Des Wagas au milieu des Tules

Ceux qui visitent régulièrement ce site connaissent déjà le territoire Kuna au Panamá. Polo et moi en savions déjà beaucoup au travers des récits de José et Fanfan, de leurs photos, etc… Pourtant, cela n’a pas beaucoup atténué la magie de la rencontre avec ce peuple.

Arrivés à Panamá Ciudad, et après une courte nuit à l’hôtel, nous avons pris le 4×4 jusqu’en territoire Kuna. Après une heure d’autoroute, on attaque la piste, et elle justifie bien le 4×4, surtout que la pluie avait quelque peu détrempé la dite piste. Merci Ricardo pour tes talents de pilote, on garde ton numéro de téléphone. Cette route sillonne au milieu de la forêt tropicale, avec une végétation inconnue en Europe : teck, fougères arborescentes, etc… les bruits de la faune sont aussi curieux pour un français fraîchement débarqué de métropole. Le bout de la piste, c’est une plage inondée par la marée haute, Punta Redonda, en face d’Aquatup (Aquatupu ou Aquadup) où José attend au mouillage à bord d’Amuitz.

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C’est un climat tropical, donc chaleur (27 à 32°C), et humidité. Nous avons eu de la pluie, mais on la supporte plutôt bien, et ça ne durait jamais plus d’un quart d’heure. Par la suite et en s’éloignant du continent, nous avons eu beaucoup de soleil, et quand un nuage le masquait au plus chaud de la journée, on l’appréciait. Des conditions idéales pour le Kite, la baignade, la sieste, la lecture, etc… Des vacances excellentes sous les tropiques.

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Mais ce territoire est peuplé d’indiens, les Kunas (ou Tule, les humains dorés). Un peuple qui lutte pour son indépendance et son mode de vie. Ils sont organisés avec des représentants auprès des plus hautes instances panaméennes et à l’ONU. Ils refusent la construction d’hôtels sur leur territoire, et il était question récemment d’y interdire le charter qui ne semble pourtant pas très développé. Les femmes portent majoritairement l’habit traditionnel, des bracelets de perles qui couvrent leurs mollets et leurs avants bras. Chez les hommes par contre, on voit l’influence du monde moderne, ils sont tous en short tee-shirt et casquette.
Les iles sont situées à peu de distance du continent. Il n’y a pas d’eau sur ces iles, n’y électricité, sauf dans de rares cas comme à Carti ou Nargana. En fait, sur quelques iles, le gouvernement a financé un tuyau qui apporte l’eau de la rivière la plus proche. Mais certains ont refusé pour protéger encore leur mode de vie. Ainsi, ils partent en Cayuco, la pirogue locale, avec des bidons pour aller chercher de l’eau et travailler leurs champs (banane, yucca (manioc), etc…). Les heures de rame les maintiennent en forme.
Evidemment, ils cèdent peu à peu à la civilisation occidentale, avec des panneaux solaires, des relais GSM pour le téléphone, des moteurs hors-bord, etc… Mais leur mode de vie reste très éloigné du notre.

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Nous nous sommes invités à une « Chicha Fuerte » avec Polo. Il s’agit d’une fête donnée pour le passage à l’adolescence d’une jeune fille du village. La Chicha est la boisson que l’on y boit. Du sirop de canne fermenté pendant 8 jours avec du maïs et du café. Nous n’avons pas tout compris à la cérémonie, mais il y avait un sorcier avec son apprenti, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Quand le sorcier l’a décidé, une dizaine de personnes ont distribué la chicha dans des calebasses. Très faiblement alcoolisé, c’est un peu comme du cidre. Plus tard, ils apportent du rhum blanc, des cigarettes mentholées et des bonbons. Puis la danse commence. Une danse assez simple à laquelle on a pu participer Polo et moi. Vers minuit, fatigués et un peu saouls, nous avons retrouvé nos hamacs chez Anicio dans la case familiale. Grande famille ! Dehors, le bruit a continué toute la nuit, les gens ont poursuivi la fête jusqu’au levé du soleil.

Nous sommes tombés sous les charme de ces iles et de ces gens, et nous rêvons d’y retourner bientôt. On a même imaginé un voyage un peu plus aventureux, peut-être avec un petit warrham de 8 ou 9 mètres, avec une équipe prête à vivre dans des conditions minimalistes. L’idée est lancée, j’espère qu’on saura concrétiser ça…

On hiverne AMUITZ

Pour laisser son voilier quelques mois dans une marina ou au sec en zone tropicale, il faut « hiverner ».

Une opération qui est devenue courante mais qu’il ne faut jamais négliger si l’on veut prétendre retrouver son bateau en bonne forme. Ce dernier en principe n’aime pas trop qu’on l’abandonne ainsi trop longtemps et il vous le fait bien sentir au retour…

En plus d’une humidité ambiante bien naturelle en zone tropicale, on se doit de penser au classiques de la préparation.

