Amuitz à Phuket

 

Petite escale à Phuket pour effectuer les procédures d’entrée au Pays et préparer le bateau pour la venue de la famille et amis dans quelques jours.

L’occasion de faire un tour sur Phuket ville en bus local, quelques photos dépaysantes parfois dans un environnement sympathique toujours. Dans le bus avec des Birmans, les immigrés des Thaïlandais.

Bus avec Birmans.
Bus avec Birmans.

Xipirons, calmars séchés, ils adorent…

Calmars séchés.
Calmars séchés.

Poissons séchés.

Joliment découpés
Joliment découpés

Rue de Phuket, quartier du marché.

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Enfant dans la rue de Phuket.

enfant dans la rue
enfant dans la rue

Fraises de Plougastel ??? Non, elles n’ont aucun goût.

Fraises sans goût.
Fraises sans goût.

Les nouvelles sont bonnes?

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Riz au jasmin pour ce soir à bord.

Riz au jasmin.
Riz au jasmin.

Un temple par-ci…

Temple
Temple

Un rebobinage dans la rue en direct, par là.

Travail de précision dans la rue.
Travail de précision dans la rue.

Croisière en Thaïlande

 

Petite escapade d’un mois en Thaïlande pour Amuitz après l’opération carénage rondement menée.

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Des navigations courtes à la journée. Il faut dire que naviguer de nuit dans le secteur entre Langkawi (Malaisie) et Phuket (Thaïlande) relève presque de l’imprudence tant les lignes, filets et autres apparaux de pêche sont nombreux et mal signalés.

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Du coup on part au lever du jour pour terminer la navigation en début d’après midi et profiter un peu du mouillage, ce qui est l’essentiel, ne l’oublions jamais…

Nous avons échappé aux eaux « vertes », devenus progressivement bleues et coralliennes, au fur et à mesure que l’on s’éloigne du continent, comme toujours.

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Un point négatif à signaler pour l’île de Phi Phi et ses dizaines et dizaines de speed boats qui sillonnent en tout sens à fond de train, un plan d’eau devenu dangereux. A éviter.

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Des petits restaus de poisson, vu qu’on ne pêche rien par ici…
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La croisière ne fait que commencer.
Tout va bien à bord.

Amuitz en chantier en Thailande.

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C’est fait, Amuitz est au coeur de la Thailande du sud, dans une région musulmane au fond d’une rivière ou pour y arriver, nous nous sommes échoués dans la vase à deux reprises, tout doucement…

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Cela étant dit, il n’y à pas d’indications fiables, ni de cartes maritimes, seulement des tuyaux d’autres marins ayant déjà fait le parcours.

Intéressant. Un véritable chantier naval de pêcheurs, chantier dédié essentiellement au bois, la réparation et parfois même la construction d’unités de plus de 25 mètres de long.

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Le jour convenu, nous sommes arrivés avec la marée montante au fond de la rivière dans la province de Satun.

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Les ouvriers, pléthore, du chantier s’occupaient à mettre en place le chariot qui devait nous sortir de l’eau sur des rails, comme pour les bateaux de pêche, l’idéal. Deux plongeurs se sont assurés que les coques reposaient bien sur les sacs de sable disposés au quart de poil sur la structure, nous leurs avions envoyé les côtes du bateau par internet quelques temps avant.

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Nous sommes donc au sec, dans la poussière d’un chantier et tout le monde s’active autour de nous. Ponçage, mécanique, peintures, et autres mille trucs habituels aux grands carénages.

Nous pensons rester deux semaines sur place et repartir juste avant le nouvel an chinois, car tout s’arrête…

Tout va bien à bord.

Ce n’est pas tous les jours que l’on dispose lors d’un carénage, d’une équipe technique digne de ce nom et des conditions de travail intéressantes.

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En une semaine nous avons effectué:

-Sortie du bateau le 15 janvier en Thailande.
-Nettoyage de la coque en haute pression.
-A l’aide de deux et trois ouvriers:
-Ponçage de la surépaisseur d’antifouling à la flottaison, sous les jupes etc…
-Gros chantier de remplacement des CP dans les coffres avant. découpe des CP jusqu’au polyester, la partie haute du bois était affaiblie car le CP n’avait pas été bien imprégné et pas recouvert de polyester sur toute la longueur.
-Remplacement de tout ce qui n’était pas parfait, ajustement, saturation epoxy, stratification des deux faces, ajustement, pose avec joints congés, stratification sur place intérieur et extérieur, peinture epoxy bi composantes. -Une semaine de boulot réalisé de main de maître par un thaï qui s’y connaît parfaitement et bosse dur.

