Sea Jolly

Rencontré à Curaçao en 2007, Sea Jolly un Ovni 43 de 1996 acheté par Michel et Cathy Duchemin en Martinique en 2003.

 

Sea Jolly Michel et Cathy Duchemin
Sea Jolly Michel et Cathy Duchemin

Pour se faire la main le couple décide de rallier la France en passant par les Açores avant de naviguer en Méditerranée puis de retraverser de nouveau l’Atlantique dans l’autre sens en 2005. Le Brésil, les petites Antilles, le Vénézuéla puis une panne moteur qui leur permet de parfaire les navigations à l’ancienne entre Puerto la Cruz et les îles ABC.

Sea jolly Michel et Cathy Duchemin
Sea jolly Michel et Cathy Duchemin

Curaçao en 2007, un moteur neuf et les voici repartis contre le vent pour découvrir les îles des Aves avant de repartir vers la Colombie et Panama ou nous les avons rencontrés dans les îles des San Blas.

Michel et Cathy Duchemin Sea Jolly
Michel et Cathy Duchemin Sea Jolly

En mai 2009 ils remontaient vers le Guatemala et le Rio Dulce pour la saison 2009. En 2010 le bateau se trouvait en Jamaïque.

Tortuga, Roques etc…

Amuitz en route.
Amuitz en route.

Après avoir passé plusieurs semaines ensemble entre le nord de l’arc Antillais et le Vénézuéla, le temps est venu de se séparer. « Lasai » devait rejoindre son lieu de stockage pour 5 ou 6 mois à Cumana, Beñat et Marie Claude rentrent en métropole.

L'équipage de Lasai.
L’équipage de Lasai.

Une dernière étape entre les îles de Margarita et de Cubagua, un dernier mouillage côte à côte, nous étions les seuls, et un dernier « apéritif-repas » à bord avant de lever l’ancre le lendemain matin, chacun vers une destination différente.

Cubagua, au fond l'île Margarita.
Cubagua, au fond l’île Margarita.

Amuitz a filé vers l’ouest vent arrière à bonne vitesse, avalant les 70 milles qui séparent Cubagua de l’île de la Tortuga. Quel plaisir de naviguer au portant sur une mer calme après des mois passés dans les petites Antilles entre canaux musclés, prises de ris et mer agitée.

L'eau plus chère que le gasoil...
L’eau plus chère que le gasoil…

L’eau est encore froide, pas plus de 25° à Cubagua et à peine 27° à la Tortuga, c’est que l’on s’était habitués aux 30° de Grenade…

Malgré les eaux « froides » la compétition amicale qui animé Lasai et Amuitz sur le plan de la pêche s’est poursuivie. Cette fois-ci nous avons remporté la journée avec un Barracuda d’environ 6 kg capturé à 20h précises heure française dimanche 6 mai, au moment même ou les résultats des élections présidentielles tombaient à la télé, bien loin de nous. « Un Barracuda… Sarko doit être élu » c’est ce que l’on s’est dit…

Un Sarkokuda ?
Un Sarkokuda ?

Deux heures après, simultanément deux lignes ont claqué avec chacune une superbe dorade Coryphène qui nous on salopé le cockpit mais rempli le frigo.

Et deux coryphènes.
Et deux coryphènes.

C’est avec ce beau poisson frais que nous sommes entrés à la Tortuga pour la troisième fois, en faisant bien attention de ne pas finir comme le dernier catamaran, sur le récif d’entrée du mouillage de la Caldera.

Ne pas se fier aux cartes...
Ne pas se fier aux cartes…

Un seul voilier se trouvait mouillé, il est parti au petit matin nous laissant seuls dans ce grand et superbe mouillage rien que pour nous. Ces moments sont uniques et justifient à eux seul ce genre de voyage. Une demie heure après, un banc de poissons, une « matte » s’était formée sous notre voilier à l’abri des oiseaux, seuls vivants avec qui nous cohabitons.

Fanfan ne reste pas inactive, pendant que je nettoie l’hélice sous l’eau sous le regard étonné des poissons, elle confectionne des confitures de Papaye et de fruit de la passion.

Confitures bateau.
Confitures bateau.

En fin d’après midi le catamaran de 50 pieds « Nan Fong » arrive pour partager notre mouillage, nous les avions rencontrés à Margarita. (voir rubrique voiliers de rencontre)

Après une semaine à la Tortuga, Nan Fong est parti vers le continent et nous vers les Roques. Le vent modéré au départ s’est renforcé dans la nuit à 25 nœuds accompagné d’une mer qui est devenue forte et qui a ballotté Amuitz d’un bord sur l’autre jusqu’au petit matin. Vers 4h un contact radio avec les « Guarda Costas » qui patrouillaient au large de l’île Orchilla interdite aux civils nous a permis de constater que les gardes côtes en question ont l’œil bien ouvert.

Mer dure aux Roques.
Mer dure aux Roques.

L’arrivée aux Roqués de nuit étant fortement déconseillée par le sud, nous avons du réduire la voilure progressivement pour ralentir notre progression. En fin de nuit nous n’avions plus qu’un morceau de génois à peine plus grand qu’un tourmentin, la grand voile étant amenée. Les passes des bouches de Sebastopol avec une mer forte d’environ 2 à 3 mètres déferlant et un renforcement du vent à 30 nœuds nous a permis d’enfiler ce passage impressionnant et même de rater le premier virage à droite une fois dans le lagon. Du coup nous nous sommes retrouvés dans le second lagon avec 10 cm d’eau sous la quille !!! Entre des patates de corail. Un demi tour 360° et un slalom avec vent dans le pif au moteur nous a permis de retrouver la route « normale » …

Chaud les Roqués
Chaud les Roqués

C’est la deuxième fois que nous sommes aux Roqués, nous y étions il y a un an tout juste.
Nous avons goûté aux coquillages du récif, « caracoles » et lambis à profusion que Fanfan ramasse depuis son Kayac sans même mettre pied à terre…

Ouverture de Lambis.
Ouverture de Lambis.

En longeant le récif corallien sur un peu plus de 20 km nous avons attrapé un nouveau barracuda, ça tombe bien, le frigo était vide de poisson depuis hier soir.

Un barra de plus...
Un barra de plus…