Carmina.

Rencontré au Vénézuéla en 2006 puis à St Martin, le voilier rouge « Carmina » un Jade 48 de 1985 dessiné par Silvestre Langevin et construit par Métalu en ketch avec ses 2,20m de tirant d’eau.

carmina
carmina

A son bord Anne Marie et Michel Chasles qui sillonnent les Caraïbes depuis 1992 et connaissent du bout de leur ancre le moindre mouillage entre Porto Rico et le Vénézuéla.

carmina
carmina

Originaires de Normandie, de Piron-plage, face à Jersey, ils ont navigué chacun de leur côté avant d’embarquer sur leur première unité commune et une traversée de l’Atlantique en 1978.

Carmina acheté en 1991 est leur 4éme bateau sur lequel ils vivent. Cet excellent voilier en aluminium taillé pour les courses sur les mers difficiles est un coffre fort joliment aménagé.

Michel et Anne Marie qui sont basés à St Martin couvrent environ 5000 nautiques par an et envisagent pour l’année prochaine de faire le grand tour des Caraïbes en passant par les Sanblas et pourquoi pas plus tard, une remontée de l’Atlantique jusqu’aux Açores et une redescente par les Canaries, Capvert et le Brésil qu’ils ne connaissent pas.

Dans le Pacifique dernièrement.

Bothrops.

L’équipage allemand du voilier français « Bothrops » rencontré au Vénézuéla en 2006.

Andréas Hausler et Arno Jorga, deux jeunes et sympathiques allemands naviguent depuis peu à bord de leur première unité achetée en 2006 en Martinique par Andréas. Le voilier, un Galapagos 41 de 1988 de construction amateur de bonne facture a besoin d’une refonte qui sera réalisée probablement en Colombie.

Bothrops
Bothrops

Le « Bothrops » va devenir dans qq jours le « Ningun » sous pavillon allemand. Le programme de navigation n’est pas encore déterminé. A noter que nous avons pu converser sans utiliser l’anglais (on y tient) en parlant espagnol avec Andréas et français avec Arno !

Bothrops
Bothrops

Andrèas se trouvait en Colombie apres avoir voyagè sur les San Blas durant un an fin 2007. Il devrait passer le Canal et pointer son étrave vers la polynésie. Avril 2008.

Banic.

Rencontrés sur l’île de La Tortuga au Venezuela en février 2006.

Banic, le célèbre voilier qui part pour son tour du monde après 15 années de navigations diverses. Construit par Jean Baptiste et Annick en acier, Banik en est à sa 15ème année de vie, comme Amuitz…

Banik
Banik

Tout juste sorti de carénage, Banik porte sa toute nouvelle capote rigide et frétille de la croupe tant le passage dans les eaux du Pacifique est proche.

Banik
Banik

Jean Baptiste et Annick naviguent désormais sans leurs deux enfants restés à terre, Banik est différent mais le travail ne manque pas à bord. Jean Baptiste a en charge de faire vivre leur site www.banik.org et de rédiger les carnets de route que l’on peut se procurer sur abonnement. Une bonne occasion pour rêver ou préparer ses futurs voyages et la seule source de rémunération pour Banik à qui nous souhaitons d’excellentes navigations et rencontres.

Actuellement à Tahiti, Banik rentre en France suite à un ennui de santé d’Annick…(septembre 2007)

Balade.

Rencontré au Vénézuéla en 2006 puis dans les Antilles françaises en 2007, « Balade » un bien joli voilier dériveur lesté intégral de 11,20 mètres en bois moulé époxy de 1982.

Balade
Balade

Construit par Collignon, c’est la seule unité du chantier destinée à la grande croisière. Acheté par Jean-Noël Michel en 2001 à la Grande Motte, le voilier est préparé pour le grand voyage durant deux années à La Rochelle. Jean-Noël est un marin sympathique qui navigue en solitaire mais ne manque jamais de retrouver les amis aux escales. Spécialiste en informatique et en téléphonie, Jean-Noël a quitté La Rochelle en juin 2004 pour une traversée de l’Atlantique l’année suivante après avoir visité Galice, Portugal, Madère, Canaries de fond en comble, Capvert, Sénégal, Gambie, Casamance puis Fernando de Noronha porte d’entrée au Brésil qui le mènera à Salvador de Bahia.

Balade
Balade

« Balade » remonte doucement le continent sud Américain, Guyane et les îles Tobago et Trinidad, les petites Antilles et le Vénézuéla avant de remonter aux Antilles ou nous venons de le retrouver à St Martin. « Balade » devrait monter vers les îles vierges puis plus encore vers Cuba… Jean Noël Michel pense se balader durant une dizaine d’années, voire 20 ans si affinités.

Septembre 2009 dans le Rio Dulce du Guatemala.

Pour suivre son voyage http://balade.site.voila.fr

Apaboi.

Rencontrés en 2006 au Vénézuéla.

