Traversée de la Méditerranée à bord d’un « Cocaine 38 », architecte Joubert-Nivelt.

Du sud de l’Espagne vers la Grèce, au programme de la saison 2018 à 2020.

Amuitz en Méditerranée 2018-2020.

Amuitz a quitté son port d’attache du sud de l’Espagne ou il se trouvait depuis presque deux ans.

Amuitz « Cocaine 38 » en Andalousie Mai 2018

Avec Fanfan, nous avons préparé le bateau pour une virée Méditerranéenne qui devrait nous mener d’Andalousie aux Baléares puis progressivement vers la Sardaigne, la Sicile, la Calabre et la Grèce.

A table…

L’objectif est là. Amuitz va bien, il attend juste un carénage mais pour cela il faudra atteindre les eaux grecques et trouver un chantier local ou laisser notre voilier pour l’hiver.

Sous génois, dans peu de vent. Route vers les Baléeares

Avant d’en arriver là, nous avons quitté nos amis suisses Roland et Claire ainsi que Steve qui connait la Méditerranée sur le bout de son voilier avec lequel il a écumé le moindre recoin… Ses conseils nous seront probablement précieux vu qu’en matière Méditerranéenne nous sommes toujours des débutants.

Fanfan se repose en mer.
Amuitz sous vpoiles en Mediterranée

35 heures, c’est ce qu’il nous a fallu pour rejoindre l’île de Formentera dans le sud des Baléares. 35 heures de moteur et voile avec toujours la brise Diésel présente pour couvrir les 240 milles entre les deux ports.

Reflet d’AMUITZ sur une mer d’huile…

Une petite virée tranquille, idéale presque pour une remise en selle, il manquait quand même un peu de vent.

Ciel en début de soirée, Mediterranée.

Le pilote automatique NKE a fait merveille, on compte beaucoup sur notre troisième fidèle équipier.

Début de nuit quart à la barre.

Une bonite en partant et un gros poisson qui a tout cassé juste en arrivant dans les Baléares, un bilan maigre en matière de pêche. Croisé une jolie petite tortue, des millions de méduses et des dauphins en quantité.

Fanfan qui va préparer une bonite salée.
Calme choc.

Nous avons pris une bouée dans la partie du parc maritime de Las Salinas, bouées qui sont pour le moment gratuites et deviendront payantes au premier juin.

Création d’une gaffe après la perte du bout de la notre…
Bouée sur champ de Posidonies à Formentera.

FORMENTERA. BALEARES.

Demain nous allons aller à terre, nous devons faire quelques courses et rendre visite à Gaelle, la roscovite locale.

Fanfan, Gaelle, José. A Formentera.

De Formentera nous sommes partis le 26 mai 2018 avec peu de vent et une mer qui s’est formée au fur et à mesure que l’on remontait l’archipel des Baléares vers le Nord Est.

Avant que la météo ne se gâte, nous avons trouvé le voilier « Virgen del Mar » 1957 qui était recherché semble-t-il depuis deux semaines, à 30 milles au large de Palma. Le signalement a été donné aux autorités qui ne semblaient pas prendre très au sérieux notre information…

Navigation entre Formentera et Minorque.

Ciel totalement couvert, mer hachée et brise Diésel au programme. Finalement nous sommes arrivés sur le port de Mahon dans l’île de Minorque, point recherché pour sa situation favorable pour un départ ultérieur vers la Sardaigne. Durant la nuit nous avons croisé de prés un cargo d’environ 180 mètres qui n’était pas signalé par l’AIS… comme quoi !!!

MAHON. MINORQUE. BALEARES.

Amuitz mouillé à Minoque, à Mahon.

Nous avons trouvé le mouillage de la Taulera qui est parfaitement protégé de la mer et de certains vents.

AMUITZ au mouillage de MAHON
AMUITZ et son AIS dans les eaux des Baleares.
Amuitz mouillé à Minoque, à Mahon.

