Venezuela Cumana golfe de Cariaco.

 

On s’éloigne de plus en plus de Puerto La Cruz et on s’approche de l’entrée du golfe de Cariaco.

cumana venezuela

Nous sommes à Cumanà, grand port thonier senneur mais l’activité portuaire semble échapper à la ville qui tourne le dos à la mer.

Nous avons passé une journée très spéciale à Cumanà en compagnie de nos amis du voilier suisse « Ludmilla » (voir rubrique bateaux de rencontre).

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Accompagnés par Fred nous avons passé une soirée dans une demeure superbe alliant gastronomie, bonne humeur et calme et sérénité.

alan roura

Même le billard n’a pas réussi à perturber la bonne ambiance et ce malgré la chance insolente d’Alan qui s’est permis de battre un certain nombre d’entre nous dont je tairai les noms par simple charité…

julie roura

Les filles, Fanfan et Miryam ont profité des lieux, se faisant servir des boissons non déterminées par un serveur de circonstance!

fanfan

Cumanà c’est aussi un peu d’histoire, le découvreur du moustique liè à la fièvre jaune y a vécu, photo de la plaque dédiée au docteur Pradié de l’hopital de Bayonne qui nous a vaccinés avant notre départ et qui suit nos avancées…

fievre jaune

Mochima

 

Indications techniques pour accéder à Mochima.

Dans le fond de la baie de Mochima nous étions 8 voiliers au mouillage le jour de notre arrivée et plus que deux 48h plus tard.

mochima venezuela
mochima venezuela

Un village tourné presque en totalité sur l’écho tourisme dans le parc de Mochima.

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Des le matin les lanchas par dizaines, emmènent des touristes locaux vers des plages uniquement accessibles par la mer.

mochima venezuela

Le ballet reprend dans l’après midi pour ramener tout ce beau monde vers Mochima.

Mochima est une langue de terre située au fond de la baie elle-même entourée de hautes collines protectrices. Le vent y est faible, l’eau 2 à 3° plus chaude qu’ailleurs et le mouillage semble tenir bien sur fond de 10m de sable et vase.

mochima venezuela

Mochima est composé de petites maisons qui ont toutes la particularité d’avoir des chambres à louer. Quelques restaurants au bord de l’eau, des bains municipaux ou l’on peut pour 1000 Bolivars se doucher, chose pas courante et très appréciable.

eolienne ikurrina

Les lanchas du secteur, comme par tout ailleurs au Vénézuéla, se déplacent toujours à fond. Elles disposent de moteurs hors bord, presque en totalité de marque Yamaha de 75 cv. L’essence étant pour ainsi dire gratuite, 2 euros pour un plein de 150 litres (……) les moteurs tournent toujours à fond.

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Peu de pêche dans le secteur ou la chasse sous-marine est interdite, les fonds ne sont pas totalement limpides mais aux vues des pélicans qui plongent sans répit, il doit y avoir du poisson dans l’eau.

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Venezuela Tigrillo et coraux en fleur.

 

Tigrillo.

dauphin amuitz

La pointe de Tigrillo est atteinte facilement en quelques heures de navigation au moteur en partant de Puerto La Cruz.

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Le matin il n’y à pas de vent et l’après midi quand ce dernier souffle, il vient juste de face !

tigrillo vénézuela

La route a été excellente pour suivre la myriade de dauphins venus nous escorter et par la même ruinant nos espoirs de pêche à la traîne.

dauphins

Tigrillo nous avait été recommandé notamment par Béa du voilier « Troll » pour ses coraux en fleur. Certes l’eau est froide, 24° mais les fonds valent la peine d’être visités, tout cela à moins de 2m de profondeur.

coraux

La première halte dans une baie de Tigrillo 10°21.908N 64°22.692W en compagnie de « Aquilon » nous a permis de nettoyer la coque d’Amuitz qui avait subi les dures attaques de Puerto La Cruz.

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Des algues, des berniques, presque du corail avait poussé par endroits sous la coque. Il nous aura fallu une bonne journée pour nettoyer en grande partie ces concrétions en particulier sur la ligne d’arbre et sur l’hélice.

