Martinique.

Deux semaines que nous avons mises à profit pour tenter de faire réparer notre radar, rencontrer d’autres voyageurs, retrouver des bateaux, des membres de la famille et pour passer du bon temps dans un site pas mal du tout.

« Mister Boun » le chat de « Ridi 2 Nice » était là lors d’un apéritif à bord de « Galdu », non seulement il s’est fait les griffes sur les voiles mais à jeté un regard perçant capté par l’objectif de Fanfan.

Le cul de sac du Marin est un trou à cyclones ou les navires peuvent se réfugier en cas d’alerte cyclonique. Les fonds sont en sable et vase, selon les endroits, la tenue est bonne du côté bâbord devant le port de pêche, ou se trouve Amuitz.

Tout prés de là, se trouve le port de plaisance essentiellement dédié aux entreprises de location de voiliers, plus exactement de catamarans. Ici le voilier type est un catamaran de 12m pour les plus petits jusqu’à plus de taille…

« Iravera » est arrivé deux jours après nous, Lydie et Christophe ont traversé l’Atlantique sans soucis sur leur Sun Fizz qui va passer en carénage la semaine prochaine.

Toujours dans le cul de sac du marin, des bateaux de transport de passagers peu entretenus… celui-ci, un ancien de St Malo prend de l’eau par l’arrière et se retrouve dans des positions délicates une fois par jour, le temps de le vider… Quelques heures plus tard c’est à refaire vu que la voie d’eau n’est pas étanchée…

On peut aussi trouver quelques vedettes dignes de ce nom… de tailles diverses mais souvent imposantes.

Pour ceux qui ne veulent pas traverser les mers sur leurs bateaux, le doc flottant le Dockwise embarque les voiliers et vedettes et les dépose de l’autre côté des océans. Le navire qui est un des 5 de la compagnie, est nommé le « Tue Métier » par les skippers convoyeurs qui ont perdu là une grande partie de leurs revenus. Les bateaux étaient convoyés par la mer avant l’arrivée de ce transporteur…

Pour ceux qui veulent s’adonner aux plaisirs de la plage de luxe, le club Méd est là, juste au bout avec sa plage de sable blanc, venu, le sable, du Venezuela (…) à vérifier.

De temps en temps Lomig Henry nous emmène à bord d’unités motorisées faire des balades dans le secteur à grande vitesse.

Lomig a été aux petits soins avec nous.

Une petite sortie à Fort de France, ville assez quelconque, trop de monde, des embouteillages, juste l’occasion d’assurer notre voilier, la MATMUT nous ayant « abandonné » sans autre procès… Merci la MATMUT.

Habituellement nous passons le réveillon du nouvel an en Bretagne et ce depuis quelques années. Un groupe de copains du secteur de Douarnenez avec qui nous louons un gîte pour l’occasion. Cette fois-ci, pas de gîte, pas d’huîtres, pas de pain de Pont Croix, pas de coquilles St Jacques de la baie de Morlaix, pas de gigot bio, pas de grands vins débouchés par Hervé Corre qui se fait engueuler parce qu’il fume à l’intérieur, pas d’enfants dans tous les sens, pas de Jacques, Claire, Maïlis, Lena, Muriel, Sam, Maurice, Nadine, Manu, Eric, Yuna, Cristine, Annick, Marie Pierre… et j’en oublie. Heureusement, un coup de fil et le lien est rétabli par delà les mers !!!

Notre réveillon a été des plus sages, à bord d’Amuitz et avec l’équipage d’Iravera, un excellent gratin de cristophine aux fruits de mer et une tarte aux pommes, le tout maison « made in Iravera » plus exactement Lydie qui s’y est collée, aux fourneaux.

Quelques punchs et bières au « Mango bay » avant d’attaquer la soirée et voilà comment nous sommes passés en 2006 cinq heures après nos amis de Bretagne et du pays basque.

La vue derrière Amuitz le soir du réveillon, au crépuscule du 31 décembre 2005.