En ce qui nous concerne, on procède à un nettoyage à fond de tout ce qui est linge, draps, coussins etc… nettoyage et séchage correct. Les fonds sont rincés, le vernis dessalés et passés à l’eau vinaigrée pour éviter les moisissures. On ouvre les coffres, portes et autres obstructions.
Il y a deux écoles en ce qui concerne la partie « humidité ».
-a) on ventile au maximum
-b) on ferme tout bien étanche et voilà.

On doit reconnaître que ventiler au maximum n’est pas facile et que l’on ventile un air chargé à 95% d’humidité. Après l’option (a) l’année dernière (c’est moyen) cette année on teste l’option (b) , on vous en parlera en décembre,

Côté moteur, vidange, filtres, détente des courroies, démontage de l’impeller, nettoyage du moteur avant de l’asperger abondamment d’un produit adapté. Bouchon de chiffon gras à la prise d’air et à la sortie de l’échappement. Circuit d’eau de mer coupé, rinçage à l’eau douce durant 5 minutes, vérification des joints. Remplacement du liquide de refroidissement si nécessaire, Contrôle des batteries, circuit coupé etc…

Cette préparation vaut pour les moteurs de propulsion mais aussi pour la génératrice, dans notre cas un 6KW dièsel à 1500 tr/mn.

L’accastillage est nettoyé et graissé ou huilé. Tout ce qui peut se démonter facilement est enlevé et mis à l’abri des intempéries. La bôme posée afin de réduire l’effort sur la balancine et sur le vit de mulet. Les voiles sont rangées une fois bien propres et sèches. Même chose pour les écoutes que nous enlevons ainsi qu’une grande partie des drisses remplacées par des messagers.

La gazinière nettoyée à fond, les bruleurs huilés et stockés à l’envers, le frigo dégivré et laissé ouvert. Un produit anti caffard déposé aux endroits stratégiques. Bouteilles de gaz fermées. Les lignes de pêche rincées, les leurres nettoyés, les hameçons polis et huilés.

Toute l’électronique est démontée, de la BLU au Radar en passant par les GPS. Les appareils sont rangés, une précaution en zone d’orages et d’éclairs. L’antenne BLU débranchée de sa boite d’accord. Les coupe circuits des batteries de servitude et de moteur sont activés, on coupe le positif et le négatif.. L’éolienne est bloquée électriquement et les pâles entravées ou retirées, un parc sur deux de panneaux solaires reste en activité pour maintenir des batteries chargées, les panneaux sont orientés de manière à charger peu et éviter que le régulateur travaille intensément. (660 A/h de servitude).

L’annexe est rangée et protégée du soleil par une housse, le moteur hors bord hiverné et rincé.
Les hélices sont nettoyées et emballées dans des sacs plastique sous l’eau pour éviter la pousse de salissures,

Il ne reste plus qu’à fermer le bateau et à rentrer au Pays basque pour quelques mois.

Amuitz et Lasai au Pérou et Bolivie.

Et oui, c’est par dessus les montagnes que les équipages d’Amuitz et de Lasai sont en ce moment au Perou et en Bolivie pendant cinq semaines.

Une ballade longuement préparée par le quatuor qui va comme souvent, improviser sur la route…

Restera ensuite le retour dans les îles des San Blas pour une navigation que nous espérons aussi réussie que les précédentes.

Pour le moment après une période d’acclimatation à l’altitude, tout va bien.

Nous avons passé deux semaines au Pérou, le Pérou qui est devenu un énorme parc d’attractions touristique. Bien pire qu’au Pays basque en été, c’est dire…Seul compte l’argent.

quelques photos en vrac.

[https://www.facebook.com/Amuitz.autour.du.Monde]

Critique du système touristique au Pérou.

5 semaines de « vacances » hors du bateau et un bilan personnel mitigé.

Le Pérou tout d’abord. Terre historique d’Amérique du sud, tout part en vrille. Le gouvernement de droite actuel tout comme les anciens depuis au moins Fujimori (qui est en prison), les gouvernements vendent le pays au privés. Tout y passe, les mines, l’énergie, les transports ferroviaires, la santé, le tourisme etc, tout est entre les mains de capitaux étrangers. Le pays semble artificiellement aller « mieux », le temps d’engloutir les capitaux retirés des privatisations avant de sombrer rapidement dans un marasme que l’on voit venir à toute vitesse. Et ce n’est pas « la crise » qui sera la principale cause.

Le pays dispose d’atouts historiques et touristiques (moindres que ceux de Bolivie) et tout y passe pour cueillir le touriste qui fera le déplacement. Une ville comme Cousco est devenue en peu de temps un attrape couillons ou les « tours » innombrables vous proposent des visites toujours payantes de vieilles pierres qui encore voici quelques années pouvaient se voir librement.

Les restaurants « européens » sont partout, les vendeurs de tout poils sont plus pesants que ceux du souk de Marrakech, c’est dire. Impossible de faire deux pas sans être assailli et dérangé par des rabatteurs de salons de massages en tout genres. Certes les péruviens sont divers et des que l’on quitte un tant soit peu le monde du tourisme (pas facile) on retrouve des gens « normaux ».