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Fanfan cherche des huitres sous les palétuviers:

fanfan

Nous étions deux bateaux à Tigrillo puis trois avec « Marie Jeanne 2 »

marie jeanne 2

qui nous suivait puis 8 avec les autres bateaux qui sont venus « faire corps » et éviter de se retrouver isolés dans ces secteurs réputés dangereux.

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L’archipel des Roques vus par Gaelle.

L’archipel des Roques vus par Gaelle.

Arrivée à Caracas sous la pluie, très en retard, donc un peu dans la panique, si peur de manquer le petit avion qui me mène vers le paradis ; les flics sont en vert avec des têtes de tueurs, ils cherchent de la drogue.

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Restée tout juste un quart d’heure pour récupérer les bagages, traverser l’immigration, foule de types vêtus de bleu, on dirait une milice mais en fait ils sont là pour te proposer des taxis, personne de la compagnie qui me mène vers Los Roques pour m’accueillir, à pied je file vers l’aéroport national après une hésitation, des militaires gardent un feu ou brûlent des tonnes de cocaïne, je me demandais si je devais me risquer à y aller en taxi afin de gagner quelques minutes.

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Je finis par filer après avoir demandé où se trouve l’aéroport national…je me faufile dans l’aéroport, descends un escalator, demande mon chemin à un flic qui me dirige encore vers un taxi, mais non j’irais à pied, je suis en sueur, le marathon commence avec mes trois sacs. Je trouve l’aéroport maintenant faut que je trouve le bon comptoir il est presque 16h ; je me fais balader de comptoir en comptoir je ne comprends rien on me dis toujours tout droit…je finis par trouver le bon comptoir je paye une taxe (poids de bagage dépassé) et enfin une nouvelle taxe aéroport, un des jeunes de la compagnie me dirige vers le bus, il m’accompagne à travers l’aéroport, je marche je marche je suis en eau avec mes bagages, aucune aide de sa part…il me rappelle juste qu’il faut que je me dépêche. J’arrive au bus après avoir franchi un escalator, on me demande de me presser car on attend plus que moi depuis un quart d’heure. L’avion décolle, à peine au dessus de la mer je décompresse de cette course effrénée, je plane, s’écoule quelques minutes et le rêve opère…je me dirige vraiment vers les Roques, cet archipel naturel protégé !!!!

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La magie opère ; je débarque enfin, José et Fanfan sont là et moi je suis aux anges d’être enfin là !

Rêver un voyage et se réveiller réellement dans ce rêve est-ce possible ? En ce qui me concerne ; oui ?

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Il suffit de rejoindre Amuitz, le bateau de José et Fanfan, monter à bord au beau milieu des Caraïbes, des coraux, du sable blanc éclatant, bercé par une mer translucide où circulent une multitude poissons multicolores, de tortues, de poissons qui sautent, de pélicans plongeant tête la première et autres mouettes ou encore échassier aux aguets du moindre mouvement de nourriture, la nature est à l’affût, et moi j’étais à l’affût de tous ses mouvements qui berçaient un nombre incalculable de visions terrestres que je n’aurais jamais imaginés comme des méduses violettes aux formes étranges !!!

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Voler au dessus des Roques c’est comme découvrir une infinie de bleus insoupçonnés ; tous ces bleus virtuels arrangés des images pour mieux nous épater…sauf qu’aux Roques même les cartes postales aux couleurs accentuées ne rivalisent pas avec la pureté de toutes les nuances de bleus des Roques…une multitude de bleus turquoises…vous souvenez vous du bleu turquoise qui recouvrait des petites pierres dans les années 90 il était de bon ton d’en porter, bracelets, colliers… ?he bien le bleu turquoise des Roques est bien plus envoûtant, il vous perce le yeux et vous donne envie de vous les frotter pour les ouvrir encore plus grands à fin de réaliser que oui la nature est harmonieuse…pleine d’effets miroirs !!!!!

Même sous les ailes et torse des mouettes, il reflète ce bleu !!!

A peine montée à bord, les affaires pas encore totalement déballées, l’appel du bain s’imposait, qui refuserait un bain dans une eau translucide, à 29°…qui ?

Celui qui ne sait pas nager ? même ce dernier ne pourrait résister !!!

