilles, tres vieilles Pataugas qui elles, n’ont pas bougé d’un poil…

On attend un contact des marques citées pour leur immonde qualité.

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Pas aimé, alors pas du tout, l’attitude de la société Abernathy de Panama. Spécialistes dans la vente notamment de matériel nautique, nous avions acheté pas mal de matériel de pêche et de chasse sous marine.

Il se trouve que les prix pratiqués par cette société sont ultra chers, mais là n’est pas le problème.

Parmi le matériel acheté, une flèche de harpon « Beuchat » nouvelle tendance, avec des inserts en acier pour retenir les sandows. La dite flèche achetée 72 dollars (…) a cassé net à hauteur d’un des inserts, au moment ou la flèche est sortie.

Nous connaissions les flèches tordues, mais cassée net pas encore. Nous avons fait 4 heures de bus pour nous rendre de Panamarina à Panama city, afin de montrer la flèche au vendeur pour que ce dernier puisse d’une part retirer ce matériel défectueux de la vente et nous échanger la flèche, de l’autre.

Le responsable du rayon « chasse sous marine » a refusé de nous rembourser le matériel ou de nous l’échanger, malgré l’évidence du matériel défectueux et de la facture en bonne et due forme.

Une attitude méprisante.

Nous avons averti le vendeur de l’écriture ce ce petit coup de gueule, mais il s’en fout. Résultat, on déconseille fortement de se fournir au prés de la société Abernathy, matériel défectueux et cher, on doit pouvoir trouver mieux ailleurs.

Nous allons contacter la société Beuchat pour leur indiquer ce qui est arrivé à leur flèche et nous vous tiendrons au courant de la suite.

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Pas aimé du tout le ASUS EEPC 4Gsurf. Ce petit ordinateur acheté 300 euros en juin 2008 lors d’un passage à Londres a tenu trois mois.

-Première panne, la web cam
-2eme, La lettre « P » est devenue inopérante
-3eme, la fonction « Scape » est morte.
-4eme, la fonction de réglage de la luminosité est inopérante.
-5eme, la fonction de réglage du son est morte etc etc etc…

Nous avons tenté de faire marcher la garantie, mais il fallait pour cela renvoyer l’appareil à Londres, depuis le Panama…autant dire qu’il n’y a pas de garantie.
C’est bien dommage car nous avions une haute estime pour la marque Asus, estime qui a fortement baissé depuis.

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Pas aimé l’attitude de la société Orange. Le fournisseur d’accès internet ne répond pas aux divers et nombreux mails que je leur ai envoyé. Après avoir clôturé mon compte chez eux, j’ai été surpris de voir que mon courrier se trouvant sur leurs serveurs ne m’était plus accessible. Rien à faire pour récupérer mes E-mails… l’adresse se terminant en orange.fr n’est plus accessible mais mon courrier est « perdu ». Bravo Orange, on saura sen souvenir le moment venu.

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Pas aimé l’attitude peu professionnelle de Photoways. On leur commande un poster et un livre de photos en profitant d’une promo qui devait nous en livrer deux pour le prix d’un, et voilà rien ne va plus. Le poster est recadré et n’a rien à voir et est inutilisable et au lieu d’avoir un livre on n’en a qu’un. Merci, une fois le service clientelle contacté on nous dit trés poliment qu’ils s’en foutent. Je crois que je vais trouver un autre développeur de photos sur le net…

Pas aimé la tenue des cocottes minutes SEB inox. On en avait des vieilles en alu que l’on a remplacées par des neuves en inox assez chères. La première fuyait malgré un changement de joint, la surface du couvercle s’était déformée !

La seconde vient de nous lâcher. Le bouton de serrage a cassé en dévissant le couvercle.
Bravo SEB.

La prochaine sera une italienne, on verra si c’est mieux, c’est en tous les cas ce que laissent entendre les utilisateurs des cocottes Lagostina.

Pas aimé du tout la pompe à eau électrique Wale in line 991 en 12 volts.