Le fameux Machu Picchu, ville Inca redécouverte il y à un siècle fait partie des passages obligés ou presque. Là encore tout est fait pour plumer le touriste, train hors de prix, logements de très basse qualité, restaurants aguicheurs, le tout dans un village situé en bas du dit Machu Picchu et ou l’on doit passer une nuit pour pouvoir se rendre sur le sommet des 5h du matin et assister avant la cohue, au réveil de la montagne de l’Inca.

Le souci dans tout ce panorama c’est la trop forte concentration de touristes et l’immense tentation de tout faire payer, même pour marcher le long d’un simple sentier. Du coup, un site superbe comme celui du Machu Picchu qui rapporte des sommes importantes chaque année, se dirige tout droit vers sa propre perte. En effet, il ressort des études sérieuses que le site est entrain de souffrir physiquement du passage de tant de personnes qui peu à peu défoncent les sentiers, déchaussent les pierres, polluent le site qui va tout droit vers le chaos. Tout ayant une fin ce n’est sommes toutes pas plus important que cela, façon de voir les choses…

Il semble que le succès de l’opération et les forts revenus qu’il engendre vont être les causes directes de l’hécatombe. Impossible en effet de limiter, voir de fermer le site pour le sauvegarder, comme il faudrait le faire. Comment faire admettre à une société privée de se passer de revenus substantiels au nom de la sauvegarde du Machu Picchu. Cette société dont le but est justement de réaliser le maximum de bénéfices pour le seul bien des actionnaires…

Une seule solution, nationaliser le Machu Picchu (5ème merveille du monde…) et limiter très fortement l’accès au site. Une solution qui n’est absolument pas dans l’air du temps.

La Bolivie c’est comme le Pérou en plus grandiose, plus immense et pour le moment plus préservé.

Nous avons passé quelques semaines sur l’altiplano autour des 4000 mètres d’altitude.

Les boliviens sont chaleureux, simples (dans le bon sens du terme) cordiaux, vivent aussi du tourisme dans certaines zones, mais rien à voir avec le Pérou.

La majorité d’indiens qui composent la société boliviène sont fiers de leur président Evo Morales, un des leurs.

Là encore il suffit de parcourir le pays pour s’en convaincre, le réseau routier de la Bolivie est entrain de subir une mutation immense. Des travaux sont entrepris d’un bout à l’autre du pays dans des conditions difficiles mais avec un financement complet de l’Etat qui comme le dit le slogan politique du président « cumplimos nuestras promesas » (on respecte nos engagements).

Le secteur minier a été nationalisé, même chose pour l’énergie, les tarifs pour le consommateur ont baissé (…) c’est une réforme en profondeur qui est mise en place. Le tourisme est concerné et l’on apprécie la découverte de paysages uniques au monde, souvent dans des parcs nationaux.

A l’approche de 5 semaines de ballades le bilan est encore flou mais il me tarde vraiment de remonter à bord d’Amuitz. Décidément je ne suis pas fait pour vivre en altitude.

J.Arocena

[https://www.facebook.com/Amuitz.autour.du.Monde]

Bada ura denetan

 

Nora Arbelbide.

Bada ura denetan. Ez nuen beste erantzunik atxeman Pazifikoaren erdian zer dagoen galdegin zidalarik Kattik. Nik zer dakit, ba. Itsasoaz ez dakit deus, ez bada ixil ixilik dagoen kaia bazter bateko ontzi baten kopla batzuk, Euskal Herritik kanpora naraman itsasontziarenak, eta arrantzaleak direla donibandarrak eta itsasoa dela beren ama.

Nora Arbelbide Marquises
Nora Arbelbide Marquises

Edo beste estilo batean, udan lasaitzeko eta beltzatzeko eginak diren zenbait hondar bero. Zerua jaten duen eguzkia, zitron usaina duten kremak. Marrubi eta banilla gustuko izozkiak. Uhain beldurgarri goseti batzuk, pin up eta surflari dirdirantak, Biafin tubo hustuak, zelulita formak, hondarrez beteak diren zerbilleta garbiezinak, eri kikil azpiko onddoak, beren burua erakusteko irrikitan diren tatuaiak, Coca colaren gorriak jantzi mahai eta jarlekuak, portu boneta gorridunak, arrain izoztuak eta beste bi liberako detaile batzuk.

Bada ura denetan. Ez nuen beste erantzunik aurkitu eta begi bistakoa den erantzun ahul horrek alimaleko irri karkaila bat piztu zuen eta horretan gelditu zen gaia.

Geroztik 28 egun eraman ditugu Pazifikoaren erdi horretan eta baieztatu dezaket. Bai, bada ura denetan. 4035 milia. 7.500 bat kilometro Jose eta Fananen Amuitz katamarranean. Bi mariñel esperimentatu itsasoaz maiteminduak (nahiz eta azken aldi honetan camping-car bat duten amets), Remi esperientzai doi batekin, eta ni, zero patatero.

Amuitz aux Marquises.
Amuitz aux Marquises.