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Nous sommes le 12 mai et je viens de rejoindre Amuitz, le bateau de José et Fanfan, un apéro s’impose, il sera à base de Rhum, la boisson locale agrémenté de citron vert, et de sucre de canne…

Première visite d’un bateau voisin des Catalans, leur bateau s’appelle « Xano Xano 3 ». L’équipage est composé de Salvador et Paola…

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Apéro pour tous, c’est aussi ça la mer : les rencontres insolites loin de chez soi !!!!!!!!!!!!!!!!

Nos nouveaux amis se dirigent vers l’île Francisqui, nous aussi, on les retrouvera donc là-bas

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Du 13 au 18 mai Francisqui.

Arrivée à Francisqui, la coque effleure le sable par deux fois, nous aurions pu toucher, (les cartes des fonds des Roques ne sont pas correctes) et s’échouer…premières frayeurs vite estompées, le sable fait moins de dégâts que les coraux…

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Joie du Snorkling dans des lagons grouillant de poissons de toutes formes, de toutes couleurs, Francisqui me donne un aperçu incroyable de cet archipel riche en coraux (telles les gorgones dont la finesse fait penser à de la dentelle) et poissons (des perroquets)…

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Légers coups de soleil des premiers jours vite apaisées à l’aide de la plante Aloévera dont ma tante extrait le gel et m’en badigeonne le dos…

Rencontre avec Sinto Bestard, via Salvador, son bateau fait 55 pieds, le « SNOOTY FOX »,

Sinto est aveugle, il connaît chaque recoin de son bateau, impressionnant cet homme….

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Sa fille Chari, navigue sur un autre bateau avec son ami Luis et assiste son père quand celui-ci n’a pas d’équipiers…son bateau à elle s’appelle SIDOBA ! c’est un Endurance, un 35 pieds.

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Nous nous joignons chaque jour à eux pour prendre l’apéro, déjeuner (Ha la paella de Paola aux dorades) ou dîner (crêpes et pizza party)…

Moments conviviaux, insolites, humainement touchants…Alors que nous nous ne connaissons pas…rencontres émouvantes…

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Trouver ses marques sur Amuitz est un plaisir enfantin… même pour une parisienne maniérée qui fait couler ou pomper l’eau de mer du robinet à n’en plus soif…

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L’eau douce elle est rare, vivre à bord d’un bateau vous remet les pieds sur terre…le gaspillage ; n’y songez pas, vous passeriez par-dessus bord… Se laver à l’eau de mer, se rincer à l’eau douce…un rythme à prendre…le spectacle en plein air du rite de la douche est à ne pas manquer, avec vue sur un splendide coucher de soleil…

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Nous quittons Francisqui pour Noronsqui

Un seul mouillage là bas à notre arrivée après avoir quitté Noronsqui, le 20 mai, « Ifalik », un bateau de 100 pieds, entretenu par Stephan, dont les employeurs Karl et Francesca nous ont cordialement invités à bord …découverte d’un bateau de luxe, une grande maison sur l’eau… Incroyable ce voilier…une ligne parfaite…la veille de leur départ, ils nous ont eux aussi rejoints à bord d’Amuitz.

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Noronsqui recèle de coquillages, d’oursins, toutes les plages des petits îlots ont des particularités différentes dans les formes et les couleurs des coquillages et coraux qu’on y trouve, des trésors à préserver, qu’on peut juste regarder, toucher mais à laisser sur place !

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Les rochers pullulent de bigorneaux géants, un régal pour les papilles… Balades à pied autour de l’île, découverte d’une épave…

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L’accès aux îles s’effectue avec prudence, leur approche peut être difficile, les coraux peuvent surgir à tout instant…on peut s’y méprendre, les fonds passent de 15 à 3 mètres en quelques secondes….