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-Ponçage des quilles, contrôle et renforcement préventif des cuves à eau.
-Décollage des autocollants de coque au pistolet thermique.
-Ponçage des coques à l’eau et papier grain de 1000, le gelcoat à retrouvé son brillant d’antan, en attendant le polish.
-Démontage des deux safrans, remplacement des 4 bagues auto alignantes JP3 et du safran tribord qui avait un choc. (Safran neuf)

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-Démontage et vérification des deux secteurs de barre et des rotules de direction (datant de 2011 elles sont OK).
-Démontage et remplacement des roulements à billes des pièces de liaison de direction (elles étaient fatiguées).
-Démontage du moteur du guindeau pour nettoyage, vérification de la corrosion externe, traitement 2 couches époxy.
-Installation d’une pompe d’amorçage diésel dans le compartiment moteur.

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La première semaine se termine demain, la suite au prochain numéro.

 

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Et oui tout à une fin, même les bonnes choses…

Deux semaines de boulot ininterrompu, avec depuis le départ des ouvriers qui nous aidé à mener à bien un carénage que nous estimons excellent.

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Pour ne pas vous ennuyer avec la technique, je le ferai à une autre occasion, voici quelques photos du chantier, de Amuitz mais aussi des bateaux de pêche qui sont la très grande majorité.

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Amuitz à Langkawi Malaisie

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Cette fois-ci, on va ralentir un peu la marche, car comme le dit « Gégé » de Galdu, « à cette allure on peut faire deux tours du monde par an »…

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Amuitz en Malaisie à Langkawi.

 

Il faut bien reconnaître que notre marque de fabrique était plutôt axée vers la lenteur, les longues escales qui duraient, les années qui passaient doucement au gré des mouillages, des mers, des océans, des hémisphères et des douceurs de la vie en escale.

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L’année 2013 aura été celle d’une accélération assez sensible vu que nous venons de nous déplacer de 5000 milles en un peu plus d’un mois, dérogeant à nos habitudes traditionnelles des escales citées plus haut.

Dans le détroit de Malacca
Dans le détroit de Malacca

Amuitz est donc depuis la mi août en Malaisie, plus exactement à Langkawi dans la partie proche de la frontière avec la Thailande.

La partie Batam (Indonésie) jusqu’à Langkawi a été envoyée d’une traité, comme l’a été la partie Noumea Bali et Bali Batam. Deux escales courtes, pour ne pas perdre le rythme, et nous voici au terme de ce que nous avions prévu pour cette saison.

Ca passe près à Malacca.
Ca passe près à Malacca.

Langkawi semble être un chouette coin, la baie de la « capitale  » est une petite merveille pour qui conque vient de Nouméa. 2 milles de large et autant de profondeur avec 5 mètres de fond de vase et sable et de la place pour mouiller… par tout, par tout, par tout… 30 bateaux occupent partiellement ce spot.

Un plaisir incommensurable aux antipodes de la Nouvelles Calédonie, de Nouméa, devrais-je dire.

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Pour y arriver il faut cependant, passer par Singapoure et ses centaines de cargos en tout genre, mouillés, en mouvement, dans tous les sens, dans le rail de séparation de trafic mais aussi aux abords. Un grand moment pour ceux qui comme moi, sont amateurs de cargos. L’AIS a fonctionné, chauffé, calculé, de quoi passer parfois un peu près, mais toujours sans toucher. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde… (voir video)..

Nous on a évité de se frotter de trop près…

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Devant Singapour

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Tout va bien à bord.

José et Fanfan.

Amuitz visite Bali.

 

Avant de reprendre la mer assez vite, nous l’espérons, l’équipage d’Amuitz à cédé à la tentation du tourisme et s’est payé une journée de ballade avec chauffeur particulier…

Des temples en veux tu en voilà, des rizières en terrasse, des forêts avec des singes, des villes balnéaires et des pirogues à balancier magnifiques, voici quelques photos en vrac.

Amuitz de Nouméa à Bali.

 

L’Asie du Sud Est nous attendait, nous y sommes.Bali.

Parcours d'Amuitz carte
Parcours d’Amuitz carte

Amuitz est arrivé à Bali après 24 jours de mer non stop ou presque, vu que nous avons mouillé quelques heures dans une île proche pour attendre le moment propice du départ pour l’île de Bali et profiter pour démonter en apnée, l’hélice qui a été cassée par le choc d’un objet dans le Pacifique.

Côtes d'indonesie
Côtes d’indonesie

Carte noumea a Bali.
Carte noumea a Bali.

Le départ de Nouméa en Nouvelle Calédonie s’est effectué par une mer agitée à forte, renforcée par un anticyclone puissant, stationnaire depuis près de trois semaines au sud de l’Australie.
Juste avant le départ, Fanfan à fait une chute du bateau dans l’eau en passant par l’annexe… bilan 4 points de suture dans l’oreille. Petit retard au démarrage, soins à Noumea, tout va bien depuis.

accident oreille Fanfan.
accident oreille Fanfan.