Amuitz, Alpha – Mike – Uniform – India – Tango – Zulu. Morse hizkuntzan. Egun horietan ikasteko aukera ukan dugun zerbait. Beste hamaika kontuen artean.

Hamaika kontu itsasoaren erritmoan doan biziaz. Hamaika kontu itsasontziaren munduaz. Bere sabelean hartzen eta onartzen zaituen itsasontziaz. Lau itzal, apormatuaren babespean. Lau haragi puxka itsasontziaren bizkar zain bilakatuak. Luxuzko apormatua izanikan ere itsasontzia, itsasoaren aitzinean, harrokeriarik ez. Dena da hauskor. Alde guziak zaindu behar dizkiogu, bestela, fini. Ontziak ordaina emanen dizu beti. Ongi zaintzen baduzu, ongi zainduko zaizu. Huts egiten baduzu, huts du hark ere.

Ezin huts egin beraz. Eta horretarako, itsasoaren munduaz gauza guti dakigunontzat, hoberena belarriak erne atxikitzea, begiak irekirik eta kapitainek hainbeste urtez marraztu xendra xeheki segitzea.

Pazifikoa, gure bidaian, Panamatik Markizetara luzatu da. A pundutik B puntura. Marra zuzen bat izan daitekeena mapetan, praktikan, haizearen arabera borobiltzen dena. Haizea nondik doan. Beila handi bat buru gainean, aitzinean ttipiago bat, kutxan, gibeleko haizeak zabaltzen duen fin borobil bat, bazterretan bi motor, badaezpada, eta guzi horren gidatzeko pilotua eta honen manatzaile Jose kapitaina eta Fanfan.

Zaintza etengabea, egun eta gau. Zer gerta ere. Beste ontzi batzuk ere izan daitezke hor gaindi. Beilari, arrantzale edo dena delako zenbait gurutzatzen dira, ez direnak jo behar. Itsasoa alimalekoa izan arren, istripuak beti gertatzen dira. Eta horrekoak gertatu baino lehen, hobe aukera guziak gure alde jartzea.

Zaintza horrek gauak nehoiz bezala begiratzeko aukera eman du. Ilargiaren zikloaren erritmoan. Batzuetan ilargia da jaun eta jabe, besteetan izarrak, ez direlarik hodeiak.

Eta egunek ere ez dute gauaz jelos izaterik. Bada ura denetan, segur, baina urak baditu milaka kolore. Batzuetan transparentea da. Besteetan beltza. Urdin iluna ere. Eta ikusi dut gorria baita. Gorri iluna, kasik odol kolore. Batzuetan lasaia da. Babeslea.

Ematen du duen guzia. Baina badaki hartzen ere. Ekaitz alimalekorik ez dugu ukan. Pare bat egun txar izan ditugu halere, itsasoa kexatzen delarik zer izan daitekeen beldurtzeko aski. Uhainak bazterretik heldu direlarik bereziki. Iruñeako San Ferminetako zezen. Ontzi kroskoa jotzen duelarik, badirudi uhaina zezen bat bilakatzen dela, entzierroko bazterreko taula jotzen duen zezena. Bere gorputz osoarekin. Beste batzuetan itsasoa olio bilakatzen da, haize izpirik gabe. Eta egoera hori ere, berezia da. Geldirik bezala, aitzinatu ezin.

Hori bai, goizek eguerdiak ekartzen dituzte, eguerdiek arratsak. Eguzki sartze zoragarriek gauak, eta ilunak argia. Egunak aitzina doazela, miliak ere. GPSaren bidez kalkula dezakegu gure distantzia. Distantzia, hori bakarrik dugu kalkulatzen ahal. Eta oraino. JPSa Ameriketako Estatu Batuetako armadak du asmatua eta horrek ditu gakoak. Noiznahi datuak faltsifikatzen ditzazke, eta orduan, fini. Hala gertatu zen Golfeko lehen gerlan.

Golfeko gerlarik ez gurean. Militarren helikoptero bat hurbildu bazaigu ere, gure inguruan bi itzuli egin eta joan dena. Ur galduenak ere, aske sentitzeko leku hoberik ez bada ere, gizonen legepean.

Bizkitartean, bizia aitzina doa, uste baino lasterrago. Lurrean automatikoak diren gauza anitz, hemen ez dira hain automatiko eta denbora hartzen dute. Dutxatu edo ura edan, adibidez. Txurruta ireki eta ura isuri, hori lurrarekin batera abandonatu behar den ohitura bat da. Hemen ura urre bilakatua da. Gatzik gabeko ura, bistan dena. Gatza kentzeko makina badu ontziak, baina horrek indarra eskatzen du. Indarra, eguzkitik ekartzen digute hiru pantailek, eguzkiak hodeiek ez dutelarik gordetzen, edo bela handiak pantailak. Haizearen indarra ere harrapatzen digu heolienak. Eta hauek ez badute aski ekartzen, motorre berezi bat badu ontziak, baina ahal bezain guti erabili behar dena.