L’ancienne avait tenu un peu plus d’un an, nous avons reçu une nouvelle ramenée par des visiteurs de France fin janvier 2008. Une fois montée normalement, elle a fonctionné un peu moins d’une minute !!!

Comme les pompes en question sont serties et indémontables, nous l’avons ouverte pour voir ce qui avait cassé, vu que la garantie lorsque vous naviguez à 5000 milles de la France c’est illusoire. Et bien voici le verdict. La pâle qui tourne au bout du moteur avait cassé, plus exactement l’axe était cassé.

Incroyable que l’on puisse fabriquer du matériel d’aussi mauvaise qualité. L’ancienne pompe identique avait fini par se corroder et la même pâle s’était désolidarisée de l’axe. Mais en plus d’un an de fonctionnement.

A savoir, on utilise cette pompe au mieux 3 minutes par jour. Bilan, plus de 30 euros pour une pompe qui a fonctionné moins d’une minute, bravo Wale…

Pas aimé la qualité de l’eau du port de Carthagène, immonde la plupart du temps.

Pas aimé la décision de la marina de Cuamà au Vénézuéla qui a décidé en octobre 2007 de multiplier ses prix par deux et demi ( et oui …) du coup les tarifs du port sont devenus nettement plus chers que ceux de Puerto La Cruz avec des services nettement moindres. L’augmentation subite et sans préavis a été assortie en cas de protestations d’un « vous n’avez qu’à partir si vous n’êtes pas contents », ce qui fait toujours plaisir à entendre.
Dommage, d’autant que l’augmentation des tarifs concerne essentiellement les bateaux non vénézuéliens, comme par hasard. Résultat, le port va se vider une fois l’information connue…

Pas aimé davantage l’attitude du chantier naval Navimca de Cumanà qui n’a pas voulu reconnaître le vol commis à l’intérieur d’un voilier qui était stationné en zone sécurisée. Malgré les explications du propriétaire, rien n’a été fait par le chantier, même pas un « geste commercial ». Ce n’est pas la première fois que des voiliers stationnés pendant de longues durées se font voler, toujours avec la complicité des gardiens qui patrouillent armés jour et nuit. Un conseil en cas d’utilisation du chantier, faites des photos de tout ce qui est à bord en compagnie du contremaître et consignez le tout afin de pouvoir « prouver » ce que vous aviez à bord en cas de souci.

Pas aimé la qualité française des spatules soit disant « Inoxydables ». Pour éviter d’avoir des spatules qui rouillent, lorsque l’on gratte la coque pour retirer les algues, nous avons acheté en France, des spatules fabriquées en France, en se disant, « au moins même si c’est 4 fois plus cher qu’ailleurs, ce sera de bonne qualité ».

Erreur fatale. Après un seul bain sous l’eau et malgré un soigneux rinçage à l’eau douce, la spatule inox a rouillé aussi tôt, aussi bien que la plus nulle des spatules made in China ! Soit la qualité made in France est nulle soit la marque OCAI fait

fabriquer ailleurs et vend sous le « label » France.

En tous les cas c’est nul à jeter à la poubelle.

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Pas aimé les chaînes de mouillage made in France qui ont une tendance nette à rouiller. La galvanisation semble prévue pour une utilisation « occasionnelle » ce qui n’est pas le cas lorsque l’on voyage. Nous sommes toujours sur ancre, toute l’année, sauf quelques semaines à l’occasion d’une visite en France. Pas aimé non plus les « conseils » qui préconisent de mouiller 3 fois la hauteur d’eau. Sur des fonds de 3 mètres, on mouille 9m de chaîne… et au moindre souffle on dérape. C’est souvent le voilier de location qui est à craindre s’il mouille à votre vent.

30m de chaîne dans l’eau est un minimum dans les Caraïbes, un coup de marche arrière pour bien planter la pioche… Et lorsque la place ne manque pas, autant que la baille à mouillage soit vide, la chaîne sous l’eau rouille moins que dans la baille. Sur Amuitz nous avons 80 mètres de 10.