Non seulement le vent était soutenu mais la mer croisée rendait la progression inconfortable pour le moins. Seule consolation, nous faisions route vers le Nord Ouest, donc vers des eaux plus chaudes et des températures nettement plus clémentes qu’en Nouvelle Calédonie.

Amuitz surfs à 18 noeuds...
Amuitz surfs à 18 noeuds…

En effet, des quelques jours de mer, nous avons noté un changement notable dans les températures et nous avons pu nous délester des couvertures en laine achetées à Nouméa…

Barracuda
Barracuda
Gros barracuda.
Gros barracuda.

L’océan Pacifique nous a fourni du poisson, mais uniquement des Barracudas… Il a fallu attendre l’Indien pour changer de régime, Wahoo et thons jaunes.

Amuitz Wahoo
Amuitz Wahoo Australie.
Thon
Thon

La première partie consiste à remonter vers la Papouasie-Nouvelle Guinée car le chenal d’entrée dans le détroit de Torres se situé très au nord de l’Australie. Le détroit se parcourt finalement en faisant cap au SW avec des vents au près, vu que le Sud soufflait à 25/30 noeuds. N’ayant pas de lieux de repli pour attendre une météo favorable, et aidés par Gérard et Régine du voilier Galdu de Nouméa, qui nous ont envoyé des infos météo quotidiennement, nous avons décidé de poursuivre.

Pluie au départ de Noumea.
Pluie au départ de Noumea.

Avec grand Voile à deux ris (une fois être monté au mat pour remettre des lazzis jaks cassés) et une trinquette, nous avons pu poursuivre en faisant un cap correct et une bonne vitesse. C’est avant Torres que nous avons constaté que l’hélice tribord avait des vibrations anormales. Nous venions de démarrer les moteurs pour permettre de manoeuvrer lors de l’envoie de la GV. Finalement c’est une pâle qui s’est cassée dans un choc qui a tordu l’axe de la Kiwiprop. De même deux pâles de l’éolienne ont volé en éclats lors d’une manoeuvre ratée.

Lever du jouir à bord d'Amuitz au large de la Papouasie.
Lever du jouir à bord d’Amuitz au large de la Papouasie.

Le détroit de torres a été avalé rapidement, de nuit, aidés par les courants portants et le vent, quand ce dernier n’était pas masqué par les îles que l’on apercevait dans la lueur de la pleine lune.

Fanfan spi amuitz
Fanfan spi amuitz

Une fois Torres derrière nous, nous avons renquillé avec l’océan Indien. La mer de Arafura avec deux jours de pétole bien molle. Spis symétrique et asymétrique ont été fortement mis à contribution. Finalement c’est le grand spi maxi symétrique qui nous a permis durant trois jours et nuit consécutives, de nous échapper de la mer d’Arafura et ses calmes annoncés par Gérard de « Galdu » et d’entrer dans la mer de Timor.

Visite à bord.
Visite à bord.

Durant cette période de navigation nous avons eu quelques visites des douanes d’Australie qui nous ont demandé qui nous étions d’ou nous venions et nous allions. L’avion des douanes vous survole à basse altitude avant de faire un large tour et de vous contacter par VHF canal 16.

Fanfan à la barre d'Amuitz
Fanfan à la barre d’Amuitz

Une fois devant les côtes d’Indonésie nous avons slalomé entre des puits de pétrole et des pétroliers puis avons poursuivi jusqu’à une petite île à côté de komodo. Nous avons effectué un stop de quelques heures pour plonger et tenter de remplacer la pâle cassée. Nous en avons une de rechange à bord. Malheureusement en plus de la pâle, c’est l’hélice elle même qui a été tordue.
Nous sommes repartis sur une pate et avons décidé de remonter vers le nord des îles pour redescendre plus tard vers Bali avec le courant. Les courants en cette saison descendent toujours du nord vers le sud de manière incroyablement forte. Nous avancions à 9 noeuds sur l’eau et moins de deux noeuds sur le fond et ce durant plusieurs heures, avec une mer creuse impressionnante.

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Spi asymétrique.

Comme tout a une fin, nous sommes parvenus à arriver dans la partie nord de l’archipel. Là, point de vent, petits airs, pétole, et moteur. Un petit stop dans l’île Gilli aer, plongée, démontage de l’hélice, dodo au calme et départ à 2h30 du matin pour Bali. Vent 25 noeuds au près, GV 2 ris trinquette, puis mollissant, envoi du génois.

Réparation de l'éolienne.
Réparation de l’éolienne.