Gorputza garbitzeko beraz, ahal delarik itsasontzi aitzineko sareetara joan, hara luzatu itsasoko ura ekartzen duen tuioa eta horrekin garbitu ongi, saboina lagun eta gero, azken puntan gatzik gabeko ura dakarren baporizatzailearekin azken ukitua eman gorputzari.

Ura edateko, hozgailuko ura dago beti prest. Hozgailu bat baitu Amuitz ontziak. Horrelako luxuek ez dute preziorik. Luxua baita, Fanfanek egun guziz prestatzen duen jatekoa. Panaman egin erosketekin ontziko kutxa guziak bete eta, eguerdi eta arratsetan azieta koloretsuak mahai gainean. Beti desberdin, beti gustuz beteak. Ogitik, kafea laguntzeko txolkolatera. Ogia ere etxekoa baita, eskuek hondua. Eta arrainak. Itsasoak emanak, nahi duelarik. Kapitainak egun guziz lau hari jartzen ditu ontzi gibelean, rapalekin. Lehen egunetan, nahi bezain bat eta sobera. Tazar, atun, dorada. Bi beso ez dira sobera, hauen atxikitzeko. Kontserbak egiteko ere. Egunak aitzinatu arau, itsasoa gero eta zuhurragoa bilakatu da. Hari puntako amuak hautsiak agertu dira gero eta gehiago. Arrain handiegiak? Marrazoak, ez dugu jakinen. Alta, kapitainak segitu du, egun guziz hariekin, nahiz eta gure azietetan kontserbek arrain freskoaren lekua hartu. Ez da behin ere abandonatu behar. Ezin jakin biharamuna nolakoa izanen den. Egun bakoitzak ekartzen ditu bere sorpresak. Nahiz eta pentsa daitekeen ontzi hau zulo galdu bat dela, eta orenak ezin aitzinatuz dabiltzala, horrelakorik ez da behin ere gertatu, eta gertatzen.

Gero, baxerak egin behar. Eskuz. Hauek ere lehenik itsasoko urarekin eta gero ur baporizatzailearekin. Xuriketak, horiek ere garbitu daitezke, baina hain konplikatua izanik, hobe geroko uztea. Eta gainera, itsasoa garbia da. Gatzak lurrintasun berezi bat ekartzen badio ere. Lurreko ke zikinetatik urrun, norberaren izerdiaren usainak nolakoak diren deskubritzeko aukera ezin hobea.

Komunak, zuzenean kontaktuan dira itsasontziarekin. Eskuz tiraka botatzen da zulora sartu den guzia. Beheititik eta goitik ere batzuetan, itsasoko minak harrapatu baitnau, nolaz ez. Lehen aldian 24 orenez. Bigarrenean luzeago izan da agonia. Baina pasatzen da, hori ere. Nahiz eta mementoan uste izan gaindi ezina dela. Gehiago dena, hasieran uste duzu hilen zarela, hain izan daiteke bortitza. Baina hortik laster, hil nahi duzu, beste soluziorik ez duzulako ikusten min horretatik ateratzeko. Erremedio batzuk lagundu naute. Anitz lo egin dut, eta halako batean pasatu da. Bazterreko uhain madarikatu horiek etsai izatetik lagun bilakatu dira. Dantza bat bezala.

Irakurtzeko baimena ere eman didate uhainek. Lerroak eta lerroak. Etxetik ekarriak eta itsasontziko liburutegi aberatsekoak. Ordenagailuarekin ezin, haatik, tripa nahasten baita fite orduan – sukaldean bezala funtsean-. Eta hainbat hobe funtsean. Ez da anitzetan gertatzen horrelakorik. Egunak eta egunak internet eta ordenagailurik gabe. Hasieran urduritasuna ekartzen duen deskonexioa, gero luxu bilakatzen dena.

Alde praktikoak hartzen baditu oren anitz, horrekin bakarrik ezin daiteke ulertu itsasoko bizia. Ametsak hemen beste dimentsio bat hartzen du. Loak eta oroitzapenak modu berri batekoak dira. Loa barnatuagoa bada, usu iratzartzen gara, eta ondorioz ametsetaz gehiago oroitzen. Eta oroitzapen zaharrak ere, galduak nituela uste nuen, baina agertu zaizkit uste gabean. Dimentsio berezi horrek ez du baitezpada izpiritualtasunarekin gauza handirik ikustekorik. Joan aintzin, uste nuen alimaleko itsaso zabal horren erdian, gure burua ttipi ttipia sendituko genuela. Uli kaka bat edo. Baina horrelakorik ez da gertatu. Ez naiz galdua senditu, alderantziz. Itsasoa seaska bat balitz bezala, dena bere lekuan balitz bezala. Ur gaineko elementu bat gehiago. Aitzina goaz gure erritmoan. Besterik gabe. Pretentzio horrekin bakarrik. Pretentzio xume bezain harro horrekin.

Magia indartsua. Bale, izurde, brokoa eta arrain hegaldunek lagundua..