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Pas aimé l’attitude des vedettes de passagers de la Guadeloupe, les Saintes, Marie Galante et Martinique qui arrivent plein pot à quelques mètres du port provoquant une vague qui met en branle tout ce qui flotte à quai ou au mouillage provoquant des dégâts matériels fréquents et des risques d’accidents pour les usagers de la mer. Que les patrons des vedettes ne pensent pas qu’ils sont les seuls sur l’eau sous prétexte qu’ils sont gros et qu’ils vont vite. Pour exemple la vedette  » La Foyalaise  » qui relie l’anse Mitan à Fort de France passe à fond devant les bateaux mouillés, on ne compte plus le nombre d’objets cassés à bord notamment. Nous avons calculé que lorsque la vedette passe à une vitesse raisonnable, ça arrive par fois, elle met exactement 25 secondes de plus pour atteindre son embarcadère et économise du carburant…

Pas aimé la manie des pêcheurs professionnels des iles françaises des Caraïbes qui mouillent leurs casiers et autres lignes en les signalant à l’aide d’une simple bouteille plastique transparente. C’est un risque évident pour la navigation et on ne compte plus le nombre de bateaux pris dans les cordages en question. Les Affaires Maritimes averties du fait, ne peuvent que réagir avec prudence,  » les lois ne sont pas faciles à faire appliquer par ici  » nous dit-on en aparté. Les mêmes pêcheurs qui  » bravent  » les règlements sur les pêches en refusant de signaler correctement les engins de pêche ne refusent jamais les subventions sonantes et trébuchantes qui viennent de la métropole et de l’Europe…

Le bris d’une chappe articulée du gréement. Mer cassante pour sortir de l’île de la Tortuga au prés et voilà, une belle pièce en inox qui se casse. Heureusement le bas hauban arrière a tenu bon…nous avons évité de justesse le dématage. Nous avons cherché en France des pièces de rechange avec grandes difficultés. A noter le professionnalisme, la compétence et l’écoute de la société Armor Gréement à Lezardrieux en Bretagne qui nous trouvé les pièces recherchées et nous a tres bien conseillé. Nous ne pouvons que conseiller à notre tour ce gréeur qui fait partie de l’enseigne « Technique Gréement ». Tel en france 02.96.22.10.94.

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Vénézuéla.

– Chantiers Aout 2006.

Pas aimé le manque de professionnalisme des chantiers navals, notamment NAVIMCA à Cumanà qui promet beaucoup et ne tient aucun délai.

Beaucoup de « blabla » mais rien de concret. Obligés de se battre jour après jour pour obtenir le moindre service qui sera lui, très bien facturé. Résultat, beaucoup de temps perdu inutilement et un résultat médiocre. Ceux qui viennent au Vénézuéla pour faire des économies dans des chantiers se trompent. Finalement c’est un peu moins cher ( et encore…) mais nettement moins bien réalisé.

La devise locale est la suivante:

« Si tu n’as besoin de rien, tu seras immédiatement servi ».

Les tarifs élevés (europééns) conjugués à des salaires de misère pour les ouvriers (100 à 200 euros par mois) laissent augurer des bénéfices faramineux… pour les patrons des chantiers qui pleurent en indiquant qu’ils s’en tirent à peine.

Les paiements se font en devises à l’étranger, bonjour les évasions fiscales…

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-Pas aimé les décibels en trop (environ 99%) voir l’article

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-Tarifs au Vénézuela :

-On n’a pas aimé le comportement des chantiers navals et autres vendeurs de matériel du Vénézuela qui ont multiplié par deux en moins de 6 mois l’ensemble du tarif des prestations. Cela va de la peinture aux places de port. Quand on sait que l’inflation a été de 20% en un an, cette exagération dans les tarifs, essentiellement due à l’attitude des plaisanciers nord Américains qui paient sans rechigner n’importe quoi, cette augmentation récurrente va amener rapidement une désaffection du Vénézuela. On voit déjà pas mal de voiliers qui ne font que passer par ici et vont faire des travaux « ailleurs »…

-Poisson pas frais.

