Ikurrina et drapeau Kanak.

 

« Noumea la blanche », un des derniers vestiges encore vivants de la colonisation française encore en vigueur.

En « Nouvelle Calédonie » Nouméa, la capitale administrative fait office de révélateur des pires travers de la colonisation française.

Ici presque pas de « noirs », les Kanaks relégués aux tâches subalternes pour la plupart, vivent entre souvenirs de leur culture bafouée et dure réalité de la société de consommation blanche imposée.

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Un taux d’alcoolisme élevé, du chômage, de la précarité organisée et toute une frange de la société locale qui reste en marge du « mirage » économique.

Jamais plus qu’ici nous avons été frappés par l’apparteid véritable qui existe entre blancs et noirs, entre « français » et kanaks.

Deux sociétés bien distinctes, séparation soigneusement entretenue à coups de millions de subventions, primes pour fonctionnaires et « aides » de défiscalisation pour les uns et rien ou presque pour les autres.

Pourtant les Kanaks, habitants originels et toujours présents de la « Nouvelle Calédonie » se battent pour le respect et la reconnaissance de leurs droits et culture ancestrale.

On ne saurait trop conseiller aux voyageurs qui foulent le sol de Kanakie d’aller saluer les habitants du cru…

Pour ce faire, les Kanaks font « coutume ».

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Le visiteur offre une pièce de tissu et un billet de banque en signe de remerciement de l’accueil qui leur est fait et du respect et reconnaissance de la terre qu’il foule. En retour, les Kanaks vous expliqueront leur culture, l’importance de la case, des anciens, de leur vie.

Amuitz a fait coutume, un échange de drapeaux, Ikurrina basque et drapeau Kanak a été scellé pour toujours.

Nous sommes repartis de Kanakie moins ignorants que nous n’en sommes arrivés…

Merci.