Une excellente nuit de repos a été appréciée après le remuage en tous sens de la nuit dernière.

Amuitz au mouillage de Mahon à Minorque.

Le bricolage mécanique n’a  pas manqué, deux petites heures pour régler un souci de régime moteur.

La cuisine de Fanfan, toujours aussi bonne 🙂

Mardi 29 mai 2018.

Port de Mahon

Petit tour sur le port de Mahon, charmante petite bourgade huppée ou se coutoient les grands paquebots et quelques yachts de luxe mais aussi des voiliers de voyage. La saison n’a pas encore débuté, ce qui nous va bien…

Port de Mahon. Amuitz
Amuitz au port de Manon, Minorque Baleares.

Un plein de gasoil, un peu d’eau, et nous voici revenus à notre mouillage dans l’attente du départ pour la Sardaigne…

Amuitz a Mahon
Mahon

Mercredi 30 mai 2018, nous quittons le mouillage de Mahon sur l’île de Minorque au lever du jour. Une petite traversée d’environ 200 milles que nous démarrons au moteur comme d’habitude en Méditerranée…

Fort heureusement cette fois-ci Éole a été de notre côté et nous a permis de naviguer une grande partie du temps à la voile à bonne vitesse.

La pêche a été difficile car plusieurs fois la ligne a cassé à cause de la vitesse. Heureusement à l’occasion d’un court passage sans vent, nous avons pu pêcher un petit thon germon qui nous convient à merveille.

Finalement c’est sur l’île Sarde de San Pietro, dans la partie sud Ouest que nous avons terminé notre virée du jour. Une place à quai pour 24 heures, un petit tour à terre, une bière pour Fanfan « Spina » et nous voici de retour à bord, suivis par 230.000 moustiques qui, le soir tombé, s’acharnent sur tout ce qui bouge pas trop et dispose d’un peu de sang frais…

CARLOFORTE. SARDAIGNE. ITALIE.

Deux pavillons de courtoisie, le sarde et l’italien.

Pavillon sarde et italien en courtoisie.

Ce 1er juin 2018, après une nuit au calme, l’activité a repris et le va-et-vient des ferrys semble être de mise.

Carlo Forte Sardaigne.
Amuitz en pleine ville, c'est assez rare.
Amuitz en pleine ville, c’est assez rare.
Fanfan et Amuitz en Sardaigne…
Fanfan et Amuitz en Sardaigne…

Pas de pompe à carburant sur le port…

Le plein de carburant…
Anciens marées salants… Carloforte Sardaigne.
Fanfan cueille de la Salicorne sauvage.
Salicorne, nettoyage et mise en sel…
Salicorne en conserve…
Bord de mer à Carloforte Sardaigne
Carloforte Sardaigne.

Le foot…

La Juve 🙂

Un peu de bricolage à bord avec l’étau monté sur une marche de la jupe, face au vent pour éviter de trop salir…

Bricolage sur Amuitz.
Corvée d’eau…
La maison coopérative du prolétariat a Carloforte.
La maison du proletariat a Carloforte.
Parmi le projet de taxes à venir de Macron, celui du carburant…
Embarcation locale qui sert aux promenades touristiques.
Vue de Carloforte, hotel devant le port.

Au revoir la Sardaigne et rebonjour pour les étapes de nuit, deux d’affilée pour faire le tour du sud de la Sardaigne et filer vers l’Est et rejoindre une des îles les plus au large de la Sicile. Un petite île du nom de Ustica située à 30 milles au large de Palerme. Une petite île tournée vers la plongée bouteilles ou nous avons pu trouver un petit coin de quai (payant) pour y passer quelques jours, le temps que la météo nous permette de poursuivre vers Messine…

Un porte conteneurs croisé au large de la Sardaigne.
Un peu de génois tangonné, ça change…
Un petit thon, comme demandé par la patronne…
Le thon va se transformer vite fait…
Coucher de soleil entre Sardaigne et Sicile.