Finalement nous arrivons devant la passe de Bali pour la marée haute comme prévu. L’entrée à été couverte sous voile. Bien balisée, la passe de Benoa est claire et même si des brisants puissants cassent sur tribord, il y a la place pour entrer. Des centaines d’embarcations circulaient aux abords des passes respectées à la manière militaire.

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Amuitz pirogue à balanciers.

Pas une étrave ne débordait vers le chenal. Les plages bondées de milliers de personnes, des parachutes tractés passent à 5 mètres de notre mât, c’est un brouhaha incroyable, des bateaux de pêche par tout, des cargos, des hauts fonds, des engins tractés qui s’envolent avec des gens accrochés dessus. Un choc après 24 jours de mer tranquilles…

Nous avons réussi à trouver une bouée payante, car impossible de mouiller par manque de place.

Nous sommes à Bali, 3500 milles au compteur.
Tout va bien à bord.

Restera à faire prochainement, un millier de milles pour rejoindre Singapour.

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Ikurrina et drapeau Kanak.

 

« Noumea la blanche », un des derniers vestiges encore vivants de la colonisation française encore en vigueur.

En « Nouvelle Calédonie » Nouméa, la capitale administrative fait office de révélateur des pires travers de la colonisation française.

Ici presque pas de « noirs », les Kanaks relégués aux tâches subalternes pour la plupart, vivent entre souvenirs de leur culture bafouée et dure réalité de la société de consommation blanche imposée.

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Un taux d’alcoolisme élevé, du chômage, de la précarité organisée et toute une frange de la société locale qui reste en marge du « mirage » économique.

Jamais plus qu’ici nous avons été frappés par l’apparteid véritable qui existe entre blancs et noirs, entre « français » et kanaks.

Deux sociétés bien distinctes, séparation soigneusement entretenue à coups de millions de subventions, primes pour fonctionnaires et « aides » de défiscalisation pour les uns et rien ou presque pour les autres.

Pourtant les Kanaks, habitants originels et toujours présents de la « Nouvelle Calédonie » se battent pour le respect et la reconnaissance de leurs droits et culture ancestrale.

On ne saurait trop conseiller aux voyageurs qui foulent le sol de Kanakie d’aller saluer les habitants du cru…

Pour ce faire, les Kanaks font « coutume ».

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Le visiteur offre une pièce de tissu et un billet de banque en signe de remerciement de l’accueil qui leur est fait et du respect et reconnaissance de la terre qu’il foule. En retour, les Kanaks vous expliqueront leur culture, l’importance de la case, des anciens, de leur vie.

Amuitz a fait coutume, un échange de drapeaux, Ikurrina basque et drapeau Kanak a été scellé pour toujours.

Nous sommes repartis de Kanakie moins ignorants que nous n’en sommes arrivés…

Merci.

Catamaran: Bimini rigide fabriqué sur moule ciment.

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Bimini rigide fabriqué sur moule ciment.

fabrication bimini rigide.
fabrication bimini rigide.

Un bimini c’est indispensable. Le problème c’est que la toile cuit au soleil et finit par ne plus être étanche. Nous avons voulu fabriquer un bimini rigide en polyester, répondant aux critères suivants :

- Ne pas alourdir les hauts du voilier, donc léger.
- Pouvoir monter dessus pour atteindre la Grand Voile.
- Protéger du soleil et la pluie mieux que la toile
- Récupérer un max d’eau facilement.

fabrication bimini rigide.
On attend le bimini rigide.

Au Panama sur le versant des Caraïbes on ne trouve pas grand chose coté entreprises capables de travailler sur les bateaux de plaisance. Nous avons eu la chance de trouver à Linton (Puerto Lindo) un artisan qui connaît parfaitement le travail du polyester. Avec Henrique Chozas nous avons pu fabriquer un bimini rigide de 10,4 m2 qui est fixé désormais sur Amuitz. Nous avons depuis doublé la capacité des panneaux solaires et mis en place une récupération d’eau impressionnante.

fabrication moule du bimini rigide.
fabrication moule du bimini rigide.
fabrication bimini rigide.
fabrication moule du bimini rigide, pose des renforts.

 

 fabrication moule du bimini rigide.
fabrication moule du bimini rigide.

déplacement fabrication moule du bimini rigide.
déplacement fabrication moule du bimini rigide.

 fabrication moule du bimini rigide.
fabrication moule du bimini rigide.

José fabrication moule du bimini rigide.
José fabrication moule du bimini rigide.

Bimini sur des kayak en route vers le cata.
Bimini sur des kayak en route vers le cata.
Fixations du bimini rigide.
Fixations du bimini rigide.

Bimini en place sur Amuitz.
Bimini en place sur Amuitz.