Pas aimé le manque total de chaîne de froid dans les marchés au poisson et de viande, du Vénézuela. Tout est exposé à même des étals à l’air libre à plus de 30° de température. Dommage car les poissons sont de qualité au départ ! Une solution, acheter le poisson directement aux bateaux qui débarquent.

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-Insécurité. Juin 2006.

-On n’a pas aimé être réveillés à une heure du matin alors que l’on dormait à bord dans une marina de Puerto La Cruz (Vénézuéla) par une bande de 6 ou 7 délinquants qui vidaient de son contenu le voilier stationné tout contre le notre. Ces hommes qui étaient venus en « lancha » ont commencé à nous délester de nos pare battages puis ont commencé à démonter le moteur hors bord accroché sur le balcon arrière. Malgré nos protestations, les lascars ont continué à vider le bateau d’à côté qui était inoccupé… Un des gars tenait un pistolet automatique en main pendant que les autres « travaillaient » tranquillement, le tout à 50 mètres d’une base de la garde Nationale (…) Nous avons été quittes pour une belle trouille et avons toujours notre moteur hors bord. L’enquête de police se poursuit doucement… il faut dire que c’est difficile de retrouver 7 lascars qui étaient à bord d’une embarcation dont on connaît le nom et le signalement !

-On n’a pas aimé non plus l’assassinat du français Pierre Roelens, responsable du chantier de la marina de Bahia Redonda à Puerto La cruz il y a deux semaines. Abattu comme un chien dans sa voiture devant le chantier, sa femme qui était à ses côtés est également décédée. Cet assassinat à causé un émoi important dans la communauté des plaisanciers étrangers, qui ont connu ou travaillé un jour ou l’autre avec Pierre qui était au Vénézuéla depuis plus de 20 ans. Là encore l’enquête continue…

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-Pollution.

-Pas aimé davantage l’attitude des pompistes des marinas de PLC (Puerto La Cruz) qui laissent tomber un ou deux litres de fioul à l’eau à chaque plein de carburant. (Il n’y a pas d’arrêt automatique dans le pistolet) Vu le nombre de bateaux qui passent par les pompes en fin de semaine, l’air devient irrespirable. Une pollution de l’eau qui passe totalement inaperçue, les locaux se moquent éperdument de ce genre de détails. De même les bidons d’huile 2 temps utilisé par les plaisanciers et pêcheurs locaux sont TOUS jetés à l’eau une fois vides. Ces belles boites bleues ornent pour de longues années les côtes au vent des îles du Vénézuéla.

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-Glaouch.

Pas aimé du tout, me faire interpeller systématiquement en anglais par les Vénézuéliens dans la rue, les commerces etc… A croire que des que l’on fait plus de 1,60m, que l’on ne porte pas un Jean épais sous le soleil avec des chaussures de sécurité et des chaussettes de laine, et si en plus on a le teint clair, on est forcément un étasunien dit localement « Gringo ». Je reprends systématiquement toute personne qui s’adresse à moi en anglais et lui demande en espagnol, pourquoi il me parle anglais. Ils sont gênés ou s’en foutent, mais je ne laisse pas passer. Nous avons désormais des tenues ou est marqué « No hablo ingles ».

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-Mouillage.

Pas aimé la technique de mouillage des pêcheurs du Vénézuéla qui consiste à jeter un grappin et à lâcher une centaine de mètres de cordage flottant. Un point c’est tout. Pas de chaîne, rien !
Les bateaux ont tendance à éviter sur des secteurs importants empêchant les autres bateaux qui mouillent « normalement » de poser leur pioche ! De plus lorsque l’on circule en annexe, il faut avoir un œil constant sur les cordages qui baladent à fleur d’eau.