 

Pacifique amuitz route vers Marquises
Pacifique amuitz route vers Marquises

Eta noizbait lurra agertzen da. Hainbeste amestua. Hosto edo belar busti usain sarkorrarekin. Nehoiz baino emankorrago. Bere besoak zabalik agertzen zaigu Hiva oa isla. Ez dugu ezagutzen ugartea. Ez ditugu ezagutzen bertakoak. Baina itsasontziz ibiltzea zer den segur badakitela, eta horregatik bakarrik izanen dugu zer partekatu. Besterik gabe, pretentzio xume bezain harro horrekin.

Batzuek pentsa dezakete fantesia hutsa izan daitekeela horrelako bidai bat egitea. Baina egun batez mail bat errezibitzen duzularik horrelako bidai baten proposamen batekin, nola ukatu.

Hamaika kontu eta gehiago ikasi eta, ikusiko, orain, zer gelditzen den guzi horretatik. Segur dena da, kantu bat gehiago gehitu dudala ene errepertorioan, musika ere baitakar luxuzko itsasontziak. Mikel Laboak kantatua, hogeita hamar mila lerroek baino hobeki laburbildu dezakeena itsasoak sortu sentimendu bereziak:

-Gure oroitzapenak
-Itsas galeretako olak bezala
-Ez dira itsas ondoan ezabatzen
-Ez dute iñongo porturik helburu

-Gure oroitzapenak
-Itsas galeretako olak bezala
-Ur gainean doaz kulunka
-Uhainek eraginak
-Ezabatu ezin eta
-Xederik gabe
-Xederik gabe

 

Rémi et Nora, Marinelak…

Habituellement nous naviguons seuls, tous les deux Fanfan et moi. Qu’il s’agisse d’un petit tour, d’une traversée de l’Atlantique ou des Caraïbes, c’est à deux que nous assumons les bons et moins bons moments des navigations.

L’exception confirmant, parait-il, la règle, nous avons décidé d’élargir notre cercle à l’occasion de la virée en Pacifique. Le pari était risqué. Nous connaissons et avons entendu parler de nombreux cas, ou les équipiers complémentaires venus pour ces occasions, avaient fait basculer un équilibre fragile faisant regretter amèrement le choix du renfort providentiel…

Il nous fallait donc faire tout simplement le bon choix.
Trouver le ou les personnes pouvant se libérer 2 mois ou plus et ayant une envie d’en découdre, ne serait-ce qu’avec eux mêmes en traversant le plus grand océan du monde.
La chance a voulu que notre choix se soit porté sur Nora et Rémi, deux amis basques en compagnie de qui nous n’avions jamais navigué le moindre mille. Concernant Nora c’était normal, sa connaissance maritime se limitait alors à un reportage côtier sur le voilier de Didier Munduteguy juste le temps de goûter aux joies du mal de mer. Rémi avait dans sa jeunesse navigué un peu sur un bateau de passagers et semblait plus aguerri, même si tout restait à faire.
Je leur envoyais un message électronique indiquant qu’ils avaient gagné une traversée du pacifique à la voile dans moins d’un an. Leur réaction a été immédiate, il ne leur restait plus qu’à se libérer durant deux mois et demi, le temps de traverser mais aussi, tant qu’à faire, de découvrir quelques îles du bout du monde.

Rémi et Nora sont arrivés à Panama, chargés de matériel pour le bateau, matériel que nous leur avions confié à Bayonne. Tout blancs, fatigués, décalés par le voyage, ils ont découvert la vie à bord au mouillage juste quelques petits jours car je voulais partir au plus vite malgré des prévisions météo faiblardes. 28 jours de mer plus tard, nous touchions terre aux Marquises au petit matin. Rémi et Nora ont écrit leurs impressions sur le site.

Aujourd’hui ils ont quitté Amuitz après deux mois et demi à bord. Deux mois et demi ou ils sont devenus un peu des marins, pris des habitudes de bateau, se sont parfaitement adaptés à cette vie particulière qui est notre quotidien depuis tant d’années!
Les quarts de nuit, la veille, la pêche, la vaisselle et les douches à l’eau de mer avec rinçage à l’eau douce, sans dépenser trop d’eau… la promiscuité 24h sur 24 dans un lieux clos. Heureusement Fanfan, la cuisinière du bord s’est décarcassé pour nous faire sentir en croisière gastronomique de luxe.

Bravo à Rémi et à Nora qui vont retourner à Bayonne, journalistes terriens!!!

Désormais lorsqu’ils parleront de voile et de mer, ils sauront de quoi il s’agit…

Milesker zueri.

Joline

Rencontrés au Vénézuéla puis en Colombie en 2006 et en 2007, l’équipage de « Joline » un 12 tonnes Hillyard de 1960 construit en Angleterre par David Hillyard en acajou et chêne.

Joline en 2007 à Carthagène Colombie
Joline en 2007 à Carthagène Colombie

Acheté en 1998 à Arcachon, Viviane et Patrick ont levé l’ancre en té 2001 de Belle île en mer pour un tour du monde particulier.

Joline en 2007 à Carthagène Colombie
Joline en 2007 à Carthagène Colombie

Patrick, charpentier de marine, travaille aux escales, parfois de longs mois pour refaire la caisse de bord comme aux Canaries, Capvert, Guyane, Vénézuéla, Trinidad…

Joline au grand complet à Carthagène.
Joline au grand complet à Carthagène.