Noter sur les cartes le parcours effectué peut servir… Nous quittons Noronsqui pour rejoindre Crasqui …

Nous nous y rendons à la voile sous genois

nous sommes le 21 mai …

Un nombre incroyable de pélicans là-bas et du sable blanc blanc blanc… Nous y pêchons des calamars, que nous cuisinons (Pâtes à l’encre de Calamar ; un délice)

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A la tombée de la nuit en cadeau la nature nous offre un vol de flamands roses et comme elle est généreuse, même spectacle au petit matin… Près des salines entouré de la mangrove ils se réfugiaient pour la nuit et repartaient au petit jour, avant que le soleil ne soit totalement levé, je les guettais le matin pour observer leur envol, m’imprégner de la grâce avec laquelle ils retournaient d’où ils venaient…

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Manger midi et soir la pêche du matin…quel délice, surtout quand le pêcheur est José, qu’il ne pêche que ce qu’il choisi, des dorades royales, des rougets des calamars…que je finis d’achever au couteau et que ces derniers sont cuisinés par Fanfan après qu’ils aient été vidés, écaillés, alors le régal commence avant même d’y goûter….doux plaisir…sans réserve…8 daurades royales, un poisson corail à Sarqui ont déboulé dans nos assiettes…

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Malgré un Baracouda qui le 24 mai nous a fait fuir à tourner autour de notre périmètre de pêche !

Plaisir de la sieste aussi au rythme d’un hamac installé au cœur du bateau après ce festin de la mer…lecture détente bien appréciée après manger et chasser toute la matinée…

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Avoir du pain frais à bord n’est pas chose facile, une fois achetée il se conserve que très peu de temps, d’où le plaisir ou la tâche de le cuisiner soit même quand on ne peut s’en passer et n’être contraints que de manger du pain de mie au lait vénézuelien….

Aux Roques la nuit on a la chance de voir la voix lactée, toutes les étoiles sont visibles…elles nous racontent des histoires auxquelles on croit surtout quand elles filent…(c’est bon le rhum)…histoires de pirates !!!!

Ce voyage au cœur de l’archipel des Roques fût comme un rêve éveillé qui ne laissait place aux turpitudes de l’existence parisienne qui vous assaille tant avant et toujours après…c’est pourquoi il faut repartir…pour conserver le sourire ?

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Merci infiniment à ma tante Marie-Françoise et à mon oncle José…un grand merci !!!!!!!!!!!!

Le Marché de Puerto La cruz.

 

Nous avons fait un petit tour dans un des lieux les plus intéressants de la ville, le marché municipal.

Des images en vrac…

Le superbe coq blanc se nomme Chavez. « Parce qu’il est fort comme lui! »

Vénézuela, Puerto La Cruz.

 

Nous voici de nouveau dans un port de plaisance… Cela ne nous était pas arrivé depuis le 24 octobre 2005, nous avions oublié ce que c’était que d’avoir de l’eau qui coulait librement (même si ce n’est qu’un petit filet) au robinet, d’avoir la possibilité de descendre à terre facilement etc etc…

Amuitz au Venezuela, Puerto la Cruz.
Amuitz au Venezuela, Puerto la Cruz.

Nous sommes à Puerto La Cruz sur le continent Vénézuélien depuis deux jours, l’occasion de faire des courses, de ravitailler un peu et probablement de visiter le secteur par la terre !

Courses Venezuela, Puerto la Cruz.
Courses Venezuela, Puerto la Cruz.

Nous avons fait la rencontre d’Antoine Senchou qui tient le restaurant « Chic e Choc », Antoine est le fils de Piarres un ami d’Arcangues.

L’arrivée sur Puerto La cruz nous promettait du changement par rapport aux îles des dernières semaines…

Venezuela, Puerto la Cruz.
Venezuela, Puerto la Cruz.

Fanfan a pu se connecter sur internet, téléphoner sans répit etc.

Fanfan wifi Venezuela, Puerto la Cruz.
Fanfan wifi Venezuela, Puerto la Cruz.

Pendant ce temps, les cormorans prennent du bon temps, accrochés à la chaîne de mouillage.

Cormoran.
Cormoran.

Nous nous sommes dans « Americano Vespucio » la plus ancienne des marinas en dehors de la cité, bien au calme.

« Troll » en profite pour peindre l’anti-dérapant du pont.

Troll au Venezuela, Puerto la Cruz.
Troll au Venezuela, Puerto la Cruz.

Des photos sur le fameux marché de Puerto la Cruz.

Marché de Puerto la cruz.
Marché de Puerto la cruz.