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-Pêcheurs.

Pas aimé le saccage régulier et définitif des belles zones coralliennes des îles du Vénézuéla. Les pêcheurs utilisent des compresseurs et des narguilés pour plonger et piller toutes les langoustes qui traînent. Les langoustes sont vendues soit en Martinique soit dans les îles A.B.C par des « gros pêcheurs » qui ramassent la production des petits sur leurs gros bateaux réfrigérés. Ce pillage va tuer les fonds du Vénézuéla et fait couler l’économie de la pêche de Martinique qui est confrontée à une concurrence féroce d’autant qu’ils exportent aussi des poissons. Le tout évidement sous l’œil des garde côtes. Car si je l’ai constaté en deux semaines sur notre simple voilier, les autorités de tutelle qui sont surplace toute l’année avec pour mission le contrôle des activités maritimes, devraient le voir aussi…

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-Gasoil.

Pas aimé les difficultés pour faire le plein de gasoil au Vénézuéla. Pour soi disant lutter contre la contrebande de gasoil avec les autres pays voisins, il n’y a pas de pompes de gasoil dans les stations services en ville. Il faut aller dans les ports, demander une autorisation et justifiant le nombre de litres de consommation par bateau ou camion etc… Un casse tête infernal pour les entrepreneurs locaux qui perdent un temps précieux en paperasseries pour simplement faire le plein de carburant. Rappelons que le Vénézuéla est un des pays producteurs de pétrole les plus puissants au monde, membre fondateur de l’OPEP… et que les carburants y sont pratiquement gratuits. Pour exemple, 100 litres (cent) de gasoil vallent à la pompe 1,6 euros (un euro et soixante centimes). Le plein n’est pas trop cher à ce tarif!

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-Cartographie.

Pas aimé la cartographie « fausse » des îles du Vénézuéla. Impossible de se fier aux cartes qui sont toutes plus ou moins mal positionnées, géo-référencées.

En clair, si tu te fies trop aux cartes et au GPS tu finis sur les récifs. Une seule et unique solution, ouvrir l’œil, regarder la couleur de l’eau et éviter d’arriver de nuit (…) Un cata vient de s’échouer (septembre 2006) justement à la tortuga en sortant du mouillage, comme quoi! Un cata perdu! Dommage qu’ils n’aient pas lu ce papier avant…

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-Jus de fruits.

Pas aimé l’ajout systématique de sucre en quantité et de glaçons a gogo dans les jus de fruits par ailleurs délicieux ! Presque impossible d’avoir un jus de fruits composé de… fruits !

A part ça c’est vachement bien le Vénézuéla et super beau.

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*

-Martinique Le Marin :

-Les cyber cafés qui facturent l’heure de connexion Internet poussive à 6 euros… et qui font pression sur le seul bar qui propose le wifi gratuit pour ses clients. Le « Mango Bay » a du couper sa connexion Internet pour ses clients afin d’éviter les problèmes avec les autres cyber…

-Nous recevons un complément d’info concernant le sujet, le voici:

« A propos de l’arrêt de Wifi du Mango Bay, cela n’a duré que quelque jours… L’histoire : une dame se présentant du bureau de la répression des fraudes émet quelques menaces et ordonne l’arrêt du Wifi. Quelques jours plus tard le gérant du Mango Bay téléphone à la répression des fraudes qui lui dit qu’ils n’ont pas d’agent féminin en Martinique ! 😀

Il a été facile de trouver le responsable : le plus débile des gérants de cyber-café a monté le coup… plainte a été déposée, je ne connais pas la suite.

L’arrêt n’a donc duré que quelques jours et le Wifi fonctionne toujours gratuitement. »

Merci Fred pour l’info.