L’équipage se consolide en route avec l’arrivée de Jonathan né en 2006 à Cariaco au Vénézuéla. Il forme un trio avec ses deux autres frères, Maxime né en 2000 et Mano en 2002.

Le Pacifique est prévu pour dans quelques mois, toujours avec le souci de voyager en famille avec le savoir faire du travail du bois. Si vous les croisiez et que vous avez besoin de travaux, grands ou petits, c’est une excellente occasion pour faire leur connaissance et réaliser un bel ouvrage.

Ils sont dans le Pacifique, après la Polynésie ils sont en Nouvelle Zélande.

Retrouvés aux Fidji en juillet 2012, la famille au complet toujours à fond, a changé de monture voici un an. Voir la fiche de AWATEA.

Cercamon

Nous avons rencontré en 2010 Cercamon le voilier jaune en acier (le même que celui des Julos, voir plus bas) de Régis et Doris Ramseyer au San Blas puis au Panama. Le sympathique couple suisse parti de la Méditerranée espagnole en 2006 n’en est qu’aux prémices de leur beau voyage autour du monde.

Madère, Canaries, Capvert, Brésil, Guyanne et leur première approche avec la jungle, les échanges avec la population locale grâce à leur compétences médicales et à leur disponibilité. Les Antilles d’un bout à l’autre et la déception classique des voyageurs sauvés par les rencontres des navigateurs nombreux sur la zone.

cercamon

Le Vénézuéla, un an surplace (comme nous…) autant dire que le courant est passé comme il faut. Les ABC, la Colombie, Carthagène puis les San Blas « le top au niveau des paysages avec une culture et des contacts riches ».

Désormais le petit voilier jaune poursuit sa route, le canal de Panama est programmé pour la fin de l’année après un trip à terre en Amérique du sud, tout un programme. S’en suivront le Costa Rica début 2011 puis la traversée du Pacifique vers les Gambiers ou les marquises.p1050244

Infirmiers émérites, ils prévoient de retourner en Suisse de temps à autre pour renflouer la caisse de bord… leur tour du monde étant programmé sur 15 à 20 ans nous devrions les revoir un de ces quatre sur l’eau. Ils sont à Tahiti septembre 2011.

MoraMora

Rencontré au Panama juste avant la traversée du Pacifique en mars 2011, Yves Loppinet à bord de son Mélody « Mora Mora » de 1981.

Mora Mora
Mora Mora

C’est le second bateau pour Yves, parti en Octobre 2007 de Port Camargue avec pour objectif Nouméa dans le Pacifique Sud. Une navigation assez classique, la Méditerranée, Espagne, Canaries, Capvert, Antilles pour deux ou trois saisons, les ABC puis les San Blas. Nous avons retrouvé Yves et « Mora Mora » aux Marquises en avril 2011 puis en septembre à Tahiti et la Nouvelle Calédonie avant de renaviguer de concert en Asie. Yves est arrivé à Madagascar en 2015.

Mora Mora
Mora Mora

Pour suivre son voyage sur internet: http://lemoramora.uniterre.com

Lady Bird

Rencontrés sur l’atoll de Apataki en novembre 2011 dans les Tuamotu en Polynésie française, « Lady Bird » un Ovni 455 de 1999 avec à leur bord Patrick et Annie Macdonald.

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Retraités de l’éducation nationale, l’Ovni est leur second voilier.
En 1980 ils achètent un Trirème en acier « Phantasie » qu’il feront convoyer jusqu’aux petites antilles puis navigueront à bord jusqu’en 1988 avec pour base la Guadeloupe.

En 2008 ils achètent « Lady Bird » à Arzal puis le ramènent à Hyeres en méditerranée avant de s’élancer vers Madère, Canaries puis la Guadeloupe. Une transat rapide, en 17 jours depuis les Canaries. En 2011 ils terminent leurs navigations dans la Caraïbe pour s’élancer sur le Pacifique qu’ils traversent du Panama aux Galapagos puis aux marquises. Leurs projets sont de naviguer deux ans en Polynésie avant de poursuivre vers la nouvelle Calédonie ou Patrick pourra poursuivre sa passion de chasse sous marine et de Golf…

Escampette

Rencontré sur l’atoll de Apataki dans les Tuamotu en Polynésie française en novembre 2011, « Escampette » un monocoque de 11 mètres, dériveur lesté en sandwich mousse PVC, unique en son genre, déssiné et construit à Granville en 1982 par Edmond Lecoq.

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A son bord Jean et Monique Billo, profs d’EPS à la retraite qui ont acheté « Escampette » en Nouvelle Calédonie à Nouméa en 1999.
Après avoir fait plusieurs fois le tour de la Nouvelle Calédonie, ils s’élancent vers le Vanuatu et l’Australie puis repartent de Noumea vers la polynésie française en passant par les Cook et Tonga, contre les vents dominants. Ils découvent les Marquises et les Tuamotu ainsi que les autres îles de Polynésie française avec pour projet de repartir cette fois-ci dans le sens du vent et pourquoi pas, faire le tour par l’Afrique du Sud puis remonter vers le Brésil et passer plus loin au pied de la statue de la liberté à New York…

Poissons capturés à bord de Amuitz.