Le seul souci c’est qu’il faut dessiner un plan au quart de poil, pensant aux renforts, aux angles etc etc etc. Les artisans locaux, connaissent bien le travail du polyester mais n’ont aucune connaissance du bateau de plaisance.

 fabrication moule du bimini rigide.
fabrication du bimini rigide.

Il faut donc impérativement être présent à toutes les phases de la construction pour vérifier que tout correspond aux indications. Ils se trompent tout le temps, confondent les centimètres avec les pouces, les côtes aux axes avec les côtes aux bords, tout est a vérifier constamment.

finitions du bimini rigide.
finitions du bimini rigide.
Adaptation fermeture bimini

Il manque toujours du matériel qu’il faut acheter d’urgence au dernier moment, car ils n’anticipent jamais. Cela dit, avec de la diplomatie, beaucoup de temps et un peu de chance, ou le contraire, on y arrive. Les fixations ont été réalisées à Panama City sur plans. Là c’est une autre musique, des pros qui savent bosser et souder l’alu mieux qu’en France à des prix autres, vous l’imaginez bien, même professionnalisme pour ce qui est du canevas avec l’équipe des voiliers installés à Panamarina.

Nous sommes RAVIS du bimini, on se demande comment on ferait sans lui !

Redresser une hélice Kiwiprop.

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Suite à un choc avec quelque chose de dur, une pâle de l’hélice Kiwiprop, structure en inox et pâles en composite, une pâle donc, a disparu.

Après avoir constaté qu’une des trois branches en inox recevant les pâles était tordue et que la pâle de rechange ne rentrait pas, il a fallu agir.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop.

Bien entendu, cela arrive dans des endroits dépourvus de tout et notamment de moyens de mise à sec, de mécaniciens bateau et de vendeurs d’hélices… en clair entre le détroit de Torres et l’Australie.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop.

Une fois démontée l’hélice, en apnée… on démonte l’ensemble de la Kiwiprop, ce qui est facile, contrairement aux indications techniques du constructeur. Il faut juste éviter de modifier l’angle du réglage des pâles, on ne touche pas à la vis prévue à cet effet. On range tout bien comme il faut, ressort, coupelles etc… c’est comme une mécano qu’il faudra remonter en alignant les repères, c’est facile et bien indiqué sur la notice.

La ou cela se complique, c’est de redresser la branche (120°) qui est tordue d’environ 5 millimètres facile.

Réparation helice kiwiprop axe tordu.
Réparation hélice kiwiprop axe tordu.

Lors de l’escale de Bali, j’ai commencé par contacter les soi disant mécanos de bateau qui sont très gentils. Par la suite, j’ai trainé dans le grand port de pêche et montré ma pièce tordue aux gens dans la rue en faisant des gestes qui expliquaient que je recherchais un atelier digne de ce nom. Je parle très mal le balinais et eux très mal le basque. En 10 minutes j’ai fini dans un atelier ou travaillaient des chinois qui parlaient très bien le mandarin.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop.

Au beau milieu de l’atelier ou gisaient des moteurs de chalutiers et des pompes d’injection dépiautées à même le sol, se trouvait une belle presse hydraulique et des ouvriers compétents.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop à la presse.

Un coup de pied à coulisse pour mesurer l’épaisseur des cales qu’il faudrait découper, un coup de chalumeau pour aider au redressement futur, un placement au quart de poil sous la presse, un intermédiaire en bronze pour ne pas marquer l’inox, quelques coups de presse hydraulique, mesures, test, et voilà que l’axe de la pâle retrouve son emplacement originel.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop.

Coût de l’opération, 15 dollars US plus 1 dollar de taxi moto pour renter à bord.

Réparation helice kiwiprop.
Réparation helice kiwiprop.

Le mécano « bateau » m’a répondu deux jours plus tard qu’il fallait commander la pièce en nouvelle Zélande en payant par avance et que l’hélice pourrait être prête en moins de deux semaines. Elle était déjà montée sur son axe depuis 48 heures.

Moralité : il faut se démerder soi même.

Seconde moralité : il faut mieux avoir fait des études de mécanique générale que de philosophie.

Nous avons envoyé un lien à la société kiwiprop et obtenu une réponse venant des USA :

Hello Arocena.

Thank you for sending the link. It is a very interesting repair. This is the first time we see a repair like that done to a blade carrier, it shows human ingenuity at its best.

Did you use the Kiwiprop after the repair ? Does it work flawlessly in forward, reverse and under sail ?