C’est comme ça que l’on voit apparaitre après deux jours de mer, l’île de Ustica.

Approche de Ustica en Sicile.
Approche de Ustica en Sicile.

USTICA. SICILE. ITALIE.

Le premier port sicilien sur l’île de Ustica.
Amuitz dans le petit port sicilien de Ustica.
Ustica et Amuitz

De bonnes rencontres durant les voyages… des amis catalans Quim et Joan avec qui vous avons passé une excellente soirée à bord de Amuitz…

Une soirée avec des amis navigateurs catalans du voilier « Miratge » 🙂

Joan est un spécialiste du Ginn Tonic, une préparation qu’il maitrise…

Une soirée avec des amis navigateurs catalans du voilier « Miratge » 🙂
« Miratge » reprend la mer vers Messine 🙂
On va chercher du gasoil comme on peut…
Fanfan se repose en compagnie du responsable du port et de son aide de camp…

Sur la fresque en dessous, vous aurez reconnu Amuitz dans le poisson bleu…

Fresques dans le village de Ustica, île au large de la Sicile.

De l’île de Ustica en Sicile au port de Rochela Ionica en Calabre.

L’étape de l’île de Ustica terminée, avec de la mer qui est entrée dans le petit port ouvert à l’Est Sud est, rendant le repos difficile, nous avons repris la mer toujours cap à l’Est en profitant d’une petite traine d’Ouest qui devait nous mener vers les volcans.

Un des volcans…

Le vent qui était établi et la mer qui allait avec nous a permis d’allonger la foulée mais pas assez pour arriver sur l’île de Vulcano de jour, pour y mouiller.

Trafic dans le détroit de Messine. Un Ro-ro

Finalement nous avons décidé de poursuivre et de profiter de bons vents, ce qui est une denrée rare. C’est au matin suivant que nous avons approché le détroit de Messine. Un appel VHF de la tour de contrôle du dit détroit nous a « autorisé » à emprunter la voie extérieure au DST. Des cargos en tout genre, paquebots, barges, transbordeurs et autres bateaux de pêche se croisent constamment, sans oublier les quelques voiliers de notre genre.

Trafic dans le détroit de Messine.

La descente du détroit est assez longue mais poussés par un courant et 25 noeuds de vent contraire, nous avons étalé sans encombres le détroit de Messine.

Fanfan et ses jumelles, celles du départ en juillet 2005 🙂 🙂

La remontée sur la partie gauche de la Calabre, a été moyennement appréciée.

Vent du nord en mer Ionienne.

Un très bon vent pour commencer mais à 20 milles du port de Roccela ionica, nous sommes en mer Ionienne, c’est un coup de vent de Nord qui nous accueille pour la fin de la journée.

CALABRE. ITALIE

Amuitz, pied de mât.

Finalement le vent s’est calmé et c’est en pleine nuit que nous sommes entrés dans le port, pas rassurés car les guides nautiques annoncent des fonds qui s’ensablent, ce qui est, semble-t-il de l’histoire ancienne. Des lumières de police, ambulances, des dizaines de gens dans des tenues blanches, allongées par terre, on ne comprenait pas bien ce qui se passait dans le port.

Amuitz au port de Roccela ionica en Calabre.

Des rafales de vent nous ont accueilli mais finalement avec l’aide d’un gars du port qui ne voulait parler qu’en anglais, alors que mon italien est presque parfait, no ? Les lumières c’était pour les secours d’un groupe de réfugiés syriens qui venaient d’arriver par la mer… dur dur pour eux mais semble-t-il qu’il n’y avait pas de victimes. La noria d’ambulances s’est terminée vers minuit, l’heure pour nous d’aller se reposer un peu.

