Les escales en Polynésie sont en général très appréciées, la douceur de vivre, le climat, les polynésiens surtout, font que ces « stops » même brefs, restent gravés dans nos mémoires.
Les escales en Polynésie sont en général très appréciées, la douceur de vivre, le climat, les polynésiens surtout, font que ces « stops » même brefs, restent gravés dans nos mémoires.
Après Tenerife nous sommes descendus a la Gomera, petite île du sud en attendant le départ pour le Capvert.
Quelques dernières mises au point, le radar est HS… on s’en passera. Le réparateur local Raymarine n’a pas été en mesure de le réparer malgré toute sa bonne volonté qui nous aura coutè 200 euros pour rien….
Depuis notre arrivée, on bricole !
Pour commencer nous avons changé le préfiltre du moteur d’Amuitz puis nous sommes passés à bord de Iravera, le voilier de Lydie et de Christophe qui demande quelques attentions avant de traverser.
C’est ainsi que nous avons remis la plate forme arrière en place, démonté et remonté les plexiglass en étanchéifiant le tout, démonté et modifié les connexions électriques du guindeau qui avaient rendu l’âme. Plein de boulot en cours et en perspective, nous espérons que tout sera terminé en début de semaine pour descendre vers le Capvert ensemble. Une semaine de navigations le long des côtes d’Afrique.
Amuitz va bien, il se porte comme un charme même s’il est un peu trop chargé. Le bateau se transforme chaque jour, il devient plus un bateau de « voyage » qu’avant. Les fonds sont remplis de conserves et autres matières qui nous permettront de bien manger, des objets pendent un peu partout, c’est normal.
L’automne fait son apparition sur l’île, c’est ainsi que nous avons eu nos premiers froids hier matin ou il ne faisait que 18° à l’intérieur au lever du jour contre 30° en pleine après midi.
Nous avons également eu droit à une pluie tropicale qui a duré une bonne heure en mer, entre Tenerife et La Gomera mais également une journée de pluie à la Gomera.
A noter que nous avons croise des globicéphales d’environ 4 a 5 mètres entre le sud de l’île de Tenerife et celle de la Gomera.
Fanfan a organisé un barbecue sur le quai de la Graciosa qui a réuni 7 bateaux de voyage et plusieurs nationalités. Belle fiesta, arrosée comme il se doit avec même un championnat de dégustation de Calva « maison » que des normands avaient eu la bonne idée d’embarquer.
Sur la photo, manque le photographe
Bora Bora, le plus bel atoll du Pacifique, disent les prospectus publicitaires touristiques.
Certes, le coin est charmant mais fortement dénaturé par une présence incroyable d’hôtels de luxe.
Toute la partie la plus jolie de l’atoll est bordée par ces énormes hôtels, qui sont heureusement assez jolis et bien intégrés.
Des payottes de luxe ou les clients de tout le monde viennent se prélasser au soleil et s’ennuyant ferme.
Les prix sont parmi les plus élevés au monde et les clients semblent se contenter du soleil et des repas.
Les hôtels ont créé des lagunarium, enclos ou sont enfermées des tortues et autres raies pour que les touristes puissent les caresser et se faire prendre en photo.
De même les requins sont nourris en plongée pendant que les clients fortunés assistent à cet exercice lamentable.
Presque pas de sorties sur le village, on trouve tout dans les hôtels. Paréos, perles, sculptures, le luxe classique de ces îles.
Petit bémol, les employés, environ 150 par hôtel et il y a 10 grands hôtels, les 1500 employés locaux sont payés au smic.
Impossible de se faire payer les heures supplémentaires dans un secteur ou la demande de travail dépasse l’offre et ou les patrons des grands groupes touristiques vous le font savoir en cas de contestation.
Pas de syndicats ou des syndicats pour la plupart inféodés au patronat. Bravo.
Bora Bora, tournée uniquement vers le tourisme de luxe, fonctionne encore sur son renom.
Pour nous qui sommes habitués au vrais coins de paradis, Bora Bora n’en est pas un, loin de là.
Pas un poisson dans le lagon, des prix qui grimpent comme des fous, même pour les denrées alimentaires de base, les gens vivent encore sur la pente dorée qui s’essouffle doucement mais qu’ils ne veulent pas voir.
Le Taporo vient ravitailler l’île tous les 2 jours et il n’est pas le seul.
Point positif quand même, nous avons trouvé des coins ou mouiller par quelques mètres de fond de sable, sans patates pour gêner l’évitage.
Bora Bora, Polynésie française, « Pora Pora » en Polynésien.
Une des dernières îles de la société sous le vent, probablement la plus connue avec Tahiti.
Facile d’y aller, moins d’y revenir car les vents d’est y sont soutenus la plus grande partie de l’année.
En venant de Raiatea, le plus classique, pas de danger particulier, si ce n’est de bien dégager la pointe Sud Ouest de l’Atoll la pointe Te Turi Roa.
Elle est signalée par un feux à éclats la nuit, tour parfaitement visible de jour mais qu’il faut éviter de serrer de trop près car elle est érigée sur le plattier. Passer sur le point GPS 16°32,8 S et 151°48,44 w avant de faire du nord jusqu’à l’alignement de la passe situé 16°29 s et 151°47.8 W.
La passe est facile est sans danger d’autant que située sur le côté ouest eslle échappe aux vents d’est et à la houle de SW habituelle. A signaler que le lagon de BoraBora est parfaitement signalé, soit par des bouées bâbord et tribord soit par des cardinales. Si l’on suit normalement les routes et que l’on regarde un peu la couleur de l’eau, on doit circuler tout autour du lagon sans soucis. A noter que la montagne située au centre du lagon a tendance à faire accélérer les vents en favorisant des rafales violentes et incessantes. Seule exception, la partie Sud Est de l’île que l’on peut atteindre en passant par le nord et en longeant un maximum d’hôtels de luxe.
Une fois dans la partie sud est, c’est superbe pour mouiller dans quelques mètres d’eau sans papates, le vent y est régulier, les voiliers espacés et le plattier immense. 16°32S 151°42 W, on y trouve des benitiers et autre coquillages.
En Polynésie française dans les îles du vent, juste devant Tahiti se trouve l’île de Moorea. Parmi les mouillages de Moorea, il en est un fort agréable, facile d’accès.
Pointer sur la position 17°28 Sud et 149°52 Ouest.
Vous serez sur un alignement de 157° éclairé de nuit et visible facilement de jour.
Vous arrivez sur la passe Tareu qui aboutit dans la superbe baie de Opunohu, celle là même qu’embouqua le capitaine Cook en son temps.
Vous avez une série de balises Babord et Tribord, trois de chaque, à suivre pour éviter les récifs habituels dans ces coins.
On peut mouiller un peu partout dans la baie mais la partie la plus agréable se trouve juste sur bâbord en entrant. On mouille par 2 à 12m de fond, au choix, dans de l’eau translucide.
Attention de ne pas monter sur le récif du banc Touria signalé par une balise.
Une fois mouillés autour du point 17°29.4 S 149°51.1W vous trouverez sur tribord une plage avec de l’eau douce et une petite épicerie qui vend notamment du pain frais.
Il est courant qu’en saison les baleines entrent dans le mouillage avec leur baleineau pour y passer un moment avant de repartir, inutile d’aller sur eux en annexe, ils n’apprécient pas, allez y à la nage, les baleines sont placides en général.
José Arocena.