Carmelo Aparisi et Mercedes Boix ont écumé les mers de Galice, Açores, Bretagne, Antilles, Mediterranée, puis Brésil et de nouveau le Vénézuéla. Mercedes est une spécialiste de la Paella valencienne, autant dire que sur le quai de la marina de PLC, certains jours il fait bon humer l’air ambiant…

apaboi
apaboi

« Apaboi » navigue souvent de concert avec « Marie Jeanne », l’île de la Tortuga étant leur quartier général. Apaboi se trouvait en Martinique fin 2006.

apaboi
apaboi

Le bateau a été vendu et un autre acheté…

Aquilon

Rencontrés en février 2006 sur l’île de Margarita au Venezuela.

« Aquilon » un biloup 102 de 1985 acheté en 2001 par Jean Louis et Corinne Olivier.

aquilon
aquilon

Le couple qui en est à son troisième bateau a quitté le bassin d’Arcachon en 2004 pour traverser l’Atlantique. Leur objectif est de « tenir » trois ou quatre années dans les Caraïbes le temps de trouver une solution pour s’installer plus durablement.

aquilon
aquilon

 

Grands amateurs en chasse sous-marine et connaisseurs en rhums martiniquais, le couple de sportifs navigue sur un biloup parfaitement équipé et qui de plus, marche for bien à la voile !

Aquilon est en septembre 2007 en Guadeloupe. Avril 2008 au sec a Cumana au Vénézuela.

Ils ont monté une guinguette au bord de l’eau dans le Sauterne…

Un an sur l’eau…ça use le boulot.

 

Juillet 2006.

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365 jours que nous sommes à bord d’Amuitz, un an déjà que nous avons quitté la baie d’Hendaye au Pays basque pour un tour de l’Atlantique qui devait nous mener vers le Brésil et retour. A l’heure ou j’écris ces lignes, nous devrions être sur des latitudes plus élevées que les actuelles, sur la route du Pays basque.

Un an de navigations, d’escales surtout, de rencontres constantes, de bons moments partagés, un an de vie en commun 24 heures sur 24 dans un lieu immense qu’est la mer et extrêmement petit qu’est le bateau.

Un an de découvertes de la vie à bord avec les difficultés dues à cette condition de marins, un environnement qui bouge, des mouillages pas faciles mais aussi des coins paradisiaques des gens à découvrir et un constat immédiat, c’est super.

Je ne dis pas que de temps à autre on n’a pas un coup de mou, une envie de cidre d’Astigarraga avec une lotte grillée, envie d’aller marcher au bord de la mer entre Guéthary et St Jean sous le crachin frais ou de monter quelques une de nos petites montagnes pas trop hautes et d’y voir les brebis sur ces prairies tellement vertes et belles. L’Euskara nous manque aussi, ici notre langue natale n’a pas cours, même si l’Etat ou nous avons passé quelques semaines se nomme « Anzoategi ».

Un an est passé et pour nous c’est quelque chose.
Nous mangions une fondue savoyarde à bord d’un voilier suisse, « Melusine » en compagnie de Claire et de Roland lors qu’on leur dit tout d’un coup, entre deux verres de bon vin blanc chilien, « tiens, cette semaine cela va faire un an qu’on est partis ».

Un an, nous répond Claire, nous cela fait 11 ans qu’on est partis…

C’est ça aussi le voyage. Lorsqu’on était partis en Patagonie, sur le détroit de Magellan en cargo, quelques semaines… on avait rencontré des voyageurs qui partaient pour 6 mois ou 1 an. Cela nous paraissait long et inenvisageable. Maintenant que l’on rencontre des gens qui sont partis depuis… des années, un an c’est juste le temps pour démarrer !

Rien à regretter de cette première année. Si c’était à refaire avec l’expérience actuelle, nous aurions embarqué plus de matériel, du vin qui est très cher ici, de l’outillage et des vélos et des tenues de montagne et des ordinateurs et pour tout ça il nous aurait fallu un AMUITZ deux fois plus grand. Donc rien à changer.

Le bateau, un Sun Légende 41 à deux cabines est parfait. Bien préparé, il nous surprend chaque jour et à fière allure malgré ses 16 ans.

Désormais la question se pose, faut-il retourner au travail comme avant ?

Faire comme si rien n’était venu bouleverser notre mode de vie ?

Faire comme d’autres bateaux qui ont du, la mort dans l’âme, rentrer en se disant que dans quelques années ils repartiront ?

Nos enfants sont grands, ils sont autonomes ( je l’espère) et c’est maintenant que le voyage est encore faisable. Souvent les couples qui s’élancent sont des retraités avec les problèmes et les limites dues à leur âge. Nous avons la chance de pouvoir poursuivre cette route qui nous mènera au Pays basque dans quelques années, car nous avons la chance de naviguer parce que nous aimons le voyage et non, comme parfois hélas, pour fuir quelque chose.

Un an déjà, la première année peut être d’une longue série.

José Arocena.