Thank you again,

Cheers, Daniel Gleich Kiwiprop.us

Une fois que nous leurs avons indiqué que tout marchait correctement depuis près de 2000 milles, nous avons reçu une autre réponse, en français cette fois-ci :

« Bonjour, Merci beaucoup pour vos commentaires. Je suis content d’entendre tout est OK, après tout, votre réparation est unique en son genre. Avoir un grand voyage.

Merci encore.  »

Démontage cuves gasoil lagoon 47

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Parfois il est bon, au bout de quelques années de navigations autour du monde, de vérifier que les cuves à gasoil sont encore propres.

Nous venons de le faire sur le Lagoon 47.

Les cuves à gasoil se trouvent dans des logements accessibles depuis les cabines arrière.

Cuves gasoil Lagoon 47.
Cuves gasoil Lagoon 47.

1) Vider la cabine. Démonter les vaigrages situés côté intérieur de la coque.
2) Débrancher les éclairages des liseuses.
3) Démonter les fonds en contre plaqué sur toute la longueur.
4) Une fois arrivé sur la cuve, couper le robinet de sortie de gasoil situé en bas à droite sur la coque tribord, à gauche sur la coque babord.

Dévisser les serre flex inox de l’ensemble des durit :

Prise d’air (en haut de la cuve)

Arrivée de gasoil (gros tuyau)

Retour gasoil

Sortie gasoil (après le robinet)

Retirer les durit sans les abimer ou prévoir de les remplacer en cas de problèmes.

Cuve gasoil dans son logement.
Cuve gasoil dans son logement.

5) Placer une durit d’environ 50cm sur la sortie gasoil pour vider dans des jerricans le plus possible le réservoir avant de le retirer.

Le réservoir en inox contient 220 litres et est assez lourd, même vide.

6) Démonter ou couper en laissant une bonne longueur pour les raccorder, les deux fils situés en haut du réservoir. Ils sont branchés sur le système de jauge.

7) Démonter les 4 ou 6 (cela dépend) vis avec une cléf de 13. Les vis fixent le réservoir au fond de leur logement. Si les écrous tournent, aller dans le coffre du cockpit pour les retenir. (il faut être deux pour cette opération).

8) Une fois tout ceci étant réalisé, on peut retirer le réservoir de son logement.

Il faut être deux pour le sortir en toute sécurité et une fois vide.

9) Ensuite il suffit de démonter la trappe de visite située au dessus du réservoir, inaccessible en place. Pleins de vis à retirer, attention à l’état du joint avant le remontage si l’on veut éviter des fuites.

Cuve gasoil Lagoon 47
Cuve gasoil Lagoon 47

Le remontage est identique au démontage, dans l’autre sens.

Pour info, les réservoirs étaient propres… Il faut compter une bonne demi journée à deux pour effectuer le démontage, nettoyage et remontage d’une cuve, si tout va bien…

Juju 4

Rencontré au Panama voici quelques années puis retrouvé en Polynésie française dans les Tuamotu en 2011 puis de nouveau à l’autre bout du Pacifique en Nouvelle Calédonie en 2013, « JUJU 4 » un Legende 36 en aluminium mené en solitaire par son skipper bordelais.

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Claude Wild mène sa barque autour du monde et vient de quitter Noumea ce mois de mai 2013 pour se rendre au Vanuatu puis en Asie.

Le JUJU 4 est parti de Gironde en 2005 (la même année qu’Amuitz) avant de remonter les côtes espagnoles, le Maroc, Madere, les Canaries, le Capvert, le Bresil, la Guyane et l’ensemble de l’arc des Antilles, le Guatemala, Rio dulce, et le Panama. Une traversée en 2010 du fameux canal puis route sur l’Equateur, les Galapagos, Marquises, Tuamotu ou nous avons retrouvé Claude sur l’atoll d’Apataki. Le « Juju 4 » a poursuivi sa route vers les Tonga, Fidji et Nouvelle Calédonie. En 2014/15 il est en Malaisie et devrait poursuivre sa route vers l’Ouest.

On retrouvera Claude Wild avec plaisir soit en Malaisie soit dans le Sud Ouest de la France.

Les dauphins de Hongkong en danger.

Le quotidien Le Monde publie un article intéressant sur les dauphins roses de Hongkong en danger de disparition à cause de l’urbanisation.
Lien de l’article du Monde

Pour les observateurs aguerris des dauphins comme Samuel Hung, docteur en biologie marine et directeur de la Société de protection des [dauphins de Hongkong-], la scène à laquelle il a assisté fin avril avait quelque chose de tristement familier. « J’ai observé pendant plus d’une demi-heure cette femelle tenant dans son rostre (le bec des cétacés) son petit, de toute évidence inanimé, essayant désespérément de lui faire reprendre vie.

