Bimini rigide fabriqué sur moule ciment.

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Un bimini c’est indispensable. Le problème c’est que la toile cuit au soleil et finit par ne plus être étanche. Nous avons voulu fabriquer un bimini rigide en polyester, répondant aux critères suivants:

-Ne pas alourdir les hauts du voilier, donc léger.
-Pouvoir monter dessus pour atteindre la Grand Voile.
-Protéger du soleil et la pluie mieux que la toile
-Récupérer un max d’eau facilement.

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Au Panama sur le versant des Caraïbes on ne trouve pas grad chose coté entreprises capables de travailler sur les bateaux de plaisance. Nous avons eu la chance de trouver à Linton (Puerto Lindo) un artisan qui connaît parfaitement le travail du polyester. Avec Henrique Chozas nous avons pu fabriquer un bimini rigide de 10,4 m2 qui est fixé désormais sur Amuitz. Nous avons depuis doublé la capacité des panneaux solaires et mis en place une récupération d’eau impressionnante.

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Le seul souci c’est qu’il faut dessiner un plan au quart de poil, pensant aux renforts, aux angles etc etc etc. Les artisans locaux, connaissent bien le travail du polyester mais n’ont aucune connaissance du bateau de plaisance.

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Il faut donc impérativement être présent à toutes les phases de la construction pour vérifier que tout correspond aux indications. Ils se trompent tout le temps, confondent les centimètres avec les pouces, les côtes aux axes avec les côtes aux bords, tout est a vérifier constamment.

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Il manque toujours du matériel qu’il faut acheter d’urgence au dernier moment, car ils n’anticipent jamais. Cela dit, avec de la diplomatie, beaucoup de temps et un peu de chance, ou le contraire, on y arrive.
Les fixations ont été réalisées à Panama City sur plans. Là c’est une autre musique, des pros qui savent bosser et souder l’alu mieux qu’en France à des prix autres, vous l’imaginez bien, même professionnalisme pour ce qui est du canevas avec l’équipe des voiliers installés à Panamarina.

Nous sommes RAVIS du bimini, on se demande comment on ferait sans lui!

Pose de panneau de pont.

Sur le Sun Legende 41 version propriétaire, la cuisine est ventilée uniquement par une hotte aspirante (…) aberration totale pour un voilier qui navigue et tient à gérer son parc de batteries.

Un joint du style Sika largement étalé, les boulons serrés, l’excédent de joint retiré et voilà le capot en place.
L’intérieur a été fortement éclairé par cette opération en plus d’une ventilation naturelle.

Portique pour Sun Legende

Portique sur Sun Legende 41
Portique sur Sun Legende 41

Un voilier de voyage sans portique c’est dommage…
Sécurité, pratique, et même esthétique par fois, le portique est devenu un élément indispensable pour le voyage en voilier.

Ne serait-ce que pour relever l’annexe facilement chaque jour ou pour accrocher tout une série de choses, panneaux solaires, antennes diverses, le portique, s’il est bien étudié devient élément inséparable du voilier.

Sur notre sun legende la jupe était libre et c’est sur cette dernière que nous avons étudié l’implantation du portique.

Sun Legende 41 sans le portique.
Sun Legende 41 sans le portique.

Nous nous sommes inspirés des portiques utilisés sur les Ovni.
Base en aluminium marine, tubes soudés et reliés par un plat découpé.
La partie supérieure est équipée d’un cadre destiné aux panneaux solaires.
Des barres traversières permettent l’accroche de bouts, poulies etc…
Des goulottes reçoivent les fils électriques et le tout est boulonné avec énorme contre plaque, sur les côtés de la jupe, boulonnée de part en part.
Nous n’avons jamais eu le moindre souci avec ce portique, nous retirions le moteur de l’annexe pour les navigations supérieures à quelques milles. L’annexe restant à poste, bien relevée par des palans et fixée latéralement pour ne pas qu’elle se ballade.

Une réalisation qui nous a couté environ 1000 euros, le prix de l’alu et des soudures réalisées par un chantier pro spécialisé dans la construction de chalutiers, pas dans la plaisance, bien sûr…

Bagues de safran JP3 Lagoon 47.

Parmi l’entretien à faire sur les voiliers, les bagues du ou des safrans sont partie des pièces à vérifier et à changer au besoin.

Rien de pire que de naviguer avec des safrans qui ont pris trop de jeux ou qui se bloquent.

Nous avons vécu les deux cas sur le Lagoon 47.

Safran babord bloqué et safran tribord trop libre.
Une situation qu’il faut éviter à tout prix.

Le problème est arrivé d’un coup. Les safrans semblaient normaux lors du dernier carénage, les barres tournaient librement sans effort apparent, pas de jeux inconsidéré sur les mèches des safrans suspendus.