Ecologiste à fond, Fanfan a entrepris ce matin de nettoyer les abords du port…

Fanfan ramasse les plastiques qui trainent dans le port…

Au fait, ici le printemps est bien arrivé…

30° à l’ombre…

Prochaine étape, direction la Grèce à quelque 200 milles toujours vers l’Est avec un peu de nord si possible…

Parcours au 10 mai 2018.

De Roccela Ionica région de Calabre (Italie) à l’île de Paxos en mer Ionienne (Grèce).

Nous avons quitté le port de Roccela Ionica mardi 12 juin 2018 au lever du soleil pour atteindre en 34 heures l’île grecque de Paxos sur la mer ionienne.

Coucher de soleil sur la route de la Grèce à bord d’Amuitz

Une courte traversée de 180 milles marquée par un manque de vent, et ce malgré les 20 à 25 noeuds annoncés par la météo…

Cargo vraquier.

Nous nous sommes rabattus sur la pêche et avons capturé deux thons qui nous ont permis de renouer avec la cuisine variée et de qualité que Fanfan parvient chaque jour à inventer avec les moyens du bord, qui sont immenses…

Le thon du jour en préparation.
Le thon du jour en préparation.

Une nuit calme, totalement étoilée et sans lune, l’idéal pour observer les astres, les satellites divers et variés et même quelques étoiles filantes toujours intéressantes à voir passer.

Pas une baleine, peu d’oiseaux à part un « moineau » au petit matin qui après avoir fait deux fois le tour d’Amuitz a préféré poursuivre sa route solitaire à plus de 40 milles de la première terre!

A.I.S chassé croisé entre cargos.

Des dauphins en revanche nous font toujours une visite, divers groupes allants d’un couple voir un solitaire a une bande d’une 50aine venus surfer sur la vague d’étrave.

Atelier réparation croks

GRECE.

L’approche de la Grèce s’est faite sans encombres, les cargos croisés ont tous respecté les distances de sécurité, comme nous le faisons également. L’A.I.S permet facilement de vérifier tout cela sans avoir à mettre en place de fastidieux calculs.

Fanfan et le pavillon Grec.

L’arrivée sur l’île de Paxos, dans une crique située tout au nord est un spectacle grandiose. Des dizaines de voiliers mouillés en tous sens, certains avec des bouts à terre, d’autres non, mais le tout dans une eau turquoise et tiède garantie…

C’est la crise, un paddle pour 4…

Amuitz parti de Aguadulce le 20 mai 2018 à mouillé son ancre par 3 mètres de fond de sable le Mercredi 13 juin 2018. Tout va bien à bord.

Premier mouillage en Grece pour Amuitz.

Ce jeudi matin nous nous sommes rapprochés du petit village de Lakka sur l’île de Paxos.

Paxos baie de Lakka.
Amuitz au mouillage de Lakka a Paxos en Grèce.

Fanfan fait des conserves de thon car nous n’arrivons à tout manger…

Conserves de thon
Conserves de thon
Conserves de thon

Quelques vues du mouillage et de l’île…

Au loin l’île de Corfou dans sa partie sud.

Amuitz au premier plan…

Des bougainvilliers qui poussent par tout et qui s’imposent…

Quand un Bougainvillier barre le passage d’entrée à une maison…
Des bougainvilliers en pagaille sur l’île…

Fanfan veut le même au Pays basque, ça va pas être facile.

Des bougainvilliers en pagaille sur l’île…
Typique, non ?

Le coin est vert… et le vert on connaît bien au Pays basque, il suffit d’arroser… 🙂

Pluies et vent au programme…

Après la pluie le beau temps…

Amuitz au mouillage… en Grèce.

Toujours dans le même secteur grec mais sur le continent, le port de Preveza ou nous avons cherché un chantier pour hiverner Amuitz.

Amuitz à Preveza, Grèce.

Cul à quai dans le port, une ancre au fond, cela devient habituel mais risqué quand le voisin qui s’en va, remonte ton ancre emmêlée et que tu n’es pas là pour remouiller… Finalement il n’y avait pas de vent et on s’en est bien tirés.