Autour, les autres dauphins lui tenaient compagnie mais ne participaient pas à son effort pour maintenir le bébé mort à la surface. »

Depuis dix-huit ans qu’il consacre sa vie aux cétacés de l’estuaire de la rivière des Perles, un vaste triangle d’eaux fluviales et marines délimité par Macao à l’ouest, Guangzhou au nord, et Hongkong à l’est, Samuel Hung a déjà été témoin de ce type de scène une demi-douzaine de fois. Le rituel ressemble, selon les spécialistes, aux premières minutes de la naissance d’un petit dauphin, quand, de la même manière, la mère maintient le bébé en surface, le temps de ses premières respirations. Pourtant, dans les trois récents incidents rapportés en quelques semaines dans les eaux de Hongkong, il s’agissait bien de jeunes dauphins morts.

TOXICITÉ DU LAIT DES FEMELLES

Une scène semblable à celle vue par Samuel Hung a été tournée par des touristes en expédition sur un bateau d’observation de Hong Kong Dolphin watch. La vidéo, postée en ligne, a ému les foules, et a rappelé à quel point la petite colonie de dauphins de Hongkong était menacée. L’une des hypothèses pour expliquer ces morts prématurées serait la toxicité du lait des femelles…

Communément appelé dauphin rose, le dauphin blanc de Chine (Sousa chinensis chinensis) fait partie de la famille des dauphins à bosse de l’Indo-Pacifique. Selon Lindsay Porter, spécialiste de l’espèce, il ne reste que cinq colonies en mer de Chine, dont deux, celles de Taïwan et de Xiamen, compteraient moins de dix bêtes. L’animal, qui devient rose à l’âge adulte, fut la mascotte de la réunification de Hongkong avec la Chine, en 1997. Ce symbole puissant ne l’a pourtant en rien protégé. Depuis 2003, la population de la colonie de Hongkong s’est réduite de moitié, passant de 158 individus en 2003 à 78 en 2011. Et dans le nouveau rapport que le ministère de l’agriculture et des pêches devrait publier en juin, cette tendance, a-t-on appris, s’est aggravée.

Le développement industriel massif de la région, commencé il y a une trentaine d’années, a vu l’apparition de l’une des plus grandes concentrations d’usines de la planète dans la province du Guangdong, lesquelles ont encouragé l’essor de deux des plus grands ports du monde, Hongkong et Shenzhen. Dans les eaux de Hongkong, des polders ont été construits sur plusieurs centaines d’hectares pour accueillir, entre autres, le nouvel aéroport international. Tous ces éléments cumulés, assortis d’une urbanisation massive, ont métamorphosé l’environnement naturel et ont eu un effet dévastateur sur la faune marine de l’estuaire.

Si l’on inclut toutes les villes qui entourent l’estuaire, l’ensemble compte aujourd’hui 120 millions d’habitants et des dizaines de milliers d’usines. Les eaux de la rivière se sont dès lors chargées de polluants de toutes sortes. Les examens post-mortem effectués tant sur des carcasses d’animaux échoués que sur des oiseaux marins, notamment par le Pr Paul Lam de la City University de Hongkong, ont mis en évidence la présence de produits toxiques contaminants à des taux de concentration nocifs. Mercure et autres métaux lourds, arsenic, DDT, composants organochlorés, la liste des produits cancérigènes ou à effets immunodéficitaires trouvés dans les principaux organes des dauphins est longue et sophistiquée.

« DESTRUCTION DE L’HABITAT NATUREL » 

D’après les recherches du Pr Lam, les concentrations de polluants identifiés chez les cétacés sont moindres chez les marsouins aptères, seuls autres cétacés des eaux hongkongaises. La colonie de marsouins aptères basée plus au sud du delta, dans des eaux plus proches de l’océan, donc moins densément polluées, pourrait donc s’en tirer moins mal que ses cousins roses. « La pollution est un problème qui s’ajoute à la surpêche, à l’activité maritime intense et à la destruction de l’habitat naturel du dauphin rose » souligne Samuel Hung.

Mauvaise nouvelle pour les derniers dauphins roses survivant dans cet environnement hostile, la phase intense de construction et de développement du delta de la rivière des Perles n’est pas encore près de connaître un ralentissement. L’un des plus grands chantiers de travaux publics du monde est actuellement en cours. Il s’agit de construire, à travers mer et collines, un lien routier de 50 km de long, dont plus de 30 km de pont, pour relier les deux rives du delta : Hongkong à l’est, Zhuhai et Macao à l’ouest.

En outre, il y a un an, le gouvernement de Hongkong a donné un premier accord pour les études de faisabilité de la troisième piste d’aéroport, un projet de plus de 13 milliards d’euros. L’emplacement de l’aéroport, au nord-ouest de l’île de Lantau, fut longtemps l’une des meilleures zones de pêche de l’estuaire, au cœur de l’habitat du dauphin rose. Si le projet est validé, 650 hectares de mer, environ la taille du bois de Boulogne, seront à nouveau confisqués aux dauphins. C’est ce projet-ci que les amis du dauphin rose ont encore quelque espoir d’empêcher en mobilisant l’opinion.