 

Quelques mois plus tard et quelques milliers de milles plus loin, on laisse le bateau trois mois sans naviguer, sur l’eau. Lors de la dernière navigation au Panama entre les îles San Blas et Colon le pilote automatique avait eu des coups de chaud qui aurait du nous mettre la puce à l’oreille.

Trois mois plus tard, une fois de retour à bord, on sent tout de suite que quelque chose ne va pas. Les safrans tournent mais c’est dur à la barre. On se dit que ça va passer et on prend la mer. Ne voyant pas d’améliorations, le pilote ne barre pas plus de 10 minutes avant de se mettre en stand bail car c’est trop dur pour lui. Pourtant nous avons le vérin électrique le plus gros de chez Raymarine. Sous l’eau on constate qu’un safran semble bloqué alors que l’autre à du jeux. Nous sommes obligés de désolidariser les deux safrans et on laisse celui bloqué en position droite. Durant deux mois on va barrer sur un seul safran avec l’autre bloqué droit, ce qui contrarie fortement les manoeuvres. Etant loin de tout chantier naval nous décidons de retirer le safran à flot. Un travail épuisant de plusieurs jours que nous avons réalisé grâce à une pièce fabriquée en inox, un long tube avec un carré en bout, le tout actionné millimètre par millimètre à l’aide d’une énorme pince à griffes et d’un équipier monté dessus pour faire descendre tout doucement le safran.

 

48h plus tard et quelques litres de sueur plus loin, le safran était sorti de son logement et pendait sous le bateau amarré à des bouts de sécurité. Le safran qui avait du jeux est sorti de son logement tout seul, une fois le secteur de barre et la sécurité retirés.

JP3 autoalignant.

Les safrans du Lagoon 47 sont monté d’origine sur les paliers autoalignants JP3 avec boule percée. Deux paliers par safran, un en haut du compartiment moteur l’autre au ras inférieur de la coque, sous l’eau.

C’est cette partie qui reçoit le boitier en aluminium stratifié à la coque dans le quel se trouve la boule en matière synthétique percée au diamètre de la mèche du safran. Le tout peut bouger dans son compartiment et s’aligner parfaitement.

La ou le bat blesse, c’est qu’au bout d’un certain nombre d’années, les boules finissent par user la fine couche d’anodisation du boitier. C’est là que l’alumine se crée et coince la boule prise en étau. Du coup la mèche ne peut plus tourner et tout se bloque. La solution est radicale, il faut découper le fond du bateau pour retirer le boitier ainsi que le demi tube de jaumière…

 

C’est ainsi que nous avons du mettre le bateau au sec dans un chantier et nous attaquer à cette opération assez peu commune, au moins dans les 15 premières années du bateau. Le plus simple c’est de retirer le moteur pour pouvoir travailler facilement. Nous pensions pouvoir enlever le boitier par en dessous, en vain.

 

Finalement une découpe a été réalisée par un spécialiste.

 

Restait ensuite à poncer à nu une grande partie de cale moteur qui allait recevoir la nouvelle stratification pour consolider le tout. Avant cela il a fallu aligner les deux paliers au millimètre. pour ce faire, il faut garder le palier haut pour aligner le bas, quitte à retirer le haut une fois la partie basse rénovée. L’alignement a été réalisé par une pige longue de près de deux mètres traversant de part en part la coque. De cette manière on peut visualiser l’alignement parfaitement.
Il faut prendre le temps, y aller par petits coups jusqu’à l’alignement parfait.
Une fois aligné on fixe provisoirement le boitier bas à la pâte époxy. Une fois tout bien aligné et fixé, il faut tailler des pièces de toile de verre épaisse, pas de mat, du rowing directionnel, en prenant bien soin de percer le passage du tube de jaumière. Nous avons mis une dizaine de couches qui reprennent les efforts et retiennent le tube fixé sur des équerres en bois, le tout étant stratifié fortement à la coque. Il est impératif de réaliser tout ce travail soigneusement afin que le résultat soit parfaitement aligné et que les boules tournent librement dans le logement avec la mèche du safran enfilée.

 

 

Sakatia

Rencontrés fin 2011 dans les Tuamotu en Polynésie française, l’équipage helvète du voilier SAKATIA un cotre en aluminium de belle facture, aménagé par leurs propriétaires Benoît et Frédérique.

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Partis de Méditerranée en compagnie de leurs enfants Juliette et Valentine, ils font route à l’Ouest, doucement mais sûrement.

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En septembre 2013 ils sont en Thaïlande. Leur voilier brille comme jamais.

Sakatia en Thailande.
Sakatia en Thailande.