 

A la demande de nombreuses personnes, nous allons tenter de regrouper quelques photos de poissons capturés en navigation ou au mouillage.

Nous ne photographions pas tous les poissons, mais une partie seulement.

Voici quelques échantillons capturés en Atlantique, Caraïbes, Pacifique nord, Pacifique Sud, Australie, Océan Indien, Sud mer de Chine, mer andaman etc …

Vidéos d’Amuitz

Au tour du monde à la voile à bord de AMUITZ, du Pays basque au Pays basque, en passant par les îles…

Thailande, mouvements de voiliers dans un chantier en accéléré. Sortie de l’eau, transversal et remise à l’eau…

Chantier naval en Thailande 2014.

5000 milles entre la Nouvelle Calédonie et l’Asie. Juillet/Aout 2013.

Parfois on fait de belles rencontres en Nouvelle Calédonie, comme ce requin blanc…

Chipirons a l'encre sur Amuitz - kewego
Chipirons a l’encre sur Amuitz

Aviron mer 48 rameurs aux iles Samoa du Pacifique sud - kewego
Aviron mer 48 rameurs aux iles Samoa du Pacifique sud –

Festival des Marquises.

Perles et nacres de Tahiti -
Perles et nacres de Tahiti –

Transatlantique à la voile RM 1350
Transatlantique à la voile RM 1350

Tahiti douche la cascade sympa. - kewego
Tahiti douche la cascade sympa.

Preparation du Kaku, fruit arbre a pain aux Marquises
Preparation du Kaku, fruit arbre a pain aux Marquises

Voile aux Tuamotu - kewego
Voile aux Tuamotu

Croisiere en catamaran dans les îles San Blas du Panama. - kewego
Croisiere en catamaran dans les îles San Blas du Panama.

Fanfan fait du bateau moteur à Douarnenez en Bretagne - kewego
Fanfan fait du bateau moteur à Douarnenez en Bretagne

essai du voilier Cruising Bird premiere sortie au pays basque - kewego
essai du voilier Cruising Bird premiere sortie au pays basque

pluies tropicales sur AMUITZ au Panama - kewego
pluies tropicales sur AMUITZ au Panama

Bateau qui roule et cata qui ne roule pas... - kewego
Bateau qui roule et cata qui ne roule pas…

Ikurrina (drapeau basque) hissé sur le RM 1350 - kewego
Ikurrina (drapeau basque) hissé sur le RM 1350

Cruisingpartner premiere sortie avec technique voile - kewego
Cruisingpartner premiere sortie avec technique voile

Electronique sur le voilier de cruisingpartner - kewego
Electronique sur le voilier de cruisingpartner

Plongée pour retrouver les clefs sous l'eau. - kewego
Plongée pour retrouver les clefs sous l’eau.

Retour de chasse sous marine aux San Blas Panama - kewego
Retour de chasse sous marine aux San Blas Panama

grain de pluie aux San Blas - kewego
grain de pluie aux San Blas

Canal de Panama sur Chiringuito - kewego
Canal de Panama sur Chiringuito

Perou pont de l'Inca Machupicchu, puente del inca - kewego
Perou pont de l’Inca Machupicchu, puente del inca

Perou routes dangereuses pour Machupicchu, carreteras de peru - kewego
Perou routes dangereuses pour Machupicchu, carreteras de peru

coca mode d'emploi, perou. - kewego
coca mode d’emploi, perou.

musique precolombienne inca Perou - kewego
musique precolombienne inca Perou

Procession San Judas Tadeo Lima Peru. - kewego
Procession San Judas Tadeo Lima Peru.

Encore mieux que Bidegorry…à Douarnenez.

Traversée atlantique, Caraibes et cote est des Etats Unis  a la voile sur AMUITZ - kewego
Traversée atlantique, Caraibes et cote est des Etats Unis a la voile sur AMUITZ – kewego

Amuitz, Agur gure itsasuntzi ederra... - kewego
Amuitz, Agur gure itsasuntzi ederra…

Coriphene aux Bahamas sur AMUITZ - kewego
Coriphene aux Bahamas sur AMUITZ

Au sec en Cata aux USA - kewego
Au sec en Cata aux USA

Mauvais temps aux San Blas - kewego
Mauvais temps aux San Blas

Catamaran dans les iles des san blas - kewego
Catamaran dans les iles des san blas

La cuisine de jean paul a Panamarina - kewego
La cuisine de jean paul a Panamarina

Canal de Panama - kewego
Canal de Panama

amuitz aux Bahamas - kewego
amuitz aux Bahamas

amuitz en atlantique peche du thon - kewego
amuitz en atlantique peche du thon –

Amuitz et Mailys in the Road USA 2008 - kewego
Amuitz et Mailys in the road