Florence de Changy

2013 Amuitz carénage Nouvelle Calédonie.

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Nous voici de nouveau à bord d’Amuitz en Nouvelle Calédonie après quelques temps passés en famille.

Amuitz carénage Noumea
Amuitz carénage Noumea

Amuitz nous attendait sagement à Nouméa, un peu poussiéreux à cause de l’usine de nickel qui est juste au vent du chantier.

Amuitz carénage Noumea
Amuitz carénage Noumea

Un sérieux nettoyage a été le bien venu avec en plus, le changement de vannes, passe coques, entretient des moteurs, vidanges diverses, nettoyage de la coque et peinture sous marine.

Vannes et passe coques neuves
Vannes et passe coques neuves

Une révision de la grand voile permettra dans quelques jours de se retrouver avec un voilier en ordre de marche.

Pour arriver jusqu’en Nouvelle Calédonie nous avons survolé la Russie et la Chine

Survol de la Chine.
Survol de la Chine.

avant de faire escale à Osaka au Japon. Un aéroport toujours aussi bien organisé ou l’on ne risque pas de se perdre.

C'est tout droit...
C’est tout droit…Japon Osaka.
Gastronomie ??
Gastronomie ??

Après un accueil surplace par Gaëlle et Jean Marc, et une première nuit à terre, nous voici sur le chantier de Nouméa ou nous avons retrouvé deux bateaux amis, que l’on suit, croise et retrouve avec plaisir depuis des années. « Teou » d’un côté et « Kalim » de l’autre. Deux catas construits par leurs skippers respectifs.

Teou en grand carénage 2013.
Teou en grand carénage 2013.
Kalim carénage 2013 Nouméa.
Kalim carénage 2013 Nouméa.

A Nouméa difficile de s’approvisionner en vin ou bière, les restrictions de jours ou les ventes sont possibles deviennent impressionnantes, voir les petits panneaux apposés dans les rayons des alcools des grandes surfaces.

Pour se souler il faut pas se tromper de jour.
Pour se souler il faut pas se tromper de jour.

Dans quelques jours nous allons réarmer Amuitz qui va être mouillé tout prés de « El chiringuito » que nous avons également retrouvé sur le plan d’eau en compagnie de « Iravera » et de « Galdu » des amis du début de voyage en 2005…

Fanfan et Juliette de Iravera.
Fanfan et Juliette de Iravera.

 

Amuitz carénage 2013.
Amuitz carénage 2013.

Arrayan nous a donné un coup de main pour reprendre la mer entre le mouillage et l’îlot Maître.

Arrayan futur marin...
Arrayan futur marin…

Tout va bien à bord.

Nouméa Mouillages difficiles.

Mouillage de Noumea
Mouillage de Noumea

Nous voici depuis deux semaines à Nouméa en Nouvelle Calédonie ou les « grands froids » se font doucement oublier et laissent place à un climat plus acceptable. Tout va bien à bord, vie de mouillage avec cependant des difficultés pour pourvoir descendre à terre vu que tout est privé et que les marinas ne permettent pas d’y débarquer librement…

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Les mouillages sont bondés, des centaines de bateaux s’y entassent entre corps morts et mouillage sur ancre.C’est pas mal la jungle avec en plus des situations délicates lorsque les paquebots entrent dans le port de commerce et sont gênés par les voiliers mouillés hors zone. Les pilotes pestent, on les comprend. Cela dit, impossible de faire autrement sauf à quitter Nouméa pour l’Australie…

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Amuitz au milieu du mouillage.

Remorquage du voilier « El Chiringuito »

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Amuitz a été sollicité pour venir en assistance au voilier « El Chiringuito » devant les côtes de l’ïle de Lifou dans les Loyautés en Nouvelle Calédonie.

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Un appel radio de Vincent qui avait une panne de moteur et se trouvait sans vent ni propulsion à quelques heures du port de Wé.

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Nous avons du procéder à la mise en place sur Amuitz d’une patte d’oie afin d’y fixer une remorque qui elle même était assurée sur l’avant du voilier remorqué.

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C’est toujours délicat de récupérer l’aussière sans se toucher, même par beau temps.

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Une opération rondement menée, Amuitz a tracté tranquillement les 12 tonnes d’acier du Chiringuito jusqu’au port de Wé avant de repren,dre la mer vers Noumea ou nous sommes en ce moment, 7 aout.

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Tout va bien à bord.