Autrement, le plein de gasoil c ‘est pas à la pompe mais un « pompiste » vient avec sa petite camionnette et voilà…

Pompiste.

Preveza c’est l’endroit pour faire son entrée officielle au Pays, même si la Grece est en Europe, c’est comme ça…

Preveza.
Opération préventive, moustiquaire…

Nous avons rencontré de drôles de coutumes, comme ces pavillons de courtoisie composés de petites culottes…

Un équipage entièrement féminin qui arbore des petites culottes en guise de pavillon de courtoisie…
Un équipage entièrement féminin qui arbore des petites culottes en guise de pavillon de courtoisie…

Nous avons été voir un peu du côté du continent, en repérage et pour changer des zones touristiques. On peut en trouver, ce qui nous rassure un peu…

A Igoumenitsa, pas de voiliers ni de plaisanciers, mais c’est bien mieux ainsi…

Amuitz a Igoumenitsa, port de commerce.

De bonnes défenses sont indispensables.

Amuitz a Igoumenitsa, port de commerce.
Igoumenitsa, port de commerce.
Igoumenitsa, port de commerce.
Igoumenitsa, port de commerce.

Notre voisin de quai…

Notre voisin de quai, le remorqueur…

Pas loin de là, une petite baie planquée avec quelques bateaux, le havre parfait loin de tout.

Petit mouillage tranquille loin de tout.
Amuitz au mouillage en Grèce.

Fin de journée le 22 juin 2018. La journée la plus longue de l’année…

Amuitz au mouillage en Grèce.

Fanfan s’est mise à la cuisine… du bon pain croustillant.

Le bon pain croustillant de Fanfan.

Corfou, île du nord de la mer Ionienne.

Fanfan, à Corfou.
Corfou, Grèce.

Nous poursuivons nos mouillages divers et variés.

Stephane et Fanfan attachent des cordages à terre.
Amuitz mouillé par l’avant et retenu par l’arrière.
Amuitz mouillé par l’avant et retenu par l’arrière.

Retour à Lakka sur l’île de Paxos avec Stéphane.

Toujours les mouillages avec amarres à terre…

Amuitz au mouillage de Paxos, Grèce.

Petite balade sur l’île.

Escale en ville à Preveza.

Escale en ville.

Quand le quai monte les bittes d’amarrage s’enfoncent…

Tout a une fin, et les vacances de Stéphane aussi… notre fiston est donc reparti, en taxi, bus, bateau, avion et voiture, rejoindre la Bretagne d’ou il était venu…

Nous revoici « seuls », l’occasion d’aller un dimanche, voir les rites locaux. Comme c’était en dehors des horaires d’ouverture, nous avons juste jeté un oeil rapide, sans prières…

du coup, la fureur du ciel ne s’est pas faite attendre et nous a envoyé aussi tôt,

de gros nuages noirs chargés de vent pour une mise en garde destinée aux mécréants…

Derrière Preveza un énorme golfe s’ouvre avec de nombreux mouillages, villages et le tout dans une tranquillité étonnante pour un mois de Juillet…

Vonitsa, Grèce. Vue depuis le château.
Vonitsa, Grèce.
Vonitsa, Grèce.
La copine de Fanfan.

De l’eau douce… et Amuitz à quai.

José se douche à grande eau…

A bord d’Amuitz nous sommes des partisans de culture locale. Fanfan ne manque jamais une vérification personnelle de la production autochtone…

Petite échoppe de vente d’Ouzo…

Le plus difficile c’est de se faire comprendre.

Après dégustation, c’est le choix…

Notre virée Méditerranéenne de 2018 est terminée. Amuitz a été mis au sec dans un chantier (voir la vidéo) ou il devrait passer l’hiver en douceur. Le printemps prochain sera l’occasion de découvrir d’autres coins de Grèce, il y en a beau coup…