Samoa.

Amuitz aux Samoa.
Amuitz aux Samoa.

Les Samoa de l’Ouest, les Samoa indépendantes, en opposition aux American Samoa, fêtent cette semaine leur 50 eme anniversaire d’indépendance. 50 ans pour un petit pays qui se porte bien au milieu du Pacifique, un peu perdu car loin des routes les plus fréquentées. Les Samoans sont souriants, les autorités avenantes et l’accueil très correct. Nous avons été accueillis par le service de santé qui vient à bord le premier. Il nous demande le nombre de morts durant la traversée (…) les épidémies qui sévissent à bord, les maladies diverses etc etc. De toute évidence le formulaire date un peu, probablement du 18eme siècle début 19 eme. Comme tout allait bien, et que le docteur nous a trouvé en bonne forme, nous avons été acceptés dans les Samoa et autorisés à baisser le pavillon de quarantaine. Des ce moment, le reste des autorités, rassurées par le pavillon jaune baissé, arrivent chacun son tour.

Policier des Samoa.
Policier des Samoa.

La quarantaine, qui vérifie je ne sais quoi et nous fait remplir plein de papiers, pas de fruits ni plantes à bord, non. Juste un énorme Basilic que nous avons planqué en compagnie des pamplemousses, oignons, patates et fromages, on ne sait jamais. Les douanes ensuite, pareil, paperasses et paperasses puis l’immigration. Une femme cette fois-ci qui n’arrivait pas à monter à bord tant le franc bord était élevé et tant sa jupe de fonctionnaire était serrée…

Pirogue des Samoa.
Pirogue des Samoa.

Les jupes des hommes sont en fait des paréos noués, plus faciles à mouvoir. Ces deux derniers fonctionnaires sont repartis avec chacun une bouteille de vin français ponctionné sur notre cave, ils en avaient grandement envie et nous l’avaient fait comprendre. L’île est grande, 40 milles de long, sans trop d’abris ni mouillages. Comme le temps n’est pas au beau fixe, grains et nuages noirs, nous n’avons pas pu apprécier pleinement le paysage. Dans la marina Apia, obligatoire… nous sommes 4 voiliers. Un qui est fermé, un petit cata, un monocoque japonais et nous. On ne se bouscule pas. Particularité du pays, les samoans ne paient ni eau ni électricité. Le salaire minimum est de 500 dollars mais la vie est chère. Internet et les magasins sont plus onéreux que Tahiti, je ne croyais pas que c’était possible. Seule la bière locale, qui est excellente, est un peu moins chère que la Hinano de Tahiti.

La bière locale...
La bière locale…


Aviron mer 48 rameurs aux iles Samoa du Pacifique sud –

Les festivités vont démarrer dans quelques jours et nous avons l’occasion de voir et entendre les rameurs de longues trainières en bois qui s’entrainent. Ils sont quand même 48 rameurs, un barreur et un gars en tête du bateau qui joue du tambour en rythme.

Aviron de mer.
Aviron de mer.

Prochaine escale prévisible pour Amuitz, si la météo est correcte et le permet, Wallis.