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-Martinique les pêcheurs :

Sur tous les tombants et abords des chenaux menant aux ports et baies de Martinique, les pêcheurs professionnels locaux mouillent des lignes et filets. C’est normal. Ce qui l’est moins c’est le manque total de balisage. Une simple bouteille d’eau en plastique transparente fait l’affaire en lieu et place d’un fanion et d’une perche ! Autant dire qu’il faut toujours entrer en faisant très attention et avec le soleil derrière le dos !

-Poissonneries Martinique :

On se demande ou est le poisson pêché localement ? On trouve presque rien de frais sur les étals, presque que du congelé. Dommage.

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-L’assurance MATMUT :

Un point particulier pour la MATMUT qui assurait notre bateau en tout risques et qui nous a indiqué sans autre forme, que nous étions radiés au 31 décembre 2005 alors que nous étions en plein voyage. Jamais de sinistres, toujours payé à l’heure, mais voilà ! La MATMUT exigeait pour nous garder, que l’on assure également notre résidence principale. Nous avons accepté pour éviter de nous retrouver sans assurance en plein voyage. La MATMUT a exigé ensuite que nous assurions également une voiture. Nous avons refusé le chantage et trouvé un autre assureur à Fort de France.

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-La Banque Populaire :

Si elle sponsorise le trimaran qui porte son nom, elle se fout ouvertement de nous. Nous avons constaté que l’option payante de consultation des comptes par Internet, option prise à l’occasion du voyage par Fanfan, était facturée doublement chaque mois. Nous avons fini par savoir que la Banque Populaire nous facturait la possibilité de consultation par Minitel (…) très pratique au Cap-Vert ou en Espagne, Portugal etc… La Banque Populaire nous propose un « acte commercial » digne d’eux, le remboursement d’un mois de cotisations indûment prélevées. Pas pal non ? Il y a du changement de banque dans l’air…

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-Matériel : la saga du radar Raymarine!

-Equipés d’un Raythéon de 24 milles pratiquement neuf, ce dernier n’a jamais fonctionné correctement et nous a fait perdre du temps et pas mal d’argent. En même temps nous avons appris à mieux connaître le réseau des représentants de la marque Raythéon qui ont TOUS été incapables de réparer le dit radar… « C’est la première fois que je vois ça. Ce sont d’excellents radars etc… » c’est la litanie habituelle mais point de solutions.

-Nous avons du batailler dur avec la société SDMARINE à Paris qui avait réparé le Radar avant notre départ. Ce dernier ne fonctionnant pas très bien nous avons fait une escale de 3 semaines aux Canaries pour le faire réparer. Après avoir déterminé que la pièce en panne était celle remplacée par Raymarine Paris, le fabricant anglais a consenti de prendre la réparation sous garantie.

Trois semaines plus tard et 250 euros après (malgré la soi disante prise en compte sous garantie) nous sommes partis des Canaries avec un radar qui ne fonctionnait plus du tout !

Traversée des Canaries au Cap-Vert sans radar puis du Cap-Vert traversée de l’Atlantique sans radar, Raymarine n’ayant pas de réparateurs au cap-Vert. Arrivés de l’autre côté la mare en Martinique, même combat, je démonté tout seul l’antenne du mât et dépose le tout chez le représentant local du marin Diginav. 15 jours plus tard toujours rien et voilà qu’on me demande de renvoyer le tout par la poste à Raymarine à Paris !

Suite : Le radar est envoyé de Martinique à Paris pour tenter de le réparer. Une fois arrivé et testé à Paris on m’annonce que la Radar marche au poil sans avoir eu à le réparer !
Je proteste vivement, ne croyant pas dans les réparations divines, rien n’y fait. Le radar est renvoyé au Marin en Martinique puis récupéré par des amis qui me l’ont acheminé au Vénézuela. Coût 132 euros de frais d’expédition entre Paris et la Martinique. Je remonte le radar et bien entendu il ne fonctionne pas bien.

L’échelle de 1.5 milles et celle des 3 milles ne marche pas. Le radar est revenu en panne et il me manque les deux boulons de fixation de l’écran sur son support et deux autres de l